Les 'sages' donc ont voté la loi. C'était à prévoir vu la majorité des socialistes au Sénat.
Aujourd'hui même, samedi 18 mai, la loi donnant droit aux homosexuels de se marier sera promulguée. Mais il n'y a personne dans les rues faisant la cabriole.
Harlem Désir exprime sa 'fierté' en tant que socialiste. F. Hollande a fait une allusion au 'courage' d'avoir 'réformé la société'...
Mais c'est là où ils révèlent leur jeu. Car un seul homme, ou même un gouvernement, n'a ni la capacité, ni le pouvoir et ni le droit de 'réformer' la société. Et lorsqu'un gouvernement impose une loi qui regarde directement la société, sans aucune considération à l'égard de la volonté de la dite société, un tel gouvernement joue dangereusement avec le feu.
Cette loi importe pour les socialistes plus que l'on imagine, car elle représente une pierre idéologique. Si la compétitivité (qui en somme est fondée sur la loi naturelle de la survie des plus forts) échappe complètement à la logique socialiste, conditionnée plutôt par l'égalitarisme, la volonté voire la possibilité de 'reformer' la société est pour eux une compensation très importante, sinon une considération primordiale.
Le socialiste français raisonne en chiffres. Actuellement il semble avoir une préférence pour le numéro six, pour quelque raison féerique.
Qu'importe si la France sombre dans les bas fonds de la misère économique tant que la majorité de la société française reste socialiste. Voilà le raisonnement rose.
Evidemment c'est un raisonnement faux. Aussi faux que l'idée qu'ils peuvent 'réformer' la société.
Curieusement la famille, qui pour les grands penseurs comme Honoré de Balzac 'sera toujours la base des sociétés,' a toujours représenté une menace pour le socialisme, car en tant que telle, surtout dans sa forme idéale, elle est hors de sa portée.
Même Vincent Peillon, ministre de l'Education Nationale exprimait une volonté 'd'arracher les enfants de l'influence de la famille'. Selon lui l'individuel ne peut pas se développer, sinon exister, sans l'Etat. Pour lui, même la Révolution Française n'est pas encore morte...
C'est plausible que la majorité de ces homosexuels qui font semblant d'être béatement comblé(e)s de joie par la bénédiction généreuse de l'Etat, soit assez fine et intelligente pour se rendre bien compte qu'elle est en train d'être exploitée.
Les socialistes n'ont jamais manifesté un tel intérêt à leur égard avant de prendre le pouvoir. Pourquoi? Parce que justement il n'y avait aucun intérêt à leur égard à ce moment-là.
Idéologiquement les socialistes aspirent à substituer petit à petit la famille avec l'Etat.
C'est un autre paradoxe amusant que malgré une opposition très importante- à ne jamais sous-estimer d'ailleurs- F. Hollande a investi tant d'effort à accorder le droit de se marier aux homosexuels, tout en évitant toujours, de se marier lui-même. Peut-être si F. Hollande était homosexuel, il serait plus incliné à célébrer légalement le mariage avec celui qui lui convenait le mieux. Mais comme il ne l'est pas, il n'a manifestement aucune envie d'officialiser sa relation avec sa concubine selon les principes classiques du mariage aussi vieux que la civilisation, sans trop considérer le protocole et le manque de respect envers le public en ce qui concerne le statut de la soi-disant 'Première Dame'. Tout comme il ne semble pas avoir eu aucun désir d'officialiser et de sécuriser correctement son union de famille auparavant avec Ségolène Royal.
N'est-ce pas aussi une forme de manifestation personnelle, un tel rejet du principe, de la valeur et de l'idéal de la famille?
En somme, comme cette loi légalisant les mariages gays est établie essentiellement pour satisfaire un besoin idéologique, il se peut que plus de mal que de bien en sera le produit. Lorsqu'on va contre la volonté d'une large partie de la société, sans l'accorder aucun droit ou possibilité de choix, tout comme lorsqu'on va contre la nature elle-même, il y a toujours une réaction naturelle relativement égale à l'ampleur de l'imposition d'une telle dérive. Et forcément c'est aussi dans l'ordre des choses, que l'on soit d'accord ou non.
La société n'aime aucunement que les politiciens se mêlent de ses affaires directement en prétendant pouvoir la 'réformer'.
Elle se réforme toute seule, ou plus exactement elle détermine sa propre évolution tout naturellement avec le temps, sans aucune aide ou imposition des illuminés qui devraient limiter leurs intérêts, efforts et préoccupations aux problèmes bien plus pressants car bien plus critiques. Problèmes pour lesquels ils ont été élus justement pour résoudre.
Car c'est aussi une question de temps. Si trop lourdement chargé et surtaxé le paquebot France coulait par conséquence, combien de mariage gays pourrait-on officialiser et célébrer gaiement sur le pont dans le temps disponible? On verra bien..
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Admettant que le socialisme français est plutôt une idéologie 'sans frontières', et qu'elle incarne la nécessité obligatoire de faire en sorte par tous les moyens qu'elle se perpétue, l'étape de légaliser les mariage entre les homosexuels aussi pour leur permettre d'adopter les enfants, fait partie du procès. C'est donc probable, malgré le déni de F. Hollande, que la PMA sera aussi légalisée. Logiquement 'le produit' augmentera les rangs socialistes pour la postérité.
Bientôt il y aura une loi établie donnant droit au vote aux étrangers, et non pas uniquement aux européens, bien entendu. C'est une autre étape importante partie du procès.
On parle aussi, ou on chuchote plutôt, de la possibilité de légaliser la polygamie, prétextant que les français sont censées respecter les mœurs des autres cultures résidant en France.
Même les enfants nés ailleurs donc, tant que leurs parents sont officiellement résidents français, joueront des avantages offerts par la sécurité sociale française déjà dangereusement surtaxée et endettée.
Lorsque de telles impositions sociales, entament sur la culture, les valeurs, l'économie et la sécurité d'une nation, et par extension de l'Europe entière, le peuple n'a pas le droit de les laisser passer. Mais actuellement l'opposition ne semble pas être trop consciente de ce qui est essentiellement en jeu. Elle attend comme si elle est déjà convaincue qu'elle aura de nouveau le pouvoir en 2017, mais c'est maintenant qu'il faut agir. Il ne faut pas laisser passer de telles lois qui vont contribuer sûrement au déclin irrévocable de la France.
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Text and artwork © Mirino (PW). Illustration from Alphonso's Dream, (un poem by Anthony Roberts). May, 2013
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