Song of Eurocrats




Sing a song of Eurocrats
A pocket full of cents,
A multitude of bureaucrats  
Were getting very tense,
Reams of paper had been written
On the price of Brussels-sprouts,
 Which caused some disagreements
And even angry shouts.

The technocrats were busy
  Planning where to go to eat,  
A few were vegetarians
Whilst others liked their meat,
This set off another argument
On where they all should go,
But such preoccupations
Were the daily status quo.

 The Baroness was in the garden
Gaping at a rose,
Van Rompuy ' writing poetry
Though maybe it was prose,
Barroso ' phoning Latsis
About the Greek State aid,
The full approved ten million
To him would soon be paid.

Sing a song of Eurocrats
A pocket full of cents,
The multitude of technocrats
Began to take offence,
Accused of earning fortunes
 For doing nothing much,  
They all stalked off home early
  Which proved that this was such. 




The above doggerel is also obviously a parody of the nursery rhyme Sing a song of sixpence, which dates back to the early 17th century. It's alleged to have originated from various sources including a line from Twelfth Night (c. 1602) by Shakespeare. All of the alleged origins are interesting, but none of them have ever been categorically proven.
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Parody and images © Mirino (with apologies to the august institution and its representatives). Lower vignette from High hopes.         March, 2014

Connivence



Dans Europe infondée, comme introduction j'ai fait allusion brièvement à l'abus de la justice en France, une soi-disant justice qui depuis huit mois a mis l'ancien Président de France, Nicolas Sarkozy, sur écoute, dans l'unique espoir de pouvoir trouver de quoi pour le disqualifier politiquement.
Depuis il semble de plus en plus évident que F. Hollande est personnellement impliqué dans cette affaire inouïe, un effort acharné d'empêcher l'ancien Président de revenir sur la scène politique. Mais une telle révélation impliquant le chef d'Etat n'étonnerait personne.

Lorsque F. Hollande, sous pression, a faiblement fait mine d'être garant de la justice, il a négligé de garantir le principe essentiel de l'impartialité de la justice. Mais manifestement il ne pouvait pas faire autrement, car c'est clair que la justice sous l'exécutif socialiste est grotesquement partisane. Par contre ce qu'il n'a pas omis dans son adresse en tant que garant du "bon fonctionnement" de la justice, était le principe de la présomption d'innocence. Malheureusement pour lui, mais certainement pas à son insu, c'est justement ce principe qui a été violé lorsqu'on a mis l'ancien Président sur écoute, car il n'y a aucune raison tangible, aucune évidence, pour l'accuser de quoi que ce soit. La présomption d'innocence aurait donc dû prévaloir au lieu d'avoir utilisé des moyens exceptionels employés plutôt pour contrer la grande criminalité ou le terrorisme, ainsi assurant la sécurité de l'Etat si jamais il y avait une telle menacée.

Mais le scandale ne s'arrête pas là car cette justice dont la balance est clairement en panne, a eu la très mauvaise idée de mettre l'avocat de N. Sarkozy aussi sur écoute.
L'amateurisme de cette prétendue justice est encore plus flagrant (sans trop référer au "mur des cons") par le fait que certains extraits des enregistrements ont été confié à Le Monde et à MédiaPart pour qu'ils puissent les publier. Si donc la justice prend de telles libertés avec les résultats de son "enquête", ces résultats doivent être trop vide de contenu pour pouvoir mériter le secret d'instruction et justifier la moindre accusation judiciaire.
Publier des extraits quelconques dans l'espoir de pouvoir dénigrer l'ancien Président doit s'agir donc de plan B.
Mais ce n'est pas fini, car la justice ou ceux qui ont confié ces extraits à certains média pour leurs bons soins, pourraient être poursuivi pour violation du secret d'instruction en ce qui concerne l'avocat de N. Sarkozy, sinon violation de vie privée et de la présomption d'innocence de ce dernier.
L'avocat de l'ancien Président a déjà disposé une plainte pour cette violation. Naturellement par la suite nous allons voir le bon fonctionnement de la justice sous la tutelle exemplaire de F. Hollande.

Dans cet article d'hier de Le Point on peut voir une vidéo prise en 2010 dans laquelle Monsieur Hollande expose clairement sa connivence avec Edwy Plenel, ancien trotskiste et fondateur du site MédiaPart (site journal plutôt de l'extrême gauche). Ce que F. Hollande dit, même à cette époque, révèle clairement déjà non seulement ses intentions immorales d'exploiter les services de la presse au détriment de N. Sarkozy, mais ces vidéos soulignent sans façons le non respect qu'il avait pour le Président aussi à ce moment là, et donc par extension pour la France et la démocratie en général.
Il est aussi intéressant de savoir que Monsieur Plenel et Monsieur Hollande ont le même avocat, Maître Jean-Pierre Mignard. Ce dernier est aussi un ami de Monsieur Hollande.
Alors l'histoire des écoutes et des connivences d'Etat apparaît comme une très mauvaise pièce de théâtre qui se révèle petit à petit derrière un vieux rideau pourri qui se retire lentement.

Dernièrement Nicolas Sarkozy a rompu son silence pour la première fois depuis l'élection de F. Hollande. Il a eu raison de le faire car, on ne peut pas continue à accepter que la justice soit piétinée, abusée et instrumentalisée pour les fins politiques. Il a écrit une tribune dans le Figaro publié aujourd'hui (21 mars 2014). Après l'avoir lu il faut avoir beaucoup de mauvaise foi pour lui prêter des intentions partisanes, négatives ou même d'esquiver la "justice".  Mais bien entendu même la vérité n'a pas de pouvoir contre les mauvaises langues des gens dévoré par la haine. Même avant d'avoir pu lire ce que l'ancien Président avait à dire, ses détracteurs ne pouvaient pas attendre avant de déverser leur bile de balivernes, Désir en tête, naturellement, comme toujours.
Cette petite tribune est donc à lire. C'est bref, mais on peut être confiant que c'est bien plus intéressant et convaincant que ce que les perpétrateurs de cet abus de la justice, commandité par un chef d'Etat (qui manifestement a un besoin permanent du soutien de certains média) auront à dire pour essayer de se justifier par la suite. 

Bien entendu les réactions révèlent la taille des intéressés.
De F. Hollande: 'Je ne répondrai à aucune polémique parce que je suis président de la République et que j'ai ce devoir d'assurer le respect des principes qui fondent notre organisation judidiciaire et notre République'. En somme rien, de la fumée arrogante comme d'habitude. Mais cette tribune ne s'agit aucunement de polémique. Il s'agit de la vérité, et le chef de l'Etat devrait être le premier à s'en rendre compte.

Quant à Marine Le Pen, elle aurait mieux fait de se taire.
La ministre de la Justice, parle d'une "injure" inacceptable. Mais N. Sarkozy n'a jamais nommé de noms, il a fait allusion aux fonctions, car manifestement il y a disfonctionnement et abus judiciaires. La ministre de la Justice est la première responsable. Elle ne devrait jamais être "injuriée" par la vérité. Sa responsabilité c'est de la faire valoir et de la défendre, ce qui n'est pas le cas. Dans la matière de la vérité elle est loin d'être exemplaire. Pour une Garde des Sceaux c'est inacceptable.

Le Premier ministre parle d'une "grave faute morale". S'il s'agissait d'une auto-critique, Il ne pouvait pas trouver une meilleure phrase. Le PM, le ministre de la Justice et le ministre de l'Intérieur ont justement commis une grave faute morale en harcèlant sans trêve selon un besoin curieusement tordu d'un chef d'Etat, l'ancien Président avec un dossier légal totalement vide. Dans leur acharnement ils ont donc bafoué le principe de la présomption d'innocence, violé le secret d'instruction ainsi que la vie privée d'un individu, sa famille et son avocat.
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a accusé Nicolas Sarkozy de s'en prendre "au fondement même de l'État de droit". Le ministre de l'Intérieur croit-il incarner tout seul le fondement de l'Etat de droit? Mais il va sans dire que la raison pour laquelle l'ancien Président a rompu son silence n'a pas été pour s'en prendre à la justice en soi, mais à la dérive de la justice, exercée par ces courtiers du "Roi".

Monsieur Sarkozy a été catégorique. Il sait que la grande majorité des magistrats défend les principes fondamentaux de la justice qu'il respecte totalement, mais il n'accepte pas cette dérive partisane, cet acharnement interminable, cet abus de la justice et de certains média ciblés uniquement pour lui nuire, et il a parfaitement raison. C'est manifeste d'ailleurs que la grande majorité des français, de tous bords politiques compris, sont d'accord. On en a assez.
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La positive évolution de la démocratie dépend sur la stature de la majorité. C'est à dire que la démocratie est capable de se détruire petit à petit lorsqu'elle est déterminée par une majorité médiocre. Ce n'est pas une conviction politique, c'est une conviction fondée sur la logique.
Le totalitarisme est le produit d'une volonté médiocre. La volonté des dupes. Ceux qui sont facilement manipulés et amenés à croire que l'Etat patriarche, qu'il soit idéologique ou religieux, peut résoudre tous leurs problèmes. Ils sont même assez naïfs de faire confiance aux imposteurs. On a vu ce phénomène et son danger esquivé de justesse en Egypte. On risque de le voir ailleurs. C'est même un phénomène qui pourrait se développer graduellement en Europe, si on ne prend pas assez garde. L'élection d'un incompétent fabriqué par certains média, au détriment des intérêts essentiels d'une nation, est déjà un bon exemple. En somme un début possible de ce phénomène.

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Text et vignette © Mirino. Sources- Le Point and le Figaro, with thanks. March, 2014

John Keats



The short life of Keats is an extraordinary tragic poem in itself.
Unlike Arthur Rimbaud, whose explosion of surreal genius burst forth during his teens and seemed to naturally et voluntarily burn itself out even before his twentieth birthday, John Keats anticipated that his life would be short, and made up for it as best he could by the great works he spurred himself to produced in the creative span of only five years.
Some admirers have compared him to Shakespeare, reasoning that had he lived longer he might well have surpassed the greatest of writers.

Keat's father was a supervising stableman of livery stables in London. As he married the daughter of the proprietor, they inherited the business. They had five children of whom John was the firstborn. He was a spirited boy often engaged in brawls despite his small size. As an adult he was hardly more than five feet tall.

When Keats was only eight years old his father died from injuries incurred from falling from a horse. Six years later his mother died from tuberculosis.
In principle the children should have inherited all the proceeds of the prospering business. The sum of £8,000 had been left for the children in the trust of their grandmother, but the estate was never settled through the law courts during the poet's life time.

At school he benefitted from the example and tutoring of Charles Cowden Clarke, the headmaster's son who was to become an eminent man of letters. He was a constant source of encouragement for Keats, especially in reading which was Keat's passion. Clarke guided Keats and introduced him to the cultural world of music and theatre. He was also able to introduce him to poets such as Spencer.

The children's unimaginative guardian pulled Keats out of school when he was 15. He thought it fit that Keats become an apprentice to the surgeon and apothecary, Thomas Hammond. This led to Keats studying medicine at Guy's Hospital in London (1815). Only one year later he was fully qualified to practice, but contrary to his guardian's wishes, he dropped medicine entirely to resume his poetry.
His decision was influenced by Leigh Hunt, poet, political radical, writer of essays and critic who encouraged Keats's poetical efforts and introduced him to great writers of that time such as Lamb and Shelley, and painters such as Benjamin R. Haydon. Amongst others, John Hamilton Reynolds and Charles Wentworth Dilke became part of Keats's circle of intimate friends and were the appreciative stimulus he needed.

As from the age of 18, Keats development as a poet was prodigious. But his best work started to manifest itself as from 1816 when he produced his grand sonnet 'On First Looking into Chapman's Homer', then 'Sleep and Poetry' that same year.

So certain that his life would be short, Keats immersed himself entirely and passionately in his poetry. He composed 'Endymion', an allegory of over 4,000 lines some of which reveals the confidence and maturity of style that had begun to flourish. He was however most critical of his efforts and pushed aside ambitious projects such as the epic 'Hyperion' fearing that Milton's influence would be a threat to his individual poetical development.

In fact he tried to free himself from all literary and poetical influences in order to fully dedicate himself to his own ideas and approach. In 1818, however, he suffered from harsh, anonymous criticism including an attack on him as being a member of the "Cockney School" (Leigh Hunt's radical literary circle in London) and a brutal criticism of 'Endymion' in a review. Even Shelley and Byron had nothing better to do than to follow this with mean and lofty remarks. Could it be that they were jealous? Although Keats put it down to Tory prejudice and snobbery, and considered himself the best and most severe critic of his own work, the attacks had a very negative effect on his health.

During the summer of 1818, Keats felt the need to get away from it all by way of a solitary, arduous walking tour. He walked miles in the Lake District and Scotland. It was wet, cold and exhausting, and although it should have been exhilarating, he returned in August with a severe throat infection.

During the autumn Keats fell in love with Fanny Brawne. She loved Keats equally but his devotion to poetry, his continual state of poverty, and his illness made matrimony impossible despite their engagement.

The year was made worse by the news of his brother George who, with his young wife, had emigrated to Kentucky where they lost all their money on an bad investment. John Keats had to take on journalist work to procure financial means for the family.
Then his younger brother Tom fell ill with tuberculosis. Throughout the final months of that fateful year, the poet helplessly devoted his attention to his brother who finally died in December.

In spite of- or more likely because of- all the pain and emotional anguish, between January and September of 1819 Keats accomplished, one after the other, perhaps his finest works: 'La Belle Dame sans Merci', 'The Eve of St. Agnes', 'Lamia', superb sonnets and all the "great odes".
His letters too are held to be fine prose.
Later in 1819 he reworked 'Hyperion' into a dream which he titled 'The Fall of Hyperion'. The introduction seems to reinforce this when Moneta the prophetess informs the poet:

The poet and the dreamer are distinct,
Diverse, sheer opposite, antipodes,  
and that the height of poetry can be reached
only by those to whom the miseries of the world
Are misery, and will not let them rest.

On February 3rd, 1820, he knew his time had come and refused to delude himself. His coughing had emitted blood. 'I cannot be deceived in that colour; that drop of blood is my death warrant. I must die.' From then on he regarded his life as "a posthumous existence".
By the autumn of that year he was finally persuaded to go to Italy to benefit, in principle, from the warmer climate. He travelled with his friend, Joseph Severn, a young painter. Although he made finishing touches to 'Bright Star', the voyage from Gravesend to Naples aboard the "Maria Crowther" was bound to make things worse for Keats. It begun with violent storms followed by a dead calm which delayed the arrival considerably. When the ship finally docked, a quarantine for a further ten days was ordered due to rumours of an outbreak of cholera in England. Keats finally arrived in Rome as late as November.
On the 23rd February, 1821, he died in Rome. He was buried in the Protestant Cemetery.


One of his last requests was that he be buried under an unnamed and undated tombstone. Simply the words: 'Here lies One whose Name was writ in Water', should be engraved.
This was arranged by Severn and Brown. An epitaph and the date (24th February, 1821) were also included however.

Although during his last days John Keats was often in agony and angrily resented everyone's refusing to give him laudanum to ease his pain, his last letter to Charles Brown ended with great stature and grace: 'I can scarcely bid you good bye even in a letter. I always made an awkward bow. God bless you ! John Keats.'

His poetical work spans only five years. To cite from The Norton Anthology of English Literature:
'No one can read Keats's poems and letters without an under-sense of the tragic waste of so extraordinary an intellect and genius cut off so early. What he might have accomplished is beyond conjecture; what we do know is that his achievement, when he stopped writing at the age of twenty-four, greatly exceeds that at the same age of Chaucer, Shakespeare, or Milton.'

This is a noble statement, but then can one or should one reason in such a way? If Keats had never had any such premonition of limited time and a premature death, and had he lived a relatively long life, would that have determined greater works? Perhaps one could argue on the contrary. In only twenty-four years he had lived and suffered more than most people could possibly do in the span of a normal lifetime. Wouldn't this be an intrinsic, essential part in determining his fabulous, creative achievement?

Keats, like other poets and writers on whom life has hardly smiled, was nevertheless convinced that 'Beauty is truth, truth beauty- that is all ye know on earth and all ye need to know'. From 'Ode on a Grecian Urn'.
But who knows? Had he lived much longer, perhaps he would have acknowledged that All is truth, so All is terribly beautiful.

From Endymion: A Poetic Romance, Book 1

A thing of beauty is a joy for ever:
Its loveliness increases; it will never
Pass into nothingness; but still will keep
A bower quiet for us, and a sleep
Full of sweet dreams, and health, and quiet breathing.
Therefore, on every morrow, are we wreathing
A flowery band to bind us to the earth,
Spite of despondence, of the inhuman dearth
Of noble natures, of the gloomy days,
Of all the unhealthy and o'er-darkened ways
Made for our searching: yes, in spite of all,
Some shape of beauty moves away the pall
From our dark spirits. Such the sun, the moon,
Trees old, and young, sprouting a shady boon
For simple sheep; and such are daffodils
With the green world they live in; and clear rills
That for themselves a cooling covert make
'Gainst the hot season; the mid-forest brake°,
Rich with a sprinkling of fair musk-rose blooms:
And such too is the grandeur of the dooms¹
We have imagined for the mighty dead;
All lovely tales that we have heard or read:
An endless fountain of immortal drink,
Pouring unto us from the heaven's brink.²

Nor do we merely feel these essences
For one short hour; no, even as the trees
That whisper round a temple become soon
Dear as the temple's self, so does the moon,
The passion poesy, glories infinite,
Haunt us till they become a cheering light
Unto our souls, and bound to us so fast
That, whether there be shine or gloom o'ercast,
They always must be with us, or we die.

Therefore, 'tis with full happiness that I
Will trace the story of Endymion.
The very music of the name has gone
Into my being, and each pleasant scene
Is growing fresh before me as the green
Of our own valleys: so I will begin
Now while I cannot hear the city's din;
Now while the early budders are just new,
And run in mazes of the youngest hue
About old forests; while the willow trails
Its delicate amber; and the dairy pails
Bring home increase of milk. And, as the year
Grows lush in juicy stalks, I'll smoothly steer
My little boat, for many quiet hours,
With streams that deepen freshly into bowers.
Many and many a verse I hope to write,
Before the daisies, vermeil rimmed and white,
Hide in deep herbage; and ere yet the bees
Hum about globes of clover and sweet peas,
I must be near the middle of my story.
O may no wintry season, bare and hoary,
See it half finished: but let Autumn bold,
With universal tinge of sober gold,
Be all about me when I make an end!
And now at once, adventuresome, I send
My herald thought into a wilderness:
There let its trumpet blow, and quickly dress
My uncertain path with green, that I may speed
Easily onward, thorough flowers and weed.

° Thicket
¹ Judgement
² Opposition between mortal pleasures and the possible concept of immortal delight ('essences').
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Text © Mirino. Sources include The Norton Anthology of English Literature, volume 2. Top portrait of John Keats, by William Hilton (died- 1839) National Portrait Gallery, London. Ambrotype of Fanny Brawne  (photograph on glass c. 1850). Results slightly tinted by M. 
John Keats' tombstone, Protestant cemetery Rome.
'This Grave contains all that was Mortal, of a Young English Poet, Who, on his Death Bed, in the Bitterness of his Heart, at the Malicious Power of his Enemies, Desired these Words to be engraven on his Tomb Stone: Here lies One Whose Name was writ in Water. ~24 February 1821' (photograph Piero Montesacro) with thanks, also to Wikipedia.


Father William


 'You are old, Father William,' the young man said,
 'And your hair has become very white;
And yet you incessantly stand on your head -
Do you think, at your age, it is right?'

'In my youth,' Father William replied to his son,
 'I feared it might injure the brain;
But, now that I'm perfectly sure I have none,
Why I do it again and again.'
'You are old,' said the youth, 'as I mentioned before,
And have grown most uncommonly fat;
Yet you turned a back-somersault in at the door -
Pray, what is the reason for that?'

'In my youth,' said the sage, as he shook his grey locks,
 'I kept all my limbs very supple
By the use of this ointment - one shilling the box -
Allow me to sell you a couple?'

'You are old,' said the youth, 'and your jaws are too weak
For anything tougher than suet;
Yet you finished the goose, with the bones and the beak -
Pray, how did you manage to do it?'

'In my youth,' said his father, 'I took to the law,
And argued each case with my wife;
And the muscular strength, which it gave to my jaw
Has lasted the rest of my life.'

'You are old,' said the youth, 'one would hardly suppose
That your eye was as steady as ever;
Yet you balanced an eel on the end of your nose -
What made you so awfully clever?'

'I have answered three questions, and that is enough,'
Said his father. 'Don't give yourself airs!
Do you think I can listen all day to such stuff?
Be off, or I'll kick you down-stairs!'

*

The charm and fame of Alice's Adventures in Wonderland and Alice Through the Looking Glass of Lewis Carroll (Charles Lutwidge Dodgson, 1832-1898) was also enhanced by his helping to free the over disciplined Victorian children from the bigoted, piously moral Victorian society, and the righteous requirements of the Victorian epoch. He did this, of course, by parodying the moralistic, sanctimonious poems that were still sermonised to children during his life time.
The above is an example. It is a parody of Robert Southey's The Old Man's Comforts and How He Gained Them (below).
  

'You are old, father William,' the young man cried,'
'The few locks which are left you are grey;
You are hale, father William, a hearty old man;
Now tell me the reason, I pray.'
'In the days of my youth,' father William replied,'
'I remember'd that youth would fly fast,
And abus'd not my health and my vigour at first,
That I never might need them at last.'
'You are old, father William,' the young man cried,
'And pleasures with youth pass away.
And yet you lament not the days that are gone;
Now tell me the reason, I pray.'
'In the days of my youth,' father William replied,
'I remember'd that youth could not last;
I thought of the future, whatever I did,
That I never might grieve for the past.'
'You are old, father William,' the young man cried,
'And life must be hast'ning away;
You are cheerful and love to converse upon death;
Now tell me the reason, I pray.'
'I am cheerful, young man,' father William replied,
'Let the cause thy attention engage;
In the days of my youth I remember'd my God!
And He hath not forgotten my age.'

 
*

It's ironic and perhaps poetic justice that Lewis Carroll's parodies have become timeless. Obviously preferred, they are far more widely known than the original, forgotten poems condemned to fade away like sad, old, sepia photographs belonging to their own epoch.
Alice 
Illustrations © Mirino (PW) from Alice's Adventures in Wonderland (Carroll . Weevers). Father William Parody by Lewis Carroll. Original poem by Robert Southey, with thanks.    
March, 2014

Europe, infondée



Perhaps one's going through another angry young man period, or more honestly, a cantankerous old fool period. Would it especially afflict the deracinated who don't have the right to vote other than for the municipal French elections? But then we still have the right to express ourselves otherwise, or to simply leave the country in despair.

Since my last post it has been discovered that the predecessor of Monsieur Hollande has had his telephones (including cellular) tapped for virtually a year. Monsieur Hollande must be in a disproportional quandary about the slightest possibility that Nicolas Sarkozy might decide to present his candidature for the next presidential elections in May, 2017. So much so that the socialists and the present partisan judicial system whose scales of justice are totally out of balance, are desperately trying to come up with something to be able to politically disqualify the former President.
However, as they have been engrossed in their phone tapping efforts for a year, and apparently haven't yet been able to come up with anything exploitable, it's possible that they have done more harm to themselves in the process, as well as having given more incentive and free promotion to Nicolas for an eventual come back in 2017.

Wasn't Nixon impeached for bugging his political opponents in the USA? And Sarkozy can't even be considered a political opponent. Since F. Hollande's election, his predecessor quit the caucus-race. He has never confirmed his intention to return to the political scene either. Ironically, the socialists are doing more to encourage him, and promote his return, than had they simply left him in peace and concentrated their efforts more constructively in trying to pull France out of the economic mire that they have made considerably worse, and into which the country is still sadly sinking further.

However the first objective of this article was not just to underline what most of the French consider to be an outrageous if not illegal violation of the privacy of Mr. and Mme. Sarkozy, and a breach of professional secrecy (as N. Sarkozy's lawyer is also victim of this wiretapping). It was not only to point out a further example of the rife hypocrisy of an impostor who feigns regal anger exclaiming that his own private life has been violated when his secret scooter excursions behind his (since banished) First Lady's back were discovered and made public.

It was meant to be a basic opinion on the development of the European Union. There is, however, a link between what seems to be considered politically correct in France, as well as in Brussels and elsewhere in Europe.
I wrote the following as a comment in French. As it was thus written, I see no reason why I should bother to translate it, and hope that the readers of Viewfinder will understand and find this acceptable.

*
L'Union Européenne me semble être un système géré uniquement par des technocrates dont le credo est aussi le politiquement correct. On dirait aussi que ces technocrates sont trop bien payés pour ne rien faire de conséquent à part de compliquer inutilement la vie des européens.
La constitution des Etats Unis par rapport aux centaines de pages sur les règlements des prix de disons des choux de Bruxelles, par exemple, est bien plus simple, beaucoup plus signifiante, naturellement plus respectée et certainement plus efficace.

Ce qui manque à l'Europe c'est un Parlement digne d'une responsabilité de taille qui devrait être bien au dessus des banales considérations commerciales rendues inutilement extravagantes et complexes. Cette responsabilité ne devrait-elle pas être fondée sur une constitution apolitique sauvegardant les valeurs et les cultures européennes, les lois établies démocratiquement par tous les Etats membres, aussi pour protéger les intérêts de l'EU? Car sans cette unité et cette protection, et enfin sans une véritable armée representative européenne, l'Europe n'a ni poids, ni crédibilité, ni rien de fondamental. Elle n'est qu'une agglomération de pays qui paient cher pour le privilège d'être partie de cette agglomération. En plus elle utilise une monnaie unique dont la gérance bancaire quasi autocratique est donc hors de sa portée et de son contrôle.

Même la Ligue Hanséatique, du 13° au 17° siècle, semblait avoir eu davantage de poids politique, de vraie unité sociale et économique, de bon sens commerciaux, et des moyens efficace de défense commune par rapport avec ce que possède à cet égard l'Europe d'aujourd'hui.
Et n'est-il pas apparent que personne ne prend assez au sérieux cette Europe? Mais comment s'étonner avec ceux choisis, aussi de manière non démocratique, pour la représenter?

Ce qui se passe en France actuellement, cet abus de la justice, devrait être pénalisé par le Parlement européen. Une Europe bien gérée ne peut pas permettre à un pays membre la liberté de faire comme bon lui semble lorsque de tels abus judiciaires ou une politique économique négative peuvent naturellement avoir des effets négatifs sur les autres pays membres. Un chef d'Etat d'un pays membre ne devrait pas avoir le droit de prendre des décisions pesantes internationales non plus, sans d'abord obtenir le plein aval du Parlement européen, aussi pour les raisons évidentes. Une mauvaise décision d'un pays membre peut engendrer des conséquences néfastes pour tous les autres pays membres.

Pourquoi prétendre former une alliance européenne, s'il n'y a aucune alliance politique, sociale, culturelle, juridique et économique?
Sans un but commun, sans les lois et les valeurs communes européennes, même le marché commun ne peut pas fonctionner efficacement. Sans un idéal commun, à quoi sert l'Europe à part les intérêts d'une clique de technocrates trop privilégiés, politiquement corrects, mais dépourvus de la stature apolitique nécessaire pour faire réussir le défi, la véritable raison d'être de l'Europe?
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Texte and image © Mirino. March, 2014

Mots, images, présentation



Dans 'Le pouvoir', on a commencé avec cette phrase que 'L'abus de pouvoir l'annule. Car lorsqu'on va à l'encontre des intérêts d'un individu, d'une entreprise ou d'une nation, on va forcément à l'encontre de son propre pouvoir.' Je n'ai pas changé d'avis.

On a déjà fait allusion au sujet pesant du pouvoir de la presse en évoquant la citation d'Oscar Wilde à propos des média dans son 'The  soul of man under socialism' : 'Somebody- was it Burke?- called Journalisme the fourth estate. That was true at one time, no doubt. But at the present moment it really is the only estate. It has eaten up the other three (...). We are dominated by Journalism'.
Wilde fait donc une allusion à Burke qui regardait alors le journalisme comme le quatrième Etat '(...) c'était vrai sans doute à l'époque, mais au moment actuel c'est l'unique Etat. Il a mangé les trois autres. (...). Nous sommes dominés par le journalisme.'
Si même lui a pu constater la puissance des média à son époque, assez même pour pouvoir formuler une telle ironie, imaginez ce qu'il aurait pensé du pouvoir et de l'abus de pouvoir du journalisme aujourd'hui.

De nos jours les moyens extraordinairement rapides et efficaces de communications internationales rendent énorme la responsabilité des média. Mais la tentation d'influencer le public selon une tendance politique de certains média est manifestement trop forte pour ne pas être pratiquée. Le public donc est ainsi orienté aussi selon ses propres inclinations socio-politiques.

Les responsables d'un journal pourraient beau prétendre être impartiaux en essayant sincèrement de maintenir la pratique de ce principe, mais invariablement ils suivent la direction déterminée par ce qu'ils estiment être leurs propres intérêts, parfois jusqu'au point où les conséquences peuvent révéler qu'ils ont commis une erreur, parfois fatale, de jugement.

On a vu ceci avec certains journaux particuliers français qui ont joué un rôle trop important en dénigrant N. Sarkozy et en promouvant et lançant F. Hollande en même temps. Comme le vent a changé depuis, les média concernés s'adaptent naturellement selon les conséquences. D'ailleurs un certain journal français ainsi que son directeur écharpé qui prétendent pratiquer l'impartialité souffrent manifestement des répercussions d'un comportement partisan préélectoral un peu trop zélé.

A une époque, on aimait lire 'V. A'. A cause d'un changement de direction ce mensuel honorable avait remarquablement changé, et a probablement fait fuir alors beaucoup de ses lecteurs fidèles. Depuis le mensuel s'est bien rattrapé, sans doute à cause d'un autre changement de direction, n'empêche que le mal a été fait.
De tels changements de priorité, surtout d'orientation politique, peuvent amener aux conséquences assez négatives pour des gérants des journaux tentés de se faire valoir ou de suivre leurs intérêts personnels au détriment de la ligne et la réputation établies des journaux pour lesquels ils sont responsables.

On voit aussi à quel point certains journaux anglais de haute réputation, digne de tous les principes de bon journalisme depuis des lustres, ont été plombés au niveau des tabloïds médiocres par les soins mercenaires et cyniques de Rupert Murdoch. On a aussi vu comment ses journalistes fonctionnent avec peu de respect pour le code moral journalistique.

Dans 'Vérités belges' on a pu constater l'engouement de certains journalistes parisiens après avoir obtenu le privilège de faire partie du cortège auguste de F. Hollande. En plus à cette époque il n'était qu'un candidat aux présidentielles. Déjà alors on se posait des questions à son sujet.

Les socialistes français se réfèrent souvent aux valeurs nées de la Révolution fin 18°. Ils aiment faire mine de s'identifier avec les pauvres, les sans-culottes acharnés à se débarrasser de la monarchie, des riches aristocrates, et des fortunés qui ont pu réussir grâce à leurs propres initiatives et efforts individuels. Ce peuple influencé voire manipulé par l'exécutif a été dupé à croire dans la liberté, la fraternité et surtout l'égalité. Mais l'intelligentsia qui croyait d'abord aussi dans cette Révolution inéluctable, ceux comme Hugo, par exemple, virent la misère qui en fut finalement le produit. C'est aussi à cause de cette réalité vue par lui comme par tant d'autres personnes dotées d'esprit, qu'ils ont carrément modifié leurs opinions sur le bien fondé de la Révolution.

Puis pour retourner à nos jours, pourquoi tant de zèle médiatique pour se débarrasser d'un bon choix le substituant avec un mauvais choix? Ce dernier apporterait-il aux intéressés des récompenses? Tandis que le bon choix n'aurait-il rien apporté et n'aurait-il rien promis à personne, préférant sa liberté d'arbitre, sa liberté de gouverner selon ses propres convictions?

Voici donc encore une ironie de l'histoire. Ceux qui louent les bienfaits de la naissance de la République, ces robespierres convaincus qu'il a fallu à tout prix éliminer la monarchie pour la cause de la Révolution et de la République, ce sont surtout eux qui en quelque sorte ont remplacé la monarchie sinon l'absolutisme par un comportement arrogant et tranchant, en imposant leur volonté, sans trop d'égard pour les principes de la démocratie. Certes un Président n'est pas un Roi, mais ce ne sont que des mots. Monsieur Hollande se comporte comme un Roi, un mauvais Roi, un autocrate. Son cortège consiste en des journalistes sans scrupules, suivis par des opportunistes qui savent comment faire plaisir au Roi pour se procurer sa faveur. Puis viennent des dupes qui croient qu'égalité signifie que le patronat doit partager sa richesse avec ses salariés. Un tel cortège du Roi serait quasi infini, car même si le Roi n'a pas de moyens pour continuer à faire plaisir, ou qu'il ne veut pas aller outre mesure pour 'anoblir' ses acolytes, il peut toujours continuer à promettre la lune.

Un autre paradoxe historique, même si on ne peut pas le considérer tout à fait comme un parallèle avec l'ironie française, est celui des Etats Unis. Comment les democrats sont devenus un mouvement de gauche quand originalement ils représentaient un peuple plus conservateur de tous. Ne défendaient-ils leur confédération au sud, leur manière privilégiée de vivre grâce au servitude, donc sans égard pour la liberté des autres, tandis que les Republicans représentaient justement la liberté sinon 'la fraternité' et 'l'égalité'? Par définition ce sont ces derniers qui ont gagné leur liberté du 'joug' de la Monarchie britannique. Ce sont eux qui ont fondé et défendu la République. Si c'est vrai, curieusement en quelque sorte les rôles et les valeurs socio-politiques semblent avoir été inversés avec le temps.
Au sujet du code de conduite journalistique, j'ai aussi fait allusion à la liberté de la Presse Américaine. Mais l'enjeu de la concurrence, d'être le premier informateur d'un sujet de taille, même si un tel sujet peut mettre en danger la vie des autres, sinon représenter une menace pour l'Etat même, est loin d'être uniquement pratiqué aux Etats Unis.

Assez récemment, à tort ou à raison, un certain journal français a pris la liberté de se comporter quasi comme juge, jury et justicier. Tellement convaincu du bien fondé de son argument, il a carrément accusé un élu de détournement de fonds.
Comme cette accusation a été publiée un peu trop près des élections municipales, naturellement elle suscite des soupçons de partisanisme, car dans le climat actuel, et selon les insinuations de Monsieur Cahuzac, (l'ancien ministre de l'Economie honni pour avoir eu une compte bancaire important en Suisse, et depuis, de façon intrigante, est devenu sagement silencieux) si un journal veut avoir l'air moral et fortement impartial, respectant ainsi le principe l'égalité, c'est quasi certain qu'il y a de quoi pour publier des articles de choix sur des personnes de tous bords politiques ad infinitum.

Même si un journal est persuadé en toute bonne conscience qu'une telle initiative soit justifiée, elle peut provoquer plus de mal au journal que l'on s'imagine. Car le public bien avisé cherche constamment des sources d'informations sûres et en principe impartiales. Il a besoin d'une référence valable d'information constamment digne de confiance.

C'est un peu comme d'avoir l'habitude de manger chez un certain restaurant car c'est toujours bon, et un beau jour au lieu d'offrir les plats que l'on a toujours appréciés, on nous sert des petits plats artistiques, prétentieux et parcimonieux, et voilà, c'est fini, on n'y retournera plus.

A l'approche des élections municipales, on voit de plus en plus clairement comment certains journaux prétendus impartiaux veulent influencer le vote public. Et manifestement cette ingérence partisane n'est pas limité aux journaux. Les déclarations à propos des derniers scandales de certains politiciens et élus de toutes tendances comprises révèlent leur clanisme ou leurs ambitions personnelles de manière assez grotesque. Un ministre socialiste peut même contredire le secrétaire général du parti socialiste sur un tel sujet, ce qui ne serait pas trop difficile. Ou un élu de l'opposition peut contredire un autre de la même manière. Un désordre même de tendance politique jamais vu, semble être en train de se développer.

En conclusion, qui est responsable lorsqu'il y a une augmentation d'abus de pouvoir de la presse, de la manipulation des mots et des images pour promouvoir ou dénigrer une personne ou un parti politique? Les gérants des journaux ainsi engagés? Oui, mais pas autant que le premier responsable. Le premier responsable c'est évidemment 'le Roi' lui-même, car sans lui il n'y aurait aucun intérêt. C'est lui le distributeur des faveurs royales, jusqu'à mener certains apôtres de la presse par le bout du nez en tant que membres de son cortège, des petits ambitieux politiquement corrects.

Tous moyens sont bons pour faire durer le règne du socialisme, et d'autant plus lorsque le règne n'est autrement qu'une catastrophe économique. Le soutien des média est essentiel. L'exploitation de l'Education Nationale en serait davantage, pourvu que le temps la permette, car c'est aussi un moyen d'informer, ou plutôt de réformer, voire formater, en ôtant l'influence de la famille selon le programme, et enseignant en priorité ce qui est politiquement, socialement et 'laïquement' correct.

Mais tout est relatif. Malgré le matraquage médiatique, le lecteur a toujours le choix. Il est mieux informé que jamais donc moins naïf. Si un journal change pour le pire, s'il transgresse son propre code de pratique, piétine sur ses principes, traverse ses propres limites établies, ou si jamais le pouvoir monte trop à la tête de son gérant, il va sans dire qu'un tel journal peut perdre sa crédibilité, puis ensuite beaucoup de lecteurs et de clients d'un seul coup.
Une telle erreur pourrait donc être fatale, et les énormes conséquences financières et sociales engendrées aujourd'hui, par rapport à celles relativement plus modestes provoquées par une telle erreur de jugement journalistique à l'époque d'Oscar Wilde, parleraient bien évidemment pour elles mêmes.
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Text © Mirino. Top image: page from the Gutenberg Press, 1450 (part of a folio of antique lettering purchased in Amsterdam).                        March, 2014                                                            

William Collins



William Collins (1721-1759) is one of the undeservedly lesser known poets of England. Certain works could be considered far better than some of Byron's efforts, for example.

Son of the Mayor of Chichester, who was also a hatter of repute, William was born and educated there at Prebendal school before continuing his studies at Winchester and Magdalen college, Oxford. During his studies (1742) he published his Persian Eclogues. After his graduation he tried to make his living as an author, but apparently spent more time thinking about books than actually writing them.
He was acquainted with Samuel Johnson who acknowledged his imaginative ideas and his erudition. 'He was a literary adventurer, with many projects in his head, and very little money in his pocket,' Johnson said of him.

William Collins published his collection of Odes on Several Descriptive and Allegorical Subjects in 1746. With his friend Joseph Warton, Collins was interested in creating a new form of poetry, more abstract, lyrical and imaginative. Passions were personified as overwhelming presences, and this intensity of vision determined its originality.
In the mid 18th century however, such fabulation, judged as too nebulous, wasn't appreciated. Consequently the publication failed.
Public opinion, or how one wishes the public to think, is a strange phenomenon. Perhaps Collins' Ode on the Death of Thomson (1749) was also dismissed.

As Collins chanced to inherit some money he decided to spend some time travelling in France before returning to London. His lack of success and consequent disillusionment (for he had imagined several other projects that he never developped) caused him to suffer from depression then alcoholism. This gradually worsened to become chronic dementia, which led to his being confined to 'McDonald's Madhouse' in Chelsea (1754). Eventually his married, elder sister came to his rescue, taking care of him in Chichester for the remaining few years of his life. During that period he still had the support of a few loyal friends, but otherwise he had become a bygone writer. He was buried where he was christened, at the Church of St. Andrew's, Chichester.

The few works William Collins produced including the ode written on the death of poet James Thomson, was the unfinished Ode on the Popular Superstitions of the Highlands of ScotlandThis was discovered after Collins's death. Another work since lost, was the Ode on the Music of the Grecian Theatre. He intended to send this to William Hayes in 1750. The musician Hayes had set Collins's work, The Passions to music as an oratorio.
Later in the 18th century his work began to gain the full appreciation of the Romantics along with the work of such poets as Robert Burns (born the same year Collins died) and Thomas Chatterton. Today he is justifiably recognised as one of England's fine poets.

                            Ode to Evening°         

If aught of oaten stop, or pastoral song,
May hope, chaste Eve, to soothe thy modest ear,
Like thy own solemn springs,
Thy springs and dying gales,
O nymph reserved, while now the bright-haired sun
Sits in yon western tent, whose cloudy skirts,
With brede¹ ethereal wove,
O'erhang his wavy bed:
Now air is hushed, save where the weak-eyed bat,
With short shrill shriek flits by on leathern wing,
Or where the beetle winds
His small but sullen horn,
As oft he rises 'midst the twilight path,
Against the pilgrim borne in heedless hum:
Now teach me, maid composed,
To breathe some softened strain,
Whose numbers, stealing through thy darkening vale,
May not unseemly with its stillness suit,
As, musing slow, I hail
Thy genial loved return!
For when thy folding-star² arising shows
His paly circlet, at his warning lamp
The fragrant Hours, and elves
Who slept in flowers the day,
And many a nymph who wreaths her brows with sedge,
And sheds the freshening dew, and, lovelier still,
The pensive Pleasures sweet,
Prepare thy shadowy car.
Then lead, calm vot'ress, where some sheety lake
Cheers the lone heath, or some time-hallowed pile
Or upland fallows gray
Reflect its last cool gleam.
But when chill blustering winds, or driving rain,
Forbid my willing feet, be mine the hut
That from the mountain's side
Views wilds, and swelling floods,
And hamlets brown, and dim-discovered spires,
And hears their simple bell, and marks o'er all
Thy dewy fingers draw
The gradual dusky veil.
While Spring shall pour his showers, as oft he wont,
And bathe thy breathing tresses, meekest Eve;
While Summer loves to sport
Beneath thy lingering light;
While sallow Autumn fills thy lap with leaves;
Or Winter, yelling through the troublous air,
Affrights thy shrinking train,
And rudely rends thy robes;
So long, sure-found beneath the sylvan shed,
Shall Fancy, Friendship, Science, rose-lipped Health,
Thy gentlest influence own,
And hymn thy favourite name!                     (1746, 1748)

° Final revised version. The rhyme-less lines and the metre were borrowed from Milton's 
   translation of Horace.
¹ Embroidery
² The evening star signalling the shepherds' hour to herd the sheep to their fold. 

Unlike Byron, for example, there is no portrait of any note of William Collins. The Church where Collins was christened and finally buried has not been used as a Church since the time it was damaged by an air-raid during World War II. The former Church of St Andrew-in-the Oxmarket however, commemorated William Collins with a stain-glass window depicting the poet. The Church has been restored and is now used as a local arts museum and centre. 
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Text © Mirino. Top picture (modified by M) the 13th century former Church of St Andrew-in-the-Oxmarket, Chichester, Sussex, GB. (Unknown author), with thanks for this use. Sources include The Norton Anthology English Literature, Volume 1, with thanks.                                                                                             March, 2014

Ode to Mountebanks



As it wouldn't be appropriate to try to parody any work of William Collins, (the following post) I have simply used the same metre and the first word of  Ode Written in the Beginning of the Year 1746. In the case of my own modest effort, (which shouldn't need to be translated into French) the same title could be used. All that needs changing of course is the year. Thus Ode Written in the Beginning of the Year 2014. It could otherwise be called Ode to Mountebanks (not to Louis XIV).


                   How feigns he who is bound to rule      
                                Inanely as would reign a mule                  
                              And just as stubborn in his way                            
                                Like drizzle on a dismal day?                              
                             Impostors have no further need                            
                             To be praised for a noble deed,                            
                                The title is all they require.                                       
                             Let heroes do what they desire!                              

                               For what, in faith, is history                    
                         But crumbling tomes of vain glory?                                         
                             He is crowned. It is recorded,
                            No further feat need be lauded.              
                         (He must however tread with care
                        Lest he might lay himself more bare,
                         For worthless is a tarnished crown  
                          Worn by a fraud, a fool, a clown).
                                                    
                                                      __

Ode and image modifications © Mirino. With apologies to all concerned, including posthumous apologies to artist Hyacinthe Rigaud and Louis XIV (1638-1715).     March, 2014