Mariage



Récemment en plusieurs villes de France ont eu lieu des manifestations contre le projet de loi du gouvernement socialiste qui permettrait le mariage des homosexuels en leur accordant aussi le droit d'adopter des enfants. On parle de plus de 100,000 démonstrateurs.

Certains auraient une tendance d'intérpreter à tort cette démarche comme une manifestation homophobe.

Comme on le sait, sexe détermination est gouvernée génétiquement.
En 1905 on a découvert que les hommes ont XY chromosomes tandis que les femmes ont XX chromosomes. Mais il se peut que la différence soit déterminée par davantage de subtilité. En tous cas ce ne devrait pas être étonnant si parfois on est doté d'un certain mélange chromosomique qui provoque une condition dérivée.
Dans ce cas, criminaliser une telle condition comme font certains intégristes des religions archaïques, est totalement absurde, irréligieux d'ailleurs, intolérant et barbare. Essentiellement nous sommes ce que nous sommes selon les donnés de la nature.

De même que des parents qui ont du mal à accepter une telle condition chez un de leurs enfants, seraient aussi insensibles, irresponsables et même dépourvus d'amour. 
Généralement les homosexuels possèdent une sensibilité esthétique et un sens d'objectivité plus développés que les gens soi-disant normaux. Les premiers ont donc souvent des atouts pour faire face à la vie, à certaines conditions primordiales.

C'est essentiel qu'ils ou qu'elles soient bien dans leur peau. Ce ne peut pas être le cas lorsque ils sont mal aimés, mal compris ou même parfois rejetés pendant leur jeunesse, lorsque leurs parents réagissent de manière négative et donc irréfléchie à cause de leur tendance inattendue dès qu'elle devienne apparente. C'est justement l'attitude des parents qui détermine le comportement et la capacité des enfants pour qu'ils puissent assumer leur vie dignement et pleinement.

Aujourd'hui un homme et une femme qui s'aiment et qui veulent faire leur vie ensemble, n'ont aucune impression qu'ils vivent 'dans le péché' lorsqu'ils décident de ne pas se marier officiellement. C'est devenu donc un choix légitime. Ils sont d'autant libres d'avoir des enfants sans que la société leur pointe un doigt accusateur. C'est une liberté donc acceptée, aucunement négative, car de préférence certaines situations justement le préconisent.

Le mariage officiel demandé par les homosexuels c'est bien une autre question, surtout s'il n'y a aucune raison légitime ou sociale pour qu'on l'exige. La volonté d'un gouvernement d'accorder aux homosexuels ce droit, y compris le droit d'adopter des enfants, est donc autant plus suspecte et irresponsable sous ces circonstances.

Cette volonté semble être fondée sur des idéologies socialistes dénaturées et irréalistes. L'une est de miner la famille classique, celle qui selon Honoré de Balzac, par exemple, sera toujours la base des sociétés. Une autre c'est de miner la religion en donnant priorité à la laïcité devenue elle-même quasi une religion en soi. Une autre est fondé sur l'objectif de modeler la société selon un besoin idéologique préconçu. Le besoin essentiel c'est de faire valoir davantage l'Etat. C'est donc l'Etat qui décide pour les parents. C'est l'Etat donc qui éduque (ou conditionne doucement) les enfants, qui leur montre le juste chemin social, la bonne manière d'être et de penser, en n'entamant jamais sur ce qui est considéré à leurs yeux 'politiquement correct'. Mais c'est aussi et surtout une manière subversive d'essayer de perpétuer le socialisme.

La loi proposée pour le mariage des homosexuels en leur donnant aussi le droit d'adopter les enfants, fait parti des projets donc du façonnage de la société selon ces 'besoins sociaux.' D'une certaine manière on pourrait avancer que ces 'homosexuels demandeurs' sont en train d'être exploités par les idéologues 'arracheurs des enfants de l'influence familiales,' pour se référer à la volonté exprimée ouvertement par Monsieur Peillon, ministre de l'Education nationale, comme un bon exemple. 

Mais essayons de considérer les choses avec davantage de discernement et perspicacité. Beaucoup d'homosexuels, ceux qui sont 'bien dans leur peau' justement, sont absolument contre ce projet de loi. Ce fait est déjà une révélation importante et remarquable en soi.
Pourquoi donc, quand le mariage n'est plus une obligation sociale pour un homme et une femme qui s'aiment, certains homosexuels non seulement l'exigent, mais ils réclament aussi le droit d'adopter les enfants?

La réponse semble être assez évidente. Ceux qui exigent ces droits ne seraient-ils pas ceux qui demandent de l'Etat d'être acceptés voire normalisés? Ceux qui semblent vouloir se tourner vers l'Etat pour combler un manque d'amour, d'acceptation et de compréhension essentiel, manque qui datent de leur propre jeunesse? Mais le plus souvent, quand le mal est déjà fait, il s'agit d'une triste illusion. Une illusion exploitée de manière irresponsable par un Etat dont l'objectif est de miner la valeur essentielle de la famille naturelle et ce qu'elle représente. Car malgré tout ce que l'on aimerait faire pour ces personnes manifestement désorientées, qui cherchent en somme à être acceptés, et surtout à être aimés et peut-être normalisés par un Etat parrain, le moule est déjà fait, et malheureusement rien ne peut le changer.

Que ces personnes exigent aussi le droit d'adopter les enfants, serait encore moins souhaitable, car non seulement il y a un risque que de tels enfants soient exploités, principalement pour faire partie de cette procédure de 'normalisation', mais il y a aussi un réel risque que ces enfants adoptés développent une tendance homosexuelle eux ou elles-mêmes. D'ailleurs cette question a déjà été étudiée en Angleterre, et statistiquement les résultats prouvent que c'est bien le cas. Ce serait plutôt logique, car les parents adoptifs auraient établi l'exemple et la norme à suivre pour les enfants qu'ils ont adoptés.

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Cette deuxième partie sur le même sujet était écrite ailleurs. Au lieu d'essayer de tricoter les deux parties ensembles, c'est peut-être préférable de les poster telles qu'elles sont. S'il y a des répétitions donc, ce serait pour cette raison.

Malgré le fait qu'il y a une nette chute de mariages hétérosexuels, il semble curieux donc que même doté du PACS (Pacte Civil de Solidarité) il y a des homosexuels et lesbiennes qui réclament toujours le droit de se marier officiellement. Ceci en soit n'a pas trop d'importance si en obtenant ce droit de mariage officiel, leurs besoins seraient assez comblés.
Mais lorsque par la suite ils veulent adopter des enfants, une autre question, bien plus lourde de conséquences se pose.

Selon la disposition, ou la tendance politique, de certains psychanalystes, il n'y a aucun problème, tant que l'amour règne. Mais en lisant leurs opinions, pour la plupart peu profondes, on est loin d'être convaincu.
Par contre il y a des statistiques disponibles d'études sérieuses sur le sujet qui démontrent que l'adoption des enfants par des couples du même sexe peuvent provoquer des problèmes irréversibles psychologiques et donc physiques chez ces enfants. Une étude récente en Angleterre a révélée qu'un pourcentage trop important des enfants adoptés par ces couples deviennent par la suite homosexuels eux-mêmes.

On n'a pas besoin d'être psychanalyste pour comprendre la raison d'une telle conséquence, surtout si on admet que la psychologie est essentiellement fondée sur la logique.

Naturellement les très jeunes enfants s'indéntifient avec leurs parents, qu'ils soient adoptés ou non. Les parents donc établissent la norme qui a forcément une influence primordiale sur le formation et développement de l'enfant.

Si donc l'enfant a des parents du même sexe, et si ces parents eux aussi veulent afficher leur responsabilité parentale comme tout à fait normale, naturelle et 'moderne', l'enfant ne peut qu'accepter la situation tout bonnement comme telle.

Il n'y a donc aucune raison pour que ce jeune enfant croie que ses parents représentent l'exception de la règle. D'ailleurs c'est plutôt probable qu'il ou qu'elle ne veuille pas l'admettre, de même que ses parents adoptifs ne veulent pas trop semer de tels graines du doute.

Mais en grandissant, naturellement l'enfant commencerait à poser les questions, non seulement vis à vis de ses parents adoptifs, mais aussi vis à vis de lui ou d'elle-même, aussi à propos de ses propres origines.
Si les parents adoptifs n'ont pas été aussi intègres qu'ils auraient du être à propos de leur condition particulière, l'enfant pourrait avoir le sentiment d'être trahi. Il pourrait avoir un problème important d'identité et de comportement. Si pour lui ou pour elle, aimer quelqu'un de son propre sexe est normal, il n'y aurait aucune raison d'essayer de freiner la moindre tendance homosexuelle qui pourrait par la suite se développer chez lui ou chez elle. Mais cet enfant trahi aurait en tous cas du mal à s'adapter á la réalité commune.

On n'a pas besoin non plus d'être religieux pour croire que le mariage- ou même l'union non officielle- entre un homme et une femme est essentiellement sacré quand le fruit de cette union sont les enfants. Ceci malgré toutes les conséquences, l'histoire, et la durée d'une telle union. Car lorsque un enfant est conçu et né, il n'y a jamais de hasard.
Mais on ne peut pas facilement appliquer cette réalité naturelle, voire universelle, à deux personnes du même sexe qui adoptent un enfant.

C'est une absurde illusion de se persuader que de telles indulgences condescendantes et pontifes font parti du 'progrès'. Le progrès n'est jamais déterminé pas des dérivations anormales, ou par les lois fabriquées sciemment pour donner davantage de pouvoir à l'Etat, au détriment de la société et des principes fondamentaux de la civilisation.

Les enfants représentent l'avenir. Tant que l'on peut leur donner le meilleur disponible possible, on doit continuer à le faire. Telles dérivations pour satisfaire- ou un égocentrisme, ou les caprices, ou les complexes des uns et des autres, ou les besoins politiques irresponsables et irréfléchis, ne contribuent en aucune manière au meilleur que l'on puisse donner aux enfants.

Ceux qui prétendent pouvoir pervertir l'ordre des choses, de changer les règles essentielles desquelles a évolué la civilisation depuis la nuit des temps, ne sont pas dignes de leur responsabilité. Ils se prennent pour des dieux, sans avoir la moindre qualité divine. Ce qui les range d'ailleurs plutôt dans l'autre camp.
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Aujourd'hui, dimanche 16 décembre, en plusieures villes de France,  ceux qui font leur démonstration en faveur du mariage 'gay' et le droit de ces derniers d'adopter des enfants, utilisent (évidemment) le slogan mensonger socialiste 'l'égalité pour tous maintenant.'

On l'avait déjà souligné: depuis la Révolution Française on n'a jamais pu arriver à réaliser ce rêve utopique des moins privilégiés pour obtenir l'égalité, car bien évidemment, elle est carrément irréalisable.

Par contre on peut, et on devrait faire en sorte que chaque enfant ait une chance égale à réussir autant que sa propre capacité le permettre.
On peut, et on devrait faire en sorte que chaque enfant ait une chance égale de grandir dans les meilleures conditions possibles : aimé(e) par ses propres parents naturels, ou aimé(e) par un père et une mère.

D'exhorter 'l'égalité pour tous' n'a autrement aucun sens. C'est incohérent, mensonger et essentiellement contre-nature.
Personne n'est née égale, car c'est génétiquement, géographiquement, culturellement, socialement et économiquement impossible. Si ce n'était pas le cas le monde serait bien moins intéressant, bien plus morne, et même cauchemardesque.
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Text and artwork © Mirino (PW) illustration from Alphonso's Dream, (by Anthony Roberts). November, 2012

2 comments:

foilogic said...

Par l'institution du mariage, notre civilisation reconnaît la complémentarité des deux sexes constitutifs de l'humanité, elle honore la vertu féconde de leur union nécessaire à l'espèce humaine:

La finalité des organes génitaux, c'est la reproduction.

Les homos parlent d'égalité comme si l'imitation était l'égale de l'authenticité, donc comme si l'authenticité ne valait pas mieux que la contrefaçon; comme si, pour un enfant, la véritable mixité des parents était équivalente à la privation d'un des deux sexes; comme si renier son corps biologique était égal au respect de la réalité, comme si la mauvaise foi était égale à la bonne foi.

On ne peut pas se prétendre de bonne foi quand on vit en contradiction avec sa propre vérité biologique, puisque cela revient à se contredire soi-même.

Les enfants ont besoin d'authenticité, et non pas qu'on les trompe en imitant une personne du sexe qu'on n'a pas.

http://foilogic.voila.net/mariage.adoption.homosexuels.html

Mirino said...

@foilogic
Merci pour votre contribution précise et bien observée.