La jeunesse éternelle 2


Opinione 
Peut-être devrait-on retourner à ce sujet, cette situation insensée française. Une 'guerre' entre les syndicats- organisations qui semblent dépourvus d'une capacité de proposer quoi que ce soi de constructif pour résoudre un problème de manière  responsable- et un gouvernement élu défendant une réforme jugée obligatoire et juste.
On commence ceci devant la télé, le 17 octobre. Il parait que 10 français ont protesté contre cette réforme de la retraite devant l'ambassade française au Canada. Manifestation impressionnante de solidarité dans un pays où l'âge de la retraite commence normalement à 65 ans et où, même à cet âge, elle n'est pas obligatoire.

Comme les chiffres des manifestants établis par les syndicats, contre ceux établis officiellement, semblent importants pour les uns et les autres, analysons les choses plus radicalement.

Au 1° Janvier 2010, la population de la République française était calculée d'être 65,447,374 de personnes dont 62,793,432 vivent en France métropolitaine. 2,653,942 de français vivent ailleurs dans les départements et territoires français.
Si la 'majorité silencieuse' prend le chiffre des démonstrateurs des syndicats au sérieux donc, ce qui serait déjà indulgent de sa part- par exemple qu'au lieu du chiffre officiel de 800,000, ils acceptent qu'il y avait même jusqu'à 4,000,000 de manifestants dans les rues. Prenant uniquement les français qui vivent en France métropolitaine, ce chiffre, accordé généreusement aux syndicats, ne représente qu'un peu plus de 6% de cette population. Si la responsabilité d'un gouvernement élu est aussi censé être à l'écoute de ceux qui ne manifestent pas et doivent en plus subir les conséquences négatives, imposées de manière anarchique par des organisations qui ainsi abusent de leur pouvoir, il est clair que même si un gouvernement aimerait faire plaisir à ceux qui ne le méritent point, il n'a aucun autre choix que de continuer à assumer ce qu'il estime être sa responsabilité pour laquelle il a été élu.

Ces genres de démonstrations sont aussi gonflées par des sans-papiers qui, grâce aux syndicats, sont convaincus que leur régularisation est déjà un droit acquis. (Si d'ailleurs c'était le cas pourquoi ils doivent manifester?). Encore pire, elles sont gonflées par des élèves y compris les mineurs, ainsi entraînés dans la folie. Ils semblent tous être déjà conditionnés à croire que l'Etat a la responsabilité du bien-être de leur vie entière. Comment ces 'jeunes' peuvent-ils être déjà si préoccupés par une éventualité tellement distante, mais pour laquelle, ironiquement, cette reforme est progettée à garantir? 
Il y a parmi eux aussi des casseurs, comme toujours d'ailleurs, et si cette pauvre mère avait davantage d'influence sur le comportement de son fils, qu'elle semble vouloir assumer avec les media, en montrant sur son mobile l'image triste de son enfant sérieusement blessé, il ne se trouverait jamais dans cet état douloureux en premier lieu.

Sur l'autre côté, en prenant de tels risques pour agir contre une réforme conçue pour son propre bien si loin dans son avenir, aurait pu être encore plus fatal. Et si depuis, ce garçon a appris quelque chose, il comprendrait que son action irresponsable va déterminer le reste de sa vie, surtout s'il perd un œil. Se sacrifier pour une cause noble et juste, est une chose, mais le faire pour une telle bêtise flambante, attisée par des syndicats et une opposition qui semblent plus que jamais déraillés, en est une autre.
Inutile d'ajouter qu'il vaut mieux être là pour bénéficier de ses années de retraite, que de se sacrifier avant d'avoir même choisi sa profession ou comment on aimerait vivre sa vie, que la nature et le destin lui ont généreusement accordé.
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Text by Mirino. Top photo © Olivier Coret (fedephoto.com) 2nd photo by AFP, with many thanks. October 2010 

2 comments:

Mirino said...

En fait l'écart des chiffres avancés par les syndicats et la police pour la dernière manifestation du 16 Octobre représente un ratio de 3,63. Pour calculer le moyen le plus près de la réalité on n'a qu'ajouter celui de la police (825,000) à celui des syndicats (3,000,000) = 3,825,000 et diviser par 2 = 1,912,500.
Disons un total de 2,000,000 pour donner l'avantage du doute aux syndicats. C'est à dire un peu moins de 3.2% de la population des français en France métropolitaine.

(Si donc 60,000,000 de français décidaient de manifester leur colère contre les syndicats et leurs acolytes, ce serait quand même matière à réflexion considérable pour ces derniers. Mais la vérité est que cette 'majorité silencieuse' a des choses plus intéressantes et productives à faire que de se balader dans les rues avec des pancartes, empêcher les autres à travailler ou à voyager, sinon détruire leur biens).

Max said...

Quand les syndicats travers la ligne de l'illégalité, incommodant sérieusement tout le public dans un effort désespéré de rendre plus impopulaire un gouvernement élu, ils perdent ce qu'il reste de leur crédibilité. Ils se joignent aux rangs des voyous, en sabotant leur propre cause, qu'elle soit valide ou non.