Opinion
On aurait préféré se concentrer sur un autre sujet plus intéressant, mais on revient tout naturellement à cette situation insensée, peut-être aussi dans un effort de rester sain..
L'ironie est que les syndicats auraient bien plus à gagner actuellement, exerçant la responsabilité, en arrêtant leur mouvement, que de continuer à tout prix jusqu'au point de risquer de perdre leur raison d'être.
Vexés, ils considèrent qu'ils ne peuvent pas reculer. Ils veulent un autre 'Mai 68'. Mais les temps ont changé, même si certains patrons de syndicats semblent être toujours coincés 42 ans en arrière. Ce n'est certainement plus le 'Flower Power' printemps de la France.
On ne va pas gagner la partie non plus en rendant encore pire la situation économique. Si davantage de petites entreprises font faillite en conséquence, il y aura forcément davantage de chômage- ce qui rendrait tous les problèmes, y compris celui des retraites, encore plus graves.
Le gouvernement est censé faire des réformes jugées nécessaires pour garantir l'avenir des français. C'est une responsabilité qu'il assume, évidemment, de manière sérieuse. Il ne cherche pas donc à gagner des concours de popularité en les faisant, mais il est clair que les syndicats veulent déformer le principe et la vérité de cette réforme de la retraite votée par le gouvernement et le Sénat, pour faire peur aux français, y compris les jeunes aussi pour lesquels cette reforme est justement conçue.
Quand on lit sur les pancartes de ces braves manifestants, des subtilités comme "Casse-toi pauvre con", on a plutôt l'impression que cette minorité devient un amas hors de contrôle. Il ne viendra jamais à l'esprit de cette personne grossière qu'il est en train d'insulter la France entière, une majorité silencieuse qui respecte les principes de la démocratie.
Là ils traversent non seulement la ligne de l'illégalité, mais aussi celle de la folie haineuse. Là ils sont avec les voyous et les criminels. Protégés par les syndicats, ils sont convaincus qu'ils peuvent tout faire impunément. Mais cette ligne représente aussi celle de la sécurité nationale.
On lit aujourd'hui sur une pancarte d'un jeune: "Je ne veux pas perdre ma vie à essayer de la gagner".. Voilà une autre phrase dépourvue de sens, qui va justement de pair avec ces manifestations. Autant dire encore- "Je ne veux pas vivre"..
Pour se faire valoir il faut d'abord avoir quelque chose de positive pour le mériter. Peut-on affirmer qu'il y a quoi que ce soit de positif et de méritant derrière ces manifestations? Est qu'il y a quelqu'un parmi tous ces démonstrateurs- un autre Robespierre (préférablement plus sain) qui rayonne d'intelligence et de qualités positives méritantes? Y-a-t'il une personnage en mesure de garantir un avenir glorieux pour la France?
C'est certain qu'il y a ceux qui ne seront pas d'accord avec de telles opinions, mais ce serait d'autant plus intéressant qu'ils se manifestent, pas seulement dans les rues, mais aussi en exprimant leurs opinions honnêtement pour permettre à la majorité de mieux comprendre leurs revendications, pourquoi ils manifestent, et surtout les 'jeunes', pour qui cette réforme devrait au contraire mieux rassurer.
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Text by Mirino. Images AFP, with thanks. October, 2010
2 comments:
Reporté par Slate.fr , selon Michael Baxter, un journaliste Britannique pour Investment and Business News, la situation des retraites serait bien plus grave pour les Britanniques que pour les Français, mais étant donné les résultats d'un nouveau sondage, deux-tiers des employés britanniques ne soutiendraient pas les syndicats britanniques.
Selon le Financial Times, "Ils ne semblent pas se rendre compte de la gravité de leur situation. (...) La proposition d'élever l'âge de la retraite de 60 à 62 ans est une réforme extrêmement tiède. (...) Et pourtant, elle pousse trop des manifestants dans la rue." Le FT conclut "Qu'il faut peut-être une crise fiscale bénigne pour convaincre les français que, comme l'a dit Margaret Thatcher un jour, "Il n'y a pas d'autre alternative".
Pour The Economist (...) 'les chiffres des manifestants ont beau être impressionnants, mais les grèves sont vouées à l'échec car "la majorité silencieuse semble savoir que démographie et économie rendent la réforme des retraites inévitable". Son verdict est justifié par un sondage Ifop-Dimanche Ouest France. 70% des français considèrent la reforme comme "responsable vis-à-vis des générations futures".
Ce matin un membre de l'opposition admet enfin "qu'il faut allonger la période de cotisation pour les retraites. Dire aux français le contraire est leur mentir."
Après toutes ces manifestations qui ont coûté la France bien des milliards, on commence enfin à avouer la vérité. Mais selon lui, il faut un système fiscal plus 'juste'- et donc on revient à leur vieille recette préférée- qu'il faut taxer encore plus les riches.
Le problème, comme on a vu avec ce vieux rocker, légende vivante adorée, c'est que lorsque les riches sont taxés de plus de la moitié de ce qu'ils gagnent, ils vont partir vivre ailleurs où ils sont mieux traités, comme c'était bien le cas avec lui. C'est sensé. D'ailleurs si, depuis on a lâché plus les rênes en France à cet égard- ainsi permettant qu'il revienne- c'est probable qu'à l'autre extrême ceux qui gagnent relativement peu, sont plus épargnés fiscalement en France qu'ailleurs.
Ces derniers temps les media n'ont pas cessé de fournir des chiffres de sondages incohérents, comme 'deux sur trois français soutiennent la grève'. Comment serait-il possible que 44,000,000 français soutiennent un mouvement syndical irresponsable et injustifié de quelques mille frustrés de l'opposition et au de là?
Au moins pour trois jours certains media prétendaient que les policiers étaient les casseurs, avant d'avouer finalement et tout doucement qu'ils étaient des voyous de l'extrême gauche.
On avait espéré que parmi ceux qui manifestaient dans les rues il y auraient certains avec un argument intelligent à partager. Que si 'deux tiers' de la population française soutiendraient les revendications des syndicats, tous moyens seraient bons à utiliser pour influencer le 'dernier tiers', y compris le modeste 'Viewfinder'.
Manifestement ce n'était pas le cas. Devons nous donc en conclure qu'il n'y a qu'un vide total au fond de ce mouvement syndical qui coûte beaucoup trop pour absolument rien?
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