Mist


















Non, ceci ne sera pas une tentative d'écrire des pensées poétiques ou philosophiques pour exalter les phénomènes naturels qui parfois nous enchantent et inspirent. Mist fait partie d'une trilogie de constatations beaucoup moins inspirantes, mais elles aussi sont les phénomènes du temps.

L'ironie de notre époque où grâce aux moyens de communications de plus en plus sophistiqués rien ne devrait nous échapper dans l'immédiat, l'information est néanmoins assujettie à la partialité de certains média. Alors elle est politiquement manipulée, souvent floue ou voilée.

On remarque même chez nos propres enfants, ceux nés dans les années quatre-vingt, par exemple, une nette tendance à se méfier du mot "capitalisme", devenu  lourd de connotations néfastes par formatage des politiquement corrects. Ils se méfient des entreprises multinationales et de ce que l'on appelle "la mondialisation" que l'on présent comme monstrueuse, à moins qu'il ne s'agisse pas de football.
C'est vrai que la divinité considérée la plus puissante, surtout selon ceux qui l'adorent, a toujours été l'argent. Mais jamais on n'a été mieux protégé contre l'abus de ce pouvoir que par les lois aujourd'hui.

N'empêche que c'est toujours quasi naturel, sans doute aussi à cause du matraquage systématique des média intéressés, que trop de monde suive l'école de la pensée unique, et de même croire dans l'Utopie de demain vendue par les illuminés irrationnels et bornés.

Ceux mieux avisés sont déjà passés par là. On les traite de "réac" si jamais ils osent mettre en garde les nouvelles générations de crédules qui manifestement ignorent l'histoire ou feintent de l'ignorer. Car la vérité est autre, et les joueurs de flûte qui promettent l'Utopie aux acolytes naïfs, les amènent invariablement au pays de la Dystopie. Actuellement les français sont en train d'assister à ce voyage fatidique, transportés aux bas fonds hadèsiens par les socialistes aussi myopes qu'insouciants.

Les idées et les philosophies des économistes bien plus éclairés et voyants comme Adam Smith, par exemple, ne peuvent jamais être considérées idéologiques. Elles sont fondées sur la réalité qui inclue forcément celle de la nature humaine. Elles sont donc aussi valables et applicables aujourd'hui et seront sans doute aussi demain, qu'elles l'étaient au 18° siècle. D'ailleurs on voit très clairement aujourd'hui à quel point elles sont toujours valables.

Le principe fondamental est d'une logique ultra simple. Si on accorde la liberté à celui capable de réussir, sa réussite ne peut qu'engendrer positivement et de manière générale le bien être de tous ceux qui s'en intéressent directement. Elle contribue donc au progrès et à l'évolution positive de la société dans tous les égards.
Pour commencer avec un exemple modeste, tous les clients d'un boulanger local, artisan capable de faire du pain de qualité excellente à un prix moyen, bénéficient directement de sa réussite, comme tous ceux dans le monde entier qui ont acheté un iPad Apple ou un ordinateur Apple bénéficient directement de la technologie de l'œuvre géniale initiée par un autre individu qui s'appelait Steve Jobs, etc.

En termes d'éducation donc, si on freine les uns par égard mal fondé pour les autres, on arrive seulement à établir un niveau d'éducation médiocre. A la longue cette politique diminue systématiquement même le niveau de la médiocrité. Dans les pays totalitaires un tel freinage calculé de l'éducation est pratiqué surtout pour perpétuer l'autocratie du gouvernement en maintenant le peuple dans une quasi ignorance brumeuse. Les socialistes le pratiquent aussi, pour la cause fausse d'égalité, et voilée par une prétendue compassion, une volonté soi-disant moralisatrice de ne pas trop taxer ou décourager les jeunes élèves, ce qui veut dire de ne jamais encourager les capables au soi-disant détriment des incapables.

Rare est-il que les enfants des ministres socialistes soient aussi assujettis à une telle éducation forcément médiocre sinon pire. Car au fond ces idéologues ont un esprit élitiste bien plus important que ceux qu'ils accusent toujours d'élitisme. Puis c'est bien plus politiquement acceptable de ramasser une fortune personnelle, si on étale de manière convaincante son appartenance au club social, mais ceci à condition que l'on dissimule de manière irréprochable son hypocrisie, autrement elle risque de ternir "la bonne réputation" du club, comme on a trop bien vu depuis l'élection incroyable d'un tartuffe.
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Text and image © Mirino. July, 2014

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