Débuts et fins




Si on mérite
Ceux qui nous gouvernent
On est porté donc à croire
Que pour un pays ou un peuple
Il ne reste plus d'espoir

Car si la voie
De la liberté
Nous amène à telle fin
Comment ne pas se persuader
Que l'on s'est trompé de chemin?

Alors si tout
A une naissance
                           Et tout doit trépasser,                         
Peut-être même notre liberté
               Doit un jour succomber                

Quand la majorité
D'une nation
Devient aussi abrutie,
S'agit-il de l'annonce-
La fin de la démocratie?


Se si meritasse
Quelli che ci governano
Si sarebbe portati a pensare,
Che per una nazione o l'umanità
Non c'è nulla da sperare

Se poi la strada
Della libertà
                       Ci conduce proprio qua,                     
Come non persuadersi
  Che si è smarrita la via?

E poi se tutto
Ha una nascita,
Tutto deve morire.
Forse quindi la libertà
 Può anche scomparire.

 Quando la maggioranza
Di una nazione
Dà tali segni di pazzia,

Non si tratta dell'annuncio-
La fine della democrazia?
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A cause d'une idéologie figée, et les objectifs qui ne changent jamais, même pendant une crise économique sans fin, le socialisme se freine de toute possibilité d'évoluer. Ceci à tel point que les projets socialistes sont toujours assez prévisibles.
L'objectif primordial est de faire en sorte que le socialisme se perpétue. Sa longévité, sa cause plutôt européenne voire internationale, est donc plus importante même que les intérêts nationaux. 

La bénédiction sociale programmé du mariage officiel pour tous, avec l'adoption des enfants par la suite, pourrait être considéré comme un coup monté contre l'idéal de la famille, (de laquelle on veut arracher les enfants). C'était alors aussi à prévoir qu'on utilise les sans abris pour miner l'Eglise Catholique. Car le socialisme y compris le laïcisme est quasi une religion en soi. Comme tel il est incompatible avec la religion Chrétienne, surtout la religion Catholique, considérée toujours comme défenseur de féodalisme par ceux qui se bornent à croire que la Révolution Française n'est pas morte.
Pour miner l'Eglise donc, on insinue qu'elle néglige ses devoirs envers les pauvres et les sans abris.
Si jamais l'abbé Pierre était toujours vivant, on se demande si on aurait osé une telle attaque indigne contre l'Eglise.
Par contre ils ne font aucune allusion aux devoirs des autorités musulmanes en ce qui concerne les mosquées, nouvellement érigées et sans aucun besoin de restauration comme tant d'Eglises en France et ailleurs en Europe.

On peut aussi deviner que parmi les sans abris (et les sans papiers) il y a beaucoup- sinon une majorité- de musulmans, ce qui fait que si la religion est un recours pour les pauvres, les autorités musulmanes devraient aussi en principe assumer leurs propres responsabilités à cet égard.

Mais on entend jamais une telle suggestion de la part des socialistes. Si on veut miner l'Eglise Chrétienne, partie fondamentale de la culture et la civilisation nationale et européenne, c'est hors de question de traiter la religion d'Islam de la même manière.

Peut-être les socialistes se persuadent que leurs intérêts se joignent à ceux des musulmans, car si la faiblesse de la démocratie est sa propre tendance de s'étouffer, conséquence fatale de la règle de la majorité, lorsque les musulmans deviennent majoritaires en Europe, il n'est pas trop déraisonné de croire que les socialistes font aussi un pari calculé sur eux. Que ce soit une illusion même dangereuse, ne les préoccupent pas outre mesure.
D'ailleurs F. Hollande était déjà assez pressé de quitter l'Afghanistan. Lorsque c'est péniblement évident que le travail est loin d'être terminé là bas, ne peut on conclure qu'une bonne partie de sa décision de retirer l'armée française d'Afghanistan, repose aussi sur sa volonté de ne pas trop frosser la sensibilité des musulmans de tous bords, possibles votants du socialisme français et européen?
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Text, doggerel and images © Mirino. With thanks to Rob re. final check of Italian version. 
December, 2012

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