Hamza

 

















Bachar el-Assad doit être bien naïf s'il pensait que le peuple syrien allait gober son 'amnistie'. Et ceci peu de temps après que le corps tuméfié du jeune Hamza al-Khatib de 13 ans a été rendu à sa famille, après un mois de détention et de torture affreuse.

Naturellement Hamza devient l'icône de la révolution. "Nous sommes tous des Hamza al-Khatib".  (FB en anglais).

Il a été arrêté le 29 avril à Deraa par les services de sécurité syriens. Son crime- d'avoir chanté avec d'autres manifestants quelques paroles contre le régime.
Le 27 mai, un mois plus tard, on contacte sa mère pour lui demander de venir chercher le corps.

L'état du corps montre clairement le traitement abominable que le jeune garçon a subi. Une vidéo sur Youtube montre la violence: visage tuméfié, violacé, son corps marqué partout par des brûlures de cigarettes et des traces de balles tirées à bout portant. Il avait aussi le coup cassé. Avant de le tuer ils ont même coupé son sexe.

Bachar el-Assad fait semblant d'ouvrir une enquête, mais la télévision pro-régime Al Dunia a montré une entrevue avec le Dr. Akram al-Shaar, de l'hôpital militaire Tishreen, à Damas. Le Docteur déclare avoir supervisé l'autopsie de Hamza et qu'il n'y avait 'aucune trace' de torture. Selon lui l'état du cadavre serait causé par la longue période d'attente entre le décès et le tournage de la vidéo, faite juste avant que le corps ne soit restitué à la famille.
Mais la question évidente à lui poser aurait été alors- si c'était le cas pourquoi avoir tant attendu avant de rendre disponible le corps du jeune garçon à sa famille?

Si Assad veut montrer ce qui reste de sa 'bonne foi', il pourrait commencer par arrêter ce Docteur Akram al-Shaar qui- soit doit être totalement incompétent, soit doit avoir un problème sérieux de vue.

Manifestement Assad vit totalement dans le passé. Il ne se rend pas compte de la puissance de la communication. Il imagine qu'il peut continuer à faire semblant, ou comme il veut, et que le monde l'acceptera sans poser des questions. Mais le monde est bien informé, aussi par le peuple syrien même. Internet, Facebook, Youtube, Twitter, etc., sont les armes bien plus efficaces que les armes lourdes de l'armée et les carabines des tireurs d'élites syriens.

Pour essayer de contrer la communication d'information anti-régime, on recourt aux tactiques diaboliques. Feraient-elles donc partie de 'l'enquête d'Assad'?
Le père d'Hamza a été arrêté par la police secrète. Selon son épouse il doit accuser publiquement les salafistes pour avoir torturé et tué son fils. Assad, qui a constamment besoin de boucs émissaires afin d'essayer de se cacher derrière les mensonges, avait toujours accusé ces derniers pour l'incitation les soulèvements syriens.
(Et le silence de l'ONU à l'égard du comportement du régime syrien est assourdissant).
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Text by Mirino. Source- Le Figaro, with thanks. Images from Facebook. June 3rd, 2011

2 comments:

Unknown said...

Nel lungo corso della storia, non siamo mai riusciti ad apprendere la sensazione di sdegno di fronte alle violenze, al Male assoluto, all'idiozia del potere esercitato con arroganza,... così tanto, da trattenerci ad esercitare nuovamente simili sciempieggiani. E ciò è molto desolante.

Mirino said...

@Saamaya
Per fermare la violenza occorre difendersi. A volte, anche secondo la storia, non c'è altra scelta.
In questo caso i siriani saranno obbligati di sconfiggere il regime. Ora è la sola soluzione. Assad ed i suoi accoliti sono passati tutti i limiti. Mai il popolo lo perdonerà.

Mi chiede perché 50,000 manifestanti si permettano di essere sparati come i conigli. Sono in grado di dare una buona lezione ai tiratori scelti. Meglio questo che lasciare morire molti civili per nulla.

E il silenzio dell'ONU è sempre più assordante..