Bad air




Dans leur élan paradoxal de prétendre à remédier les nombreux problèmes français, les socialistes, incarnés surtout par François Hollande, font systématiquement l'inverse de ce qu'ils devraient faire, idéologie oblige. Ceci a été le statu quo depuis l'élection de F. Hollande. Son élection même est un paradoxe qui semble indiquer que la maladie avait déjà frappé la France si elle est capable d'élire un tel tartuffe aussi incapable.
Réputé pour être un des plus mauvais Présidents français, sinon le plus mauvais Président dans l'histoire de la France, il se comporte néanmoins comme s'il était la réincarnation même du Roi Soleil.

Pour relancer l'économie il commence son mandat par pénaliser financièrement les entreprises et par dénigrer le patronat, et ceci en pleine crise économique. Par pure demagogie, entouré par les ministres riches, soigneusement choisis, parfois des millionnaires et même des multimillionaires, il declare publiquement de ne pas aimer les riches. Il provoque donc une scission sociale inouïe, comme si une telle division fût partie essentielle de son programme politique.

Au lieu d'améliorer l'Education Nationale, il la rend pire en imposant des mesures extravagantes, inutiles, superficielles et idéologiques, tout en négligiant les problèmes radicaux, comme faire en sorte que les élèves puissent compter, lire et écrire.

Pour prétendre remédier les problèmes de sécurité, de pollution et de l'inconfort sonore à Paris, par exemple, les socialistes comptent imposer des zones où on ne peut pas rouler à plus de 30 km/h, et parfois 20 km/h en voiture. Dans ce bassin naturel fameux pour ses concentrations d'air pollué, c'est une mesure totalement incohérente.
Circuler aussi lentement à Paris, forcément en deuxième ou troisième vitesse, créera bien plus de pollution, de congestion et donc de l'inconfort sonore.
Une solution bien plus réaliste aurait été d'investir dans les parkings modernes à l'extérieur pour limiter aux particuliers l'accès à la capitale en les obligeant d'utiliser un service public propre, pratique et efficace.

Puis récemment ils n'ont trouvé rien de plus constructif à faire que de chasser des touristes modestes. C'était à anticiper, car si on veut gagner un peu d'argent grâce à ses propre biens, ses propres efforts et à ses propres risques, il faut avoir le plein aval du gouvernement, surtout un gouvernement socialiste.
Pourtant dans le cas de Airbnb, au moins pour commencer, il aurait fallu être flexible, utiliser un minimum de bon sens, et de faire confiance, ou faire mine de faire confiance.

Qui parmi ces touristes peut séjourner dans les meilleurs hôtels? La plupart n'ont pas les moyens de séjourner dans un hôtel point. Airbnb était un moyen, aussi en France, de résoudre le problème et de faire croître le tourisme sur lequel la France largement dépend économiquement.

Mais au lieu d'encourager cette initiative en France, l'Etat actuel semble vouloir la tuer.
Pour que ça marche, la simplicité ainsi que les bas prix étaient primordiaux. S'il y a trop de bureaucratie, si les prix dépassent un certain niveau, c'est logique que les touristes vont séjourner ailleurs. Pour un Américain, séjourner en Italie au lieu de la France, serait géographiquement quasi la même chose, mais encore plus agréable si les prix sont généralement bien plus abordables. Comment voulez vous qu'un touriste se sente bien accueilli dans un pays dont le gouvernement tient à le taxer même avant qu'il arrive, et qui pénalise un propriétaire qui tente d'arrondir ses fins du mois pour pouvoir payer ses charges excessives?

Airbnb est très concurrentiel. Les prix sont obligatoirement bas. D'ailleurs il y a toujours une limite déterminée par ce que l'on a à offrir. Basculer cette limite, décourager les propriétaires et surtout les touristes par des considérations à côté de la plaque, est aussi une autre forme de suicide économique.
Que les propriétaires soient découragés par ce qui risque à l'avenir de devenir une chasse obsédée, est déjà évident. Les conséquences seront plutôt négatives pour le tourisme français donc aussi pour l'Etat.
Puis on semble être bien moins zélé à l'égard des immigrants clandestins (futurs votants des socialistes selon la manière gauche de raisonner) qu'à l'égard des touristes, au détriment des petits commerçants qui dépendent surtout sur ces derniers pour survivre.

Mais les socialistes brillent à détruire tout ce qu'ils touchent. On dirait que leur objectif est de répandre la médiocrité et la pauvreté de manière générale et au plus vite. Pour le mettre en œuvre donc ils imposent des mesures contre productives de manière quasi tyrannique. La soi-disant réforme de l'Education Nationale est essentiellement un très bon exemple.
Manifestement les socialistes n'ont rien de mieux à faire que de toucher de l'or pour le transformer en plomb.
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Text and image (with apologies) © Mirino. May, 2015

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