Dog




Dog is a man's best friend
If man will to it well attend,
By feeding it regularly,
 And walking it to poop and pee.

                  Some dogs are less endowed                   
With active grey matter bestowed.
For them the moment most replete
  Depends on how much they can eat.

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Doggerel © Mirino. Image © Sara Agnetti, with thanks. September, 2012

Petit portrait de Peillon



Sans bien connaître le personnage on ne peut pas prétendre être en mesure de faire un très bon portrait, ni même un croquis assez réussi, mais on a toujours quand même le droit d'exprimer une opinion. Et lorsque le nouveau ministre de l'Education Nationale française déclare qu'on devrait 'arracher' les enfants de l'influence de la famille, on est d'autant plus porté à vouloir en savoir davantage pour ainsi l'exprimer.

Issu de parents intéressants, sa mère directrice de recherche et spécialiste en physiopathologie de l'hypophyse de la prolactine, son père banquier et communiste, ce qui semble déjà assez paradoxal.
Après une histoire d'agression pendant ses études de philosophie à la Sorbonne, il part quasi à l'aventure travaillant pour la Compagnie des wagons-lits entre Paris et Copenhague important parfois, et sans autorisation nécessairement, le saumon fumé. Ceci l'amène à établir une agence de ventes et de distribution avec le slogan 'du saumon norvégien pour tous' (mais cette société vendait le saumon fumé surtout aux entreprises). Peut-être un autre paradoxe?

Il reprend ses études pour obtenir le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en philosophie, et est nommé professeur stagiaire en 1984 au lycée Edouard Herriot à Lyon. Affecté à la rentrée de 1985 au lycée Pierre de Coubertin à Calais.
Après une deuxième tentative il se qualifie en tant que professeur agrégé en philosophie. C'est Pierre Moscovici qui le remarque en lui permettant par la suite d'entrer en politique en tant que socialiste. D'ailleurs la spécialité de Monsieur Peillon est le socialisme pré-marxiste.
(Si ce petit sketch n'est pas à peu près correct, ce serait la faute de la source). 

Pour les connaissances de Monsieur Peillon en l'histoire et au regard des idéologies et des philosophies des autres, il mérite bien évidemment l'estime de son entourage, mais souvent ceux qui se consacrent à l'étude des idées des autres, ne trouvent pas toujours le temps, ou n'ont pas toujours l'inclination (sinon la capacité) de développer leurs propres idées, du moins sans l'influence de ceux dont les idées les inspirent.

Ceci semble évident par des éléments qui émanent de son livre- 'La Révolution française n'est pas morte.' Prenons, par exemple ceci :
'La République est porteuse d'une profonde ambition spirituelle qui consiste à rêver d'une religion nouvelle parfois fusionnée avec la philosophie. L'erreur du libéralisme tel qu'il est conçu par les Anglo-Saxons (?) vient d'une conception de l'individu ramené exclusivement à ses propriétés et à son égotisme. Le républicanisme véritable, donc solidaire, qui serait également un libéralisme bien compris, entend l'individu non comme un atome mais comme une 'personne'. (?) C'est un sujet n'existant comme tel que parce qu'il est constitué par une collectivité sans laquelle il n'est rien. (?) En effet, le libéralisme dévoyé, en se cristallisant de façon obsessionnelle (?) sur la réduction de l'Etat, loin de contribuer à l'émancipation des individus, la freine. (?) Car il livre l'homme sans secours à ses faiblesses, sa famille et ses traditions, et empêche le développement d'une instance impersonnelle - l'Etat- seule susceptible de l'en affranchir. (?) La République fondée sur la liberté n'a pas de plus grand ennemi que le déterminisme, de nature religieuse ou scientifique.' (?)
(Les points d'interrogation entre parenthèses, bien entendu, sont les miens).

Dans une entrevue (Le Nouvel Observateur, 28/08/2008) une des réponse de Vincent Peillon contient ce passage aussi curieux que révélateur :  '(...) A l'inverse, je soutiens que le régime d'historicité, d'idéalité, d'organisation du théologico-politique, d'articulation liberté-égalité, ouvert par la Révolution comme avènement, comme matrice de sens, se continue. Vous dites qu'il n'y a plus de contre-révolutionnaires: je soutiens que cette thèses est déjà une thèse contre-révolutionnaire ! Dire qu'il n'y a plus de réactionnaires, de conservateurs, de rétrogrades, c'est déjà céder à leurs sirènes ! Je soutiens que l'idéologie aujourd'hui dominante est contre-révolutionnaire en partie, et que c'est là que se joue la bataille idéologique, en particulier sur l'idée que la demande d'égalité contrarie l'émancipation individuelle. (...)'

Ce que l'on pourrait ressentir de ses passages est de l'incohérence, un manque de clarté et de logique.
Avec Monsieur Peillon il semble y avoir un décalage entre l'idéologie et les idées qui appartiennent forcément à leur époque, et la réalité d'aujourd'hui. L'idéologie même de la Révolution Française fut fondée sur des idées utopiques, contradictoires, ou en tous cas intenables.

Victor Hugo (1802-1885) était un républicain convaincu bien qu'il eût été un royaliste très engagé dans sa jeunesse. Mais Hugo fut aussi un réaliste. (Il savait ce que pouvait faire, comme dégâts, un canon mal arrimé à bord d'un bateau, 'sorti de son logis,' par exemple). Hugo était devenu républicain mais en tant que réaliste il voyait bien mieux que Monsieur Peillon, et pour cause, les résultats de la Révolution Française.
Hugo disait : 'L'homme fort dit, je suis. Et il a raison. L'homme médiocre dit également, je suis. Et lui aussi a raison. Il suit.'
'L'éducation c'est la famille qui la donne. L'instruction c'est l'Etat qui la doit.'
'La liberté commence où l'ignorance finit.'
'N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe'. (...)


Et Honoré de Balzac (1799 -1850) disait lui aussi : 'La Famille sera toujours la base des sociétés'.

Parmi d'autres idées 'révolutionnaires' y compris ce qui est ressentie comme un mépris de la famille, Vincent Peillon semble vouloir continuer à croire dans l'égalité, comme si l'histoire (sans considérer la nature) n'a jamais pu nous démontrer que même avec une volonté determinée, on ne peut jamais l'obtenir. D'ailleurs l'expérience a déjà démontré clairement que tout effort pour l'obtenir ne conduit qu'à une triste médiocrité.

Par contre la pratique de la philosophie de l'économiste Adam Smith (1723 - 1790) a déjà maintes fois été prouvée autant exacte que positive- que le niveau de vie d'une société est porté vers le haut par la volonté individuelle de réussir. Nous revenons forcément à la concurrence, car c'est elle qui détermine notre niveau de vie ainsi que le progrès de l'humanité, et même la survie de la race humaine. Forcément c'est partie intégrale de la nature humaine.
'Individual ambition serves the common good.'  ou- 'It is not from the benevolence of the butcher, the brewer, or the baker that we expect our dinner, but from their regard to their own self-interest. We address ourselves not to their humanity but to their self-estime, and never talk to them of our own necessities, but of their advantages.'  
'An inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations', Vol. 1.
Puis :
'It is the highest impertinence and presumption… in kings and ministers, to pretend to watch over the economy of private people, and to restrain their expense... They are themselves always, and without any exception, the greatest spendthrifts in the society. Let them look well after their own expense, and they may safely trust private people with theirs. If their own extravagance does not ruin the State, that of their subjects never will.'  'The Wealth of Nations', Book II.

Et Nietzsche- 'Les convictions sont des prisons.' (Car les idéologies ne sont-elles pas établies et donc fixées à partir du moment où l'idéologue s'arrête de penser?)

Ne semble-t-il pas que Vincent Peillon, dans son élan de réscuciter à nouveau la raison d'être du socialisme en voulant retrouver certaines racines qui lui semblent valables dans la boue sanglante de la Révolution Française, et en exultant même l'égalitarisme, ne se soit quand même pas un peu égaré? On ne peut pas faire comme si la nature humaine n'existe pas, ou est conditionnable, sans étamer sur la liberté, elle-même.

On a déjà fait l'expérience en imposant l'égalité scolaire, et la situation économique actuelle ne permet pas qu'on la refasse. L'égalité est un mythe contre-nature. Il ne faut pas la confondre avec l'égalité des opportunités ou l'égalité judiciaire. L'Education Nationale a l'obligation primordiale d'offrir autant que ses capacités le permettent, la même opportunité à chaque élève de briller autant qu'il en est capable pour son propre bien ainsi que celui de l'avenir, mais elle n'a point le droit d'ôter cette opportunité aux uns, pour pouvoir permettre en théorie aux autres d'arriver au même niveau de connaissance des premiers, pour la cause mensongère, myope et illusoire d'égalité.

C'est aussi intéressant que Monsieur Peillon ne semble pas faire mention de Napoléon, comme si Bonaparte n'avait jamais figuré dans l'histoire. Mais si la Révolution Française avait décapité un monstre, pour le substituer aussitôt par un autre, peut-être même pire, c'est grâce à Napoléon que la France se fut rapidement réconciliée. C'est grâce aussi à lui que les institutions françaises furent établies pour le bénéfice des générations futures, (dont les étudiants en philosophie) et c'est aussi grâce à lui que l'Europe fut née, même si c'est probable qu'il n'en eût rien su.

Si Monsieur Peillon s'obstine à rester dans le dix-huitième siècle pour que l'égalité soit un critère de l'Education Nationale Française, le résultat sera voué à l'échec. Ainsi ce serait une trahison de sa part en tant que responsable. Seule la médiocrité en sera le résultat, et 40 à 60 mille nouveaux enseignants (raw recruits) ne changeront strictement rien, à part de rendre la situation économique française bien pire qu'elle n'est à l'heure actuelle.

La réalité de la concurrence Européenne et internationale ne permette plus d'extravagances expérimentales idéologiques de l'éducation. Elle exige les meilleurs résultats possibles. Malheureusement la réalité, aussi assujettie à la nature, nous dicte que malgré toutes les bonnes intentions, sinon les convictions figées de tels idéologues, nous ne sommes pas tous capables de briller. Et ainsi va le monde depuis que Adam ait mordu dans la pomme défendue et fatidique de la connaissance. 
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Text and image © Mirino (PW) Sources include Wikipedia, with thanks. September, 2012

Pepys, 1660



In this early selection from his diaries of the year 1660, Samuel Pepys is 26 years old. He has already been married to Elizabeth St Michel for five years. He works as a clerk in the Exchequer under George Downing (after whom Downing Street was named). Pepys also serves under Edward Mountagu (My Lord, in his diaries) as his man of affairs. Mountagu becomes a General-at-Sea and contributes towards the restoration of the monarchy. Due to such eminent patrons, Pepys very soon rises to become an important figure in the administrative affairs of the British Navy. As Clerk of the Acts to the Navy Board, his talent for meticulous organisation proves invaluable from 1665 when the Dutch war breaks out. In February of that year he is nominated Treasurer of the Board. The extra work and responsibities however, worsens his failing eyesight. His conviction that he is going blind eventually persuades him to limit his writing as much as possible.

It goes without saying that Pepys' records speak for themselves, and the following from 1660, the year he began his diaries, are also chosen as good examples.
26th January- For details regarding a fine meal of the period.
7th February- For candidness. (The despised Rump Parliament continued to govern after the fall of Richard Cromwell, April, 1659. Its aims were to banish the monarchy as well as the House of Lords indefinitely, and to continue to advocate 'Godliness' in general. Monck who supported civil authority, headed the army in Scotland and marched to London to oblige the Rump Parliament to admit moderate members and to finally arrange free elections. This also heralded the restoration of King Charles II).
11th February- Explicit descriptions of the scenes of joy and festivities after the fall of the Rump parliament.
25th May and 13th July- Philosophical, ironical and humane observations.
4th and 22nd September- Notes that reveal Pepys' life-long, immoderate appreciation of women, and his love of life.
13th October- Matter of fact observations which seem to indicate general acceptance and tolerance of the excessive punishment (the execution of Major-General Harrison) as decreed by the law in 17th century England. 
20th October- Casual, quasi tolerant observations that reveal the general conditions of hygiene of the epoch.

Because Pepys omitted nothing, and seemed to set this, most fortunately, as a standard and sacred criterion that determines the immense value of his diaries, he transports his readers into the 17th century. He did this so well that one can almost feel the quality of the clothes, the heat of the fires, the force of the wind, the rain or the cold. One can almost hear the creaking of the ships, taste the ale and smell the variety of dishes served, (as well as perceive the stench of other things far less appealing).
Never have historic events, combined with day to day life, including excellent observations and descriptions, dry and amusing insinuations, and personal, affective allusions, been so strikingly and vividly portrayed.

Again these extracts naturally respect his way of writing as well as any incidental errors.

26 January.  
Home from my office to my Lord's lodgings, where my wife had got ready a very fine dinner: viz. a dish of marrow bones; a leg of mutton; a loin of veal; a dish of fowl; three pullets, and two dozen larks, all in a dish; a great tart; a neat's tongue; a dish of anchoves; a dish of prawns, and cheese. My company was my father, my uncle Fenner, his two sons, Mr Pierce, and all their wifes, and my brother Tom. We were as merry as I could frame myself to be in that company.

7 February.  

Boys do now cry 'Kiss my Parliament!' instead of 'Kiss my arse!' so great and general a contempt is the Rump come to among all men, good or bad.

11 February. 

 I walked in (Westminster) Hall, where I heard the news of a letter from Monke, who was now gone into the city again and did resolve to stand for the sudden filling up of the House; and it was very strange how the countenance of men in the Hall was all changed with joy in half an hour's time. Thence we took coach for the city to Guildhall, where the hall was full of people expecting Monke and Lord Mayor to come thither, and all very joyful. And endeed I saw many people give the soldiers drink and money, and all along in the streets cried, 'God bless them!' and extraordinary good words. In Cheapside there was a great many bonfires, and Bow bells and all the bells in all the churches as we went home were a-ringing. Hence we went homewards, it being about 10 a-clock. But the common joy that was everywhere to be seen! The number of bonfires, there being fourteen between St Dunstan's and Temple Bar. And at Strand Bridge I could at one view tell thirty-one fires. In King Streete, seven or eight, and all along burning and roasting and drinking for rumps- there being rumps tied upon sticks and carried up and down. The butchers at the Maypole in the Strand rang a peal with their Knifes when they were going to sacrifice their rump. On Ludgate Hill there was one turning of the spit, that had rump tied upon it, and another basting of it. Indeed, it was past imagination, both the greatness and the suddenness of it. At one end of the street, you would think there was a whole lane of fire, and so hot that we were fain to keep still on the further side merely for heat.

25 May.  

By the morning we were come close to the land and everybody made ready to get on shore. The King and two Dukes did eat their breakfast before they went, and there being set some shipps diet before them, only to show them the manner of the shipps diet, they eat nothing else but pease and pork and boiled beef. I spoke with the Duke of York about business, who called me Pepys by name, and upon my desire did promise me his future favour. I went, and Mr Mansell and one of the King's footmen, with a dog that the King loved (which shit in the boat, which made us laugh and me think that a King and all that belong to him are just as others are) went in a boat by ourselfs; and so got on shore when the King did, who was received by Generall Monke with all imaginable love and respect at his entrance upon the land at Dover. Infinite the croud of people and the gallantry of the horsemen, citizens, and noblemen of all sorts. The Mayor of the town came and gave him his white staffe, the badge of his place, which the King did give him again.
The Mayor also presented him from the town a very rich Bible, which he took and said it was the thing that he loved above all things in the world.

13 July.  

Up early, the first day that I put on my black camlott coat with silver buttons. To Mr Spong, whom I found in his nightgown writing my patent; and so carried it to Mr Beale for a dockett. But he was very angry, and unwilling to do it, because he said it was ill-writ (because I had got it writ by another hand and not by him); but by much importunity I got Mr Spong to go to his office and make an end of my patent, and in the meantime Mr Beale to be preparing my dockett; which being done, I did give him two pieces, after which it was strange how civil and tractable he was to me. From thence I went to the Navy Office, where we despatched much business and resolved of the houses for the Officers and Commissioners, which I was glad of, and I got leave to have a door made me into the leads.

4 September.  

To Axeyard to my house; where standing at the door, Mrs Diana comes by, whom I took into my house upstairs and there did dally with her a great while, and find that in Latin nulla puella negat. So home by water; and there sat up late, putting my papers in order and my money also, and teaching my wife her musique lessons, in which I take great pleasure. So to bed.

22 September.  

(Llewellyn and I) walked to Fleetstreete, where at Mr Standings in Salsbury Court we drank our morning draught and had pickled herring. Among other discourse here, he told me how the pretty woman that I always loved at the beginning of Cheapside that sells children's coates was served by the Lady Bennet (a famous strumpet), who by counterfeiting to fall into a swoune upon the sight of her in her shop, became acquainted with her and at last got her ends of her to lie with a gallant that had hired her to procure this poor soul for him.

13 October.  

I went out to Charing Cross to see Major-Generall Harrison hanged, drawn, and quartered- which was done there- he looking as cheerful as any man could do in that condition. He was presently cut down and his head and his heart shown to the people, at which there was great shouts of joy. It is said that he said that he was sure to come shortly at the right hand of Christ to judge them that now have judged him. And that his wife doth expect his coming again. Thus it was my chance to see the King° beheaded at Whitehall and to see the first blood shed in revenge for the blood of the King at Charing Cross.   °King Charles I

20 October.  

This morning one came to me to advise with me where to make me a window into my cellar in lieu of one that Sir W. Batten had stopped up; and going down my cellar to look, I put my foot into a great heap of turds, by which I find that Mr Turners house of office is full and comes into my cellar, which doth trouble me; but I will have it helped. To my Lord's where I dined. He was very merry and did talk very high how he would have a French cooke and a Master of his Horse, and his lady and child to wear black patches; which methought was strange, but he is become a perfect courtier; and among other things, my Lady saying that she would have a good merchant for her daughter Jem, he answered that he would rather see her with a pedlar's pack on her back, so she married a gentleman rather then that she should marry a citizen.
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Text (source- The Illustrated Pepys, with thanks) transposed images-
(portrait of SP,  painting of Great Fire of London) © Mirino (PW) September, 2012

The mad man's song




 Good marrows grow the day so fair;
Good mourning, to mourners true:
Good mauling to lions in their lair,
  Though marrow maulers there be few.

                               Good gracious is the noble queen                               
Good grief to those who mourn,
Good daisies that are often seen
A-growing on the lawn.

Good luck to the unfortunate
Good stead to stand them in,
 Good thoughts on which to ruminate
If chewing is no sin.

 'Good evening all, mind how you go'
Good times for everyone,
But after closing time you know
Is when the day is done.

Good moonshine for my fickle brain
Good health to every maid
 Who'll stroll with me down yonder lane
Consenting to be laid.

Good Lord in his stately home
Good Knight in his fine castle,
 Nightmares for the nasty gnome,
And vain dreams for the vassal.

 Good riddance to this paltry rhyme
Good tidings to the sea
If daytime includes teatime
Then it's high tide to bed for me.

But, woe is me, a pox on this!
Good sorrow is good sadness.
For pity's sake, something's amiss
And she has caused this madness.

This verse is surely number nine
The square root of which is three,
 Which means that what is yours is mine
 And square roots make cubic trees.

Please let this be the final verse
With no more willy-nilly.
(Before I was far less perverse
And just a shade less silly).

  *

 


'I have made a mistake,'
said the Man in the moon,
'For the sun is still shining,
I've arisen too soon

But then I am mad
 So it's best I eclipse,
 I shall go down to Margate
 And buy fish and chips.'

M from the WRH alphabet doggerel
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  Images and doggerel © Mirino (PW) September, 2012

Sociallusions



Il se peut que François Hollande ait un talent caché, qu'il ait de quoi étonner le monde.
Malgré cette possibilité, il a un handicap extrêmement lourd, le socialisme même. Mais chez lui ce n'est pas seulement un devoir partisan, c'est une conviction totale. Comme telle il s'agit d'un boulet enchaîné volontairement, l'empêchant de bouger outre les limites imposées par l'idéologie et le dogme, sans compter les exigences de son entourage.

Il cherche à plaire mais seulement à ceux qui selon ses calculs continueront à voter pour lui. Mais comme disait Thatcher- 'If you set out to be liked, you will accomplish nothing.' (Si votre but c'est d'être aimé, vous n'accomplirez rien.'

Lorsqu'on se réfère aux grands esprits du 19° et 20° siècles, nous voyons par leurs opinions que le socialisme n'a pas évolué, et donc il ne peut pas évoluer. Les formules et l'idéologie restent inchangées, les vieilles recettes figées.
Une 'justice sociale' qui donne finalement quasi carte blanche aux uns de mépriser, sinon de dévaliser les autres. L'altruisme trompe l'œil qui perpétue la misère, devient même partie de cette maladie, comme faisait remarquer aussi Oscar Wilde.

L'égalité- l'autre prétexte faux pour empêcher les uns à avancer pour permettre- en théorie- les autres de les rattraper.  En somme la médiocrité programmée et perpétuée.
Selon Nietzsche, 'L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux.'
Ou Balzac- 'L'égalité peut être un droit mais aucune puissance humaine ne saurait la convertir en fait.' ou bien- 'L'esprit d'égalité extrême conduit au despotisme d'un seul.'

On se demande alors comment est il possible que le socialisme puisse continuer à survivre? Comment peut-on continuer à l'admettre quand cette idéologie a montré maintes fois et très clairement ses failles, sa fausseté, ses limites, ses paradoxes et son hypocrisie depuis sa naissance?
Selon Churchill, qui ne mâchait jamais ses mots- 'Socialism is a philosophy of failure, the creed of ignorance, and the gospel of envie, it's inherent virtue is the equal sharing of misery.' (Socialisme est la philosophie de l'echec, le credo d'ignorance, et le serment de jalousie, sa vertu inhérente est le partage égal de la misère').

Peut-être une possible réponse est parce que le socialisme a toujours été une bonne façade derrière laquelle ceux qui aspirent à gouverner peuvent se cacher sans être obligés donc d'assumer trop de responsabilité personnelle. C'est plausible d'un côté. De l'autre, celui du peuple, c'est un idéal utopique, et une facilité illusoire pour ceux qui se bornent à vouloir continuer à y croire.

Bien entendu à une certaine époque, le socialisme avait davantage de raison d'être. C'était l'époque où les nations était insulaires et les industries y étaient forcément bien ancrés. L'idée qu'une entreprise pouvait se déraciner pour se déplacer, et ainsi s'installer dans un autre pays, était alors totalement inconcevable. Un gouvernement socialiste donc, avec l'appui des syndicats, avait un pouvoir considérable pour faire en sorte que 'la justice sociale,' selon sa manière à la percevoir, règne pour le meilleur ou le pire.

Aujourd'hui le socialisme est confronté avec les réalités de notre époque, la mondialisation, une Europe de commerce et d'échange libres avec une monnaie unique sous le contrôle d'une banque centrale, donc hors de portée de l'influence et du pouvoir directs des pays membres concernés.

Fini donc la possibilité de dévaluer une monnaie nationale pour stimuler le commerce extérieur selon son gré. Fini la possibilité de taxer outre mesure les entreprises qui risquent par la suite de partir pour se développer ailleurs où les charges sont plus raisonnables. Fini donc la facilité.

Cette dure réalité inclue, bien entendu, la concurrence. Si aujourd'hui les socialistes font allusion à la compétitivité, c'est par obligation et c'est à contre-cœur. On a toujours l'impression d'ailleurs qu'au fond ils la rejettent. Les mots comme 'compétitivité' et 'individualité' ne se trouvent pas facilement dans le dictionnaire socialiste. Ils n'ont pas leur place dans ce vocabulaire sectaire et idéologique où surtout l'égalité mythique importe.
S'ils en parlent, manifestement ils n'ont pas d'idée comment aider une entreprise à être plus compétitive, sinon ils n'ont aucune intention de lui accorder cette aide en tous cas, dogme, dédaigne et taxation obligent.

Peut-être le socialisme français tout comme le communisme français, continue à être valable pour certains aussi à cause de l'histoire française. Ses racines profondes furent bien arrosées par le sang de la Révolution, puis de la Commune. Car bien évidemment il y eut de l'injustice sociale. Il a fallu la décapiter. Mais la tacite vérité c'est que le monstre imaginaire guillotiné, était remplacé par un autre tyran, peut-être encore plus avid et exigent, celui du peuple.
Selon Victor Hugo- 'Le peuple est conduit par la misère aux révolutions et ramené par les révolutions à la misère.'
Même illusoires, la Liberté, Egalité, Fraternité furent les privilèges exclusifs du peuple. Jamais elles n'ont été les privilèges des 'plus fortunés,' ceux considérés hors du club. Et incroyablement cette manière empoisonnée de penser, de semer les grains du préjugé et de la haine, continue à être perpétuée, et même à prospérer, aujourd'hui. (Dernière déclaration haineuses de Mélenchon- 'Les riches sont des parasites.' (...). Une telle déclaration générale (sweeping statement) doit forcément aussi balayer sans ménage beaucoup de socialistes.

Lorsque F. Hollande dit qu'il n'aime pas les riches, il est en train de courtiser, voire exploiter les pauvres. Ainsi il les incite de détester les riches eux aussi. Il perpétue la vieille lute de classe, la division mensongère. Il régurgite la même haine pourrie et périmée de la Révolution Française.

Mais où alors est l'égalité et la justice sociale, si on épargne les uns de cette imposition grotesque de 75% ('les artistes' et 'les sportifs') et on taxe les autres (les entrepreneurs et ceux qui ont crée la richesse par leurs propres efforts et savoir faire)?
Où est la Liberté, l'Egalité et la Fraternité exaltées si fièrement?
Ce gouvernement pense-t-il naïvement que dans le monde d'aujourd'hui un multi-millionnaire entrepreneur n'est pas aussi libre qu'un sportif ou un artiste, de partir développer ses affaires ailleurs? Où est la cohérence et l'intelligence chez ceux tant acharnés à créer un climat de mépris et de méfiance envers les seules capables de relever économiquement la France et baisser le chômage?
Chercher la bête noire chez les entreprises est totalement insensé.

Un commentaire ironique récent à propos d'un article dans Le Figaro sur Bernard Arnault, qui justement songe, lui aussi, et avec raison, à quitter la France : 'On (le gouvernement) exporte les riches et importe les pauvres.' Mais c'est justement cela, et donc pas si drôle.

Avec les immigrants, trop contents de bénéficier de cadeaux généreux, payés par les contribuables français, viennent forcément les problèmes ethniques, le clanisme, et malheureusement l'insécurité et davantage de criminalité. C'est un fait, même si 'on' estime que c'est politiquement incorrect d'y faire allusion.

Si de plus en plus d'entrepreneurs partent, les opportunités, les emplois, les recettes fiscales, la prestige et la réputation de la France vont forcément diminuer en même temps. Et dans le sillage des entreprises parties ne restera que davantage de chômage.

Ce qui est aussi assourdissant c'est le silence des agences de notation. Comment est il possible que les soi-disant experts en science économique peuvent continuer à fermer les yeux sur de tels projets si mal inspirés et contre-productifs économiquement du gouvernement français, sans au moins exprimer quelques réserves sensés? On dirait qu'il y a eu un tacite accord. Une sorte de période de probation consentie, pour faire plaisir..

Mais la vérité c'est que l'on n'a pas besoin d'être un expert dans la matière de comprendre que si le gouvernement actuel persiste à appliquer ses promesses, et son socialisme made in France, les conséquences ne peuvent qu'être au mieux très médiocres, mais logiquement extrêmement négatives.

S'il y a de la vérité dans cette diatribe, il y aura peut-être une autre conséquence moins négative. Une telle expérience, si c'est aussi coûteux que la logique dicte, pourraient faire revenir et réactiver le vieux couperet. Mais la victime principale serait le socialisme français. Et ce ne serait pas trop tôt.
*
 
F. Hollande a pensé nécessaire de s'expliquer encore à la tv le dimanche 9 septembre devant Claire Chazal.
Manifestement il avait réinvesti dans son apparence, mais pour le reste, il n'y avait pas trop de précisions et aucun engagement véritable.
"(...) Que je me donne deux ans (...)" ne veut rien dire. Par contre il ne pouvait pas résister à attaquer encore son prédécesseur. "Comment puis-je faire en quatre mois ce que Sarkozy n'a pas fait (..?) en cinq ans?"...  En effet aucun commentaire est nécessaire.
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(Naturellement le mot 'Viewfinder'  dans le contexte de ce weblog a un double sens. D'abord en tant que viseur d'un appareil pour chercher, composer et capter les 'images', puis dans le sens de chercher et capter les points de vues divers.
Comme il y a probablement plus de 100,000 internautes qui connaissent déjà 'Viewfinder,' je suis persuadé qu'il en y a beaucoup parmi eux qui ne sont pas d'accord avec ce que j'écris.
Un peu plus de la moitié des français a voté pour F. Hollande, et pas uniquement pour se débarrasser de N. Sarkozy.
Surtout les opinions ce ceux qui croient être en mesure de défendre le socialisme français comme tel seraient les bienvenues. Mais ces opinions ne devraient jamais inclure des critiques inutiles envers ceux qui ne sont pas des socialistes, pour essayer de donner davantage de poids à leurs arguments.
Sans aucune réaction intelligente de la part des socialistes convaincus, je serais naturellement porté à conclure que mes opinions sont tout à fait valables, et qu'elles reflètent l'opinion générale des français).

Text and logo modified (with apologies to the sensitive) © Mirino. Septembre, 2012

Sir Thomas Malory



There is no doubt that Sir Thomas Malory (1405-1471) wrote Morte Darthur, which is obviously an anglicised title of La Mort d'Arthur.

He must have spent a great deal of time going though the long drawn out French romances in order to succeed in writing what is considered to be 'the best and most complete' compilation of the stories. Malory's adapatation of King Arthur and the Knights of the Round Table is also affirmed to be one of the greatest works of English prose.

In fact Malory is held to be the pioneer of succinct, simple prose, as was Chaucer reputed to be with his poetry.
Morte Darthur was printed and edited in 1485 by William Caxton, the first English printers.

Malory probably wrote most of Morte Darthur in prison. It seems that he spent more time incarcerated than free. He was 46 years old when he began to have trouble with the law, and by all accounts the trouble lasted for the rest of his life.
In 1451 he was arrested on a charge of criminal intentions regarding the Lincolnshire priory. He escaped prison only to be arrested again, charged with plundering the Abbey of Coome (twice). He was also accused of extortion, and even of rape.
During the Wars of the Roses however, if you were in opposition to whoever were governing, you would be subject to persecution, and perhaps even trumped up charges, although it's probable that Malory was less innocent than he claimed to be.

Perhaps he identified himself with Lancelot, the greatest of the knight heros, who spent his life righting wrongs in the lawless lands of ancient times. Indeed Malory idealised Lancelot to such an extent that he seems to suggest that the noble knight's love for Queen Guinevere was pure and innocent, even in the privacy of her own rooms.


It is the love between the famous knight and King Arthur's Queen that incites the jealousy of fellow knights enough for them to plot in order to reveal Lancelot as a traitor to the king. The result of this conspiracy causes war between Arthur and Lancelot, the end of the Knights' confederacy of the Round Table, and all the tragic, irrevocable consequences.

These stories, as with the legend of Robin Hood, or those of the heros of the far west, (now especially those who defend the Indians), similarly to more recent works such as The Lord of the Rings, or films like the Gladiator and Avatar, have always had, and perhaps will always have, a considerable influence.
The timeless struggle of the heroic individual, no matter how great the odds, to conquer evil, and evil's many nuances that the devil is reputed to exploit so shrewdly. While God, like Nature herself in reality, seems determined to look on and allow such comedies, tragedies and histories to play themselves out as fate will have it, without ever trying to influence the unwinding of events, as so often did the gods of Greek mythology.

Here is an extract and epilogue from the chapter of Malory's Morte Darthur when the king, mortally wounded by Sir Mordred, asks Sir Bedivere to throw the famous royal sword, Excalibur, into the lake.

'(...)
Then Sir Bedivere returned again and took the sword in his hand. And yet him thought° sin and shame to throw away that noble sword. And so eft¹ he hid the sword and returned again and told the King that he had been at the water and done his commandment.
"What sawest thou there?" said the King.
"Sir, he said, "I saw nothing but waters wap and waves wan." ²
"Ah, traitor unto me and untrue," said King Arthur, "now hast thou betrayed me twice. Who would have weened that thou that has been to me so lief and dear, and thou art named a noble knight, and would betray me for the riches of this sword. But go now again lightly, for thy long tarrying putteth me in great jeopardy of my life, for I have taken cold. And but if thou do now as I bid thee, if ever I may see thee I shall slay thee mine³ own hands, for thou wouldest for my rich sword see me dead."
Then Sir Bedivere departed and went to the sword and lightly took it up, and so he went to the water's side; and there he bound the girdle° about the hilts, and threw the sword as far into the water as he might. And there came an arm and an hand above the water and took it and clutched it, and shook it thrice and brandished; and then vanished away the hand with the sword into the water. So Sir Bedivere came again to the King and told him what he saw.
"Alas," said the King, "help me hence, for I dread me I have tarried over-long."
The Sir Bedivere took the King upon his back and went with him to the water's side. And when they were at the water's side, even fast¹ by the bank hoved² a little barge with many fair ladies in it; and among them all was a queen; and all they had black hoods, and all wept and shrieked when they saw King Arthur.
"Now put me into that barge," said the King; and so he did softly. And there received him three ladies with great mourning, and so they set them³ down. And in one of their laps King Arthur laid his head, and then the queen said, "Ah, my dear brother,
why have ye tarried so long from me? Alas, this wound on your head hath caught overmuch cold." And anon they rowed fromward the land, and Sir Bedivere beheld all tho ladies go froward him.
Then Sir Bedivere cried and said, "Ah, my lord Arthur, what shall become of me, now ye go from me and leave me here alone among mine enemies?"
"Comfort thyself," said the King, "and do as well as thou mayest, for in me is no trust for to trust in. For I must into the vale of Avilion° to heal me of my grievous wound. And if thou hear nevermore of me, pray for my soul."
But ever the queen and ladies wept and shrieked that it was pity to hear. And as soon as Sir Bedivere had lost the sight of the barge he wept and wailed and so took the forest, and went¹ all that night. And in the morning he was ware betwixt two holts hoar² of a chapel and an hermitage.³
* * *

Thus of Arthur I find no more written in books that been authorised,° neither more of the very certainty of his death heard I never read,¹ but thus was he led away in a ship wherein were three queens: that one was King Arthur's sister, Queen Morgan la Fée, the t'other² was the Queen of North Wales, and the third was the Queen of the Waste Lands.

* * *

Now more of the death of King Arthur could I never find but that these ladies brought him to his burials,³ and such one was buried there that the hermit bore witness that sometimes was Bishop of Canterbury.° But yet the hermit knew not in certain that he was verily the body of King Arthur, for this tale Sir Bedivere, a Knight of the Table Round, made it to be written. Yet some men say in many parts of England that King Arthur is not dead, but had by the will of our Lord Jesu into another place. And men say that he shall come again and he shall win the Holy Cross. Yet I will not say that it shall be so, but rather I will say, Here in this world he changed his life. And many men say that there is written upon his tomb this verse: Hic iacet Arthurus, rex quondam, rexque futurus.¹ (...)'     1469-70 
        
° it seemed to him
¹ again
² lapping water and dark waves
³ with my
° sword belt
¹ near
² waited
³ they sat themselves down
° Legendary island of 'earthly paradise'
¹ walked through the forest
² old copses or thickets
³ Sir Bedivere meets the hermit formerly bishop of Canterbury, who tells the knight of the arrival of ladies the previous night who brought with them a corpse and asked that it be buried. Sir Bedivere cries out that the corpse is that of King Arthur and solemnly vows to spend the rest of his life as a hermit in the chapel to be near the King. (This passage was omitted in the NA).
° trustworthy
¹ never heard tell
²  the second
³ grave
° the hermit, formerly Bishop of Canterbury, bore witness
¹ Here lies Arthur, who was once king and will be king again.
__

Text intro © Mirino. Illustrations by Aubrey Bearsley (1872-1898) from La Mort d'Arthur, by Sir Thomas Malory. Exerpt of Morte Darthur and biography source- The Norton Anthology, English Literature, volume one, with thanks. September, 2012.

Scottish myths 19


The secret rooms

Glamis Castle is in Glamis, Angus, north of Edinburgh. It has been the home of the Lyon family since the 14th century, but most of the existing Glamis Castle with its conte de fées turrets dates from the 17th century.
It was the birth place of Princess Margaret, the second daughter of the Queen Mother.

Shakespeare's Macbeth is Thane of Glamis, before becoming Thane of Cawdor, then King of Scotland. Historically however, there is no connection between the real King Macbeth and Glamis Castle.

There are many legends and ghost stories regarding this fine castle. One of those recorded is of the Monster of Glamis, a terribly deformed child of the family whose parents apparently preferred to have it locked away in secret rooms, the doors of which were finally bricked up after the 'monster' had died.
Another version is that to each generation of the family was born a vampire child, and each one was successively walled up, again in a secret room.

It's also said that in a bid to discover the secret suite, sheets or towels were hung from all the windows of every room of the castle. Yet from the outside there were several windows without sheets, the rooms of which could never be found.

There is also the historically true story of the Ogilvies. Somewhere within the thick walled castle allegedly exists the room of sculls. The Ogilvie family, seeking refuge from their enemies, the Linsays, were also walled up in such a room where they died of starvation.

Alexander Lindsay, the fourth Earl of Crawford, otherwise identified as Alexander Lyon, second Lord Glamis, was familiarly known as Earl Beardie. He was reputed to have been 'a thoroughly wicked laird'. Legend has it that during a card game with acquaintances, he was losing badly. It happened to be the Sabbath, and his friends tried to persuade him to stop playing, but Beardie grew so angry that he swore he would continue to play until doomsday, or even with the Devil himself.

The oath was enough to cause the apparition of a stranger who immediately dismissed Beardie's acquaintances, sat down opposite the Earl, and calmly dealt out the cards.

This is also thought to have taken place in a secret room, where, out of time, one imagines the Earl of Crawford is still situated, condemned to play cards with the devil, until the day of judgement.


Scottish myths 20
Scottish myths 18

Retelling © Mirino, (from various sources including Scotland Myths and Legends, Beryl Beare). With thanks also to those concerned for the use of the photographs of Glamis Castle. September, 2012

Mary-Jane




On a hillock of plantain
Sits sleepy, dreamy Mary-Jane
While dandelion seeds drift away
And twilight passes into day.
What time it is, or where it goes
She never cares, nor ever knows.

*

 Sur une butte de plantain
Rêve un tout petit lapin
Lors les grains s'envolent aux alentours
Les crépuscules annoncent les jours
Mais où va le temps, et d'où il vient
Le petit lapin n'en sait rien.
__

Doggerel and image © Mirino, September, 2012