Eurotopia
















Quelques pensées matinales qui viennent à l'esprit à propos de ce que l'on pourrait appeler Eurotopia. Ou l'idée erronée que l'Europe unie pourrait se faire sans que les pays membres ne fassent aucun effort particulier à s'adapter pour que cela se réalise.

Au contraire en France, entre autres, trop de nostalgiques semblent vouloir se retrancher dans le passé, aux années tranquilles (mais aussi illusoires) du mitterandisme. Sinon encore plus en arrière, quand le peuple avait le droit de décapiter les bouc-émissaires qui pour eux représentaient alors l'establishment.

En France aujourd'hui on dirait que le bouc-émissaire numéro un est Nicolas Sarkozy. Ceci tout en sachant que sans relâche il fait toujours de son mieux pour gouverner le bateau de la France pour éviter les rochers dans la belle tempête contre laquelle on doit faire face. Depuis des années d'ailleurs on a sciemment cherché à le discréditer et à le diminuer, peut-être pour compenser des frustrations, ainsi en le blâmant pour tout le mal du monde.

Car en fait c'est justement 'ce monde là' que ceux qui s'acharnent contre lui en songeant avec béatitude à retourner dans le passé, refusent en bloc et de manière bornée.
Pourtant on ne peut pas éviter ce monde là qui est forcément cette réalité. Les nations de l'Europe ne sont plus les petits îlots où chacun peut faire comme bon lui semble. De s'être comporté ainsi, même avant la venue de la monnaie unique, était aussi en somme de suivre une belle illusion. Une attitude déjà dépassée basée sur une conception fausse.

Aujourd'hui c'est simplement plus évident- et c'est l'enjeu européen, puis l'enjeu international.
Lequel? En fait c'est tellement simple que le besoin d'y faire allusion
ne devrait même pas être nécessaire.
Un exemple quand même assez criard: Si en Allemagne et en Italie on travaille mieux pour le même salaire dans la production des automobiles qu'en France, et on est plus inventif (eg. Fiat et BMW à partir de 2008), la France aurait de plus en plus de mal à concurrencer avec ces pays dans ce domaine. Si à cause de ce phénomène, rendu pire par trop de social, trop de pression inutile des syndicats, trop de préjugés démodés envers le patronat, trop de charges pénalisantes, trop de droits acquis (sans considérer la volonté folle de rétablir l'âge de la retraite à 60 ans, entres autres idées socialistes isolationnistes et périmées) les entreprises françaises n'arriveront plus à être compétitives. Ainsi elles ne peuvent plus exister, au moins en France. Pour survivre elles sont alors contraintes de se rétablir ailleurs où le travail coûte moins cher, et en France le chômage augmenterait encore, taxant le pays toujours davantage.

Bien évidemment sans ses entreprises un pays coule. Sans assez de recettes on ne peut plus financer le social. L'enjeu européen n'est pas plus compliqué que cela, et bien entendu la solution illusoire de retourner dans le passé, ou comme un escargot- de rentrer dans sa coquille confortable pour essayer de retrouver le rêve doux d'antan, l'Utopie nostalgique imaginaire, ne l'est point.

On ne peut pas éviter la concurrence. C'est une réalité de la survie.
Bien évidemment elle l'a toujours été, mais dans le monde d'aujourd'hui en pleine évolution accélérée, cette réalité est encore plus frappante et inévitable.
Faire des promesses sociales pour essayer de contourner cette réalité est bien trompeuse, très malhonnête et donc dangereuse.

Déjà l'Espagne et le Portugal paient le prix fort pour n'avoir pas assez adhéré à cette réalité. Même aujourd'hui les syndicats belges ne semblent pas apprécient l'enjeu et pourquoi les mesures d'austérité sont alors nécessaires.

Pour la Grèce, on se demande à quel point le peuple grec est résolu à rester dans la zone euro. Mais quelle que soit sa volonté, c'est évident que la Grèce, elle aussi, est obligée d'assumer les exigences de la réalité.  
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Text © Mirino. Image by NASA. Night view of Europe, (Turkey, North Africa, Saudi Arabia, Iran, ect.) With thanks. January, 2012

Wilde contrefaçon


'I hate vulgarity in literature. The man who could call a spade a spade should be compelled to use one. It is the only thing he is fit for'

Ceci n'est pas une référence à l'œuvre écrite d'Oscar Wilde.
Au contraire, selon mes propres convictions, il s'agit d'une dénonciation de tous ceux qui, sans scrupules, se bornent à perpétuer un mythe dédaigneux en attribuant un certain livre à l'écrivain anglo-irlandais purement pour des fins mercenaires.

En lisant, d'abord par curiosité de ma part, ce livre attribué à lui, ceux qui connaissent son œuvre sont- j'en suis persuadé- très rapidement portés à la conclusion que non seulement Oscar Wilde n'a jamais pu l'écrire, mais qu'il aurait insisté catégoriquement, même en suppliant à genoux si nécessaire, de n'en être jamais associé.
Non seulement à cause du thème dépourvu d'amour vrai, ou des scènes répugnantes et laides, sans aucune sensualité ou subtilité, ou l'histoire elle-même, plutôt absurde, grotesque et pathétique, mais bien évidemment à cause de la manière dont il a été écrit. Bien trop mal pour jamais être imputé aux œuvres d'Oscar Wilde.

Nous savons à quel point Wilde fut un esthète raffiné et sensible. Il défendait art for art's sake, puis beauty for beauty's sake. Il vivait en fonction de ses idéaux et ses principes, qu'il défendait toute sa vie, et même dernièrement au prix de sa vie, certainement en ce qui concerne son œuvre écrite.

Dans ce livre dont on fait l'anagramme Nelety, il n'y a qu'un faux semblant superficiel d'esthétisme, probablement dans une tentative maladroite d'imiter le style de Wilde, naturellement, et pour cause, sans jamais réussir.

D'ailleurs il y a des phrases que Oscar Wilde aurait évité comme la peste. Prenons par exemple: P. 202. "L'habit ne fait pas le moine (...) ou en P.51. "Quand on le veut, on le peut", (...) ou "(...) j'en ai bien d'autres chats à fouetter (...)." Il en aurait eu horreur.
Jamais Wilde n'aurait utilisé ou permis d'être associé avec l'utilisation de telles phrases aussi banales, sans au moins se moquer d'elles en ajoutant des tournures paradoxales comme pour la première : il le cache plutôt, ou la seconde : mais quand on le peut on ne le veut plus. Mais ni l'une ni l'autre de ces dernières suggestions ne lui aurait été acceptable non plus.

Puis sur la page 131, il y a une 'note du traducteur' à propos du mot bougre 'en français dans la copie manuscrite'. Selon lui 'ce mot est employé ici avec la signification qu'on lui donnait au XVIIIe siècle' (s'agissant en fait du XIXe siècle, le 'traducteur mystérieux', s'est trompé carrément de siècle) 'et dont les anglais ont tiré le terme argot bu..er (...). Il va sans dire qu'il n'y a aucun rapport, et n'en a jamais eu, entre le mot bougre et le mot anglais (qui n'est pas non plus un mot argot) dont le soi-disant traducteur a fait allusion.
Sur p.192 on formule une phrase '(...) un homme ne doit jamais rencontre son alter ego (...).' Alter ego ne se réfère-t-il pas à un individu qui mène une vie double, plutôt qu'à une soi-disant similarité entre deux personnes?

Sur la page précédante celle du titre du livre en français dont je me réfère (Le Cercle Poche) on peut lire: 'Malgré toutes nos recherches, il nous a été impossible de retrouver l'auteur de la traduction originale. Dans le cas où le traducteur reconnaîtrait son œuvre et serait à même d'en établir la preuve, il est prié de se faire connaître sans délai auprès de la société GECEP (...)'.
(Dans la supposition très improbable que Wilde voulut être engagé personnellement dans un tel projet sans intérêt, il aurait été assez capable de faire la traduction lui-même, ce qui ajoute encore à la certitude que ce livre n'a rien a voir avec Oscar Wilde).

Edison, né en 1847, inventa la lumière électrique en 1880. Si on maintient que ce livre ait été écrit avant 1893- la date de sa première publication, 'la lumière électrique' ainsi qu'une 'forte batterie électrique' dont ce livre fait aussi allusion, sont totalement hors du contexte historique. En page 245 on fait même allusion à 'l'appel strident d'une sonnette électrique'. A l'époque d'Oscar Wilde, ou on utilisait les heurtoirs, ou les cordons ou poignées de clochettes. Même les sonnettes à ressort n'étaient pas trop courantes avant 1914. Inutile d'ajouter que de telles négligences rendent l'attribution du livre à Oscar Wilde encore plus absurde.  

Donc on prétend que Nelety, ou disons son autre titre comme The other side of the coin, fut publié d'abord à Londres en 1893 (Sept ans alors avant la mort de Wilde).
Bibliothécaire de livres érotiques, Charles Hirsch, a soutenu qu'il fut écrit par Wilde et/ou son proche entourage. Wilde n'aurait jamais écrit quoi que ce soit en collaboration aussi désinvolte avec qui que ce soit. Comme écrivain il avait justement trop de self-estime et aussi trop de respect pour son œuvre pour se diminuer ainsi, produisant avec des autres un tel résultat aussi pauvre et vulgaire, et évidemment il n'en aurait été jamais intéressé donc incliné d'y participer.
Oscar Wilde le souligne lui même :
Bad artistes always admire each others work. They call it being large-minded and free from prejudice. But a truly great artist cannot conceive of life being shown, or beauty fashioned, under any conditions other than those he has selected.

On dit que le manuscrit s'est trouvé chez Leonard Smithers and Harry Sidney Nichols, éditeurs victoriens qui avaient travaillé en collaboration avec d'autres éditeurs à Londres et à Paris se spécialisant dans la pornographie. Comme Smithers est connu pour avoir piraté le travail de Wilde, il n'aurait guère été étonnant s'il utilisait le nom de Wilde pour vendre cet effort parmi d'autres sous le nom (imprint) de Erotika Biblion Society.

Y-a-t-il quelque chose de pire que la basse médiocrité exploitée de manière aussi honteuse? Une histoire ou prétexte même le plus cru, écrit par quiconque pourrait être aussi fatiguant sinon pire, mais un tel livre serait au moins plus honnête dans sa pauvreté. La médiocrité crue de Nelety est rendue totalement inacceptable par la prétention qu'elle est l'œuvre, ou même partiellement l'œuvre, d'Oscar Wilde, naturellement pour pouvoir continuer à le vendre ad infinitum.

On vend la médiocrité de très mauvais goût dans le nom de Wilde en crachant donc continuellement sur sa tombe. On le diffame en faisant en somme un deuxième procès interminable, comme si le premier n'a pas suffit, et comme si tout ce pour lequel il vivait et tout ce qu'il avait tant défendu pendant son existence, ne représentent strictement rien.
Malgré tout sa souffrance vers la fin de sa vie, on continue quand même à le marquer au chaud de façon ignoble en l'associant avec un tel livre piètre et pathétique qui lui aurait fait horreur. Ce qui est de bas fond immoral c'est justement cette association sciemment perpétuée pour la postérité. Par rapport avec une telle contrefaçon, le livre lui-même n'a pas d'importance.

Pour être juste cependant, il y a des rares passages dans ce livre qui arrivent à un niveau que l'on pourrait juger quasi 'acceptable', mais il n'y aucun passage que l'on puisse associé avec l'écriture d'Oscar Wilde. Quelle que soit la tendance du lecteur intelligent, il ne serait point ému, stimulé ou convaincu par ce livre.

Cette allusion est simplement fait, non pour défendre l'œuvre d'Oscar Wilde qui se défend fort bien toute seule, elle est faite pour condamner tous ceux qui, par ignorance ou intérêt, continuent faussement à attribuer ou à associer à lui un livre sans intérêt ou valeur, plutôt pour des considérations mercenaires. Ainsi ils essayent de perpétuer indéfiniment la vente du livre en dépit d'un des plus grands écrivains et intellectuels anglo-irlandais du 19e siècle, de tout ce qu'il eut défendu et pour lequel il eut vécu.

Il disait lui-même à sa manière provocante et inimitable : 'Il n'y a pas de livre moral ou immoral. Les livres sont bien ou mal écrits. Voilà tout.
Comme ce livre tombe pile (ou face) au base-fond du dernier panier, il n'a strictement rien à voir avec Oscar Wilde.

This text generally supports this opinion, although to my mind the book in question condemns itself. It cancels itself out. To accord it any importance would be to acknowledge its legitimacy. By feigning to be a work of Oscar Wilde, either fully or partly, it totally forfeits its legitimacy.  
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Text © Mirino. Source- Teleny (Le Cercle Poche). Portrait of Oscar Wilde by Toulouse Lautrec. Photograph of Oscar Wilde (unknown photographer). With grateful thanks. January, 2012

Le changement

  


 Avant la fin de Janvier
Tout alors sera révélé
Le temps est ainsi revenu
  De remettre clairement tout à nu

C'est enfin arrivée cette chance
 Pour rétrograder la douce France
En reculant vers cette époque
 Des années 60, et Woodstock

 Ce monde toujours beau et gentil,
L'Utopie sans ennemi:
(Faisons plaisir aux taliban,
 En se retirant d'Afghanistan).

Faisons le plein d'enseignants
Et la retraite à soixante ans,
Puis l'on s'en moque du 'triple A'
Ne sachant pas trop où on va

Cessons de parler de cette crise
 Que l'on ne veut plus lâcher prise,
Inventée tout à fait exprès
 Pour s'en servir et subjuguer

 Que je sois prêt c'est évident,
Je serai élu Président.
Si oui ou non ça marchera
  M'importe moins, mais on verra 

 J'incarne le nouveau Mitterand.
J'ai même appris ses gestes à fond,
Et puis si notre socialisme
 Semble bien loin du réalisme-

 Nous allons quand même l'appliquer
Revendiquant l'Egalité.
 Les syndicats seront contents,
 Le changement, c'est maintenant !

 Ode à celui qui 'serait le Président de la fin... des privilèges'..
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 Ode and image © Mirino (PW). January, 2012

The Iliad



Nothing is known of the life of Homer although tradition has it that he was from the island of Chios. Most scholars estimate that the Iliad was written during the second half of the 8th century BC.
Considering its depth and sophistication, this seems incredible. The Classical Antiquity era lasted from the 8th century BC until the 6th century AD (1,300 years). What is classified as The Hellenistic period (323-146 BC) was perhaps the richest period beginning with the death of Alexandra and finally ending with the Roman conquest. It was during this era that Greek culture and science, such as medicine and astronomy, had its influence in the Middle East. The Persians were among the first to translate the Greek treatises of medical science, for example.

The Iliad is composed of 24 books. It, as well as the Odyssey, are considered the magnificent culmination following several generations of the work of skilled oral poets and singers during an illiterate age.

The gruesome descriptions of hand to hand fighting describing the terrible, eg. brain splattering damage a long shadowed ash, bronze tipped spear could do, clearly indicates Homer's basic knowledge of human anatomy. The Greek poet also seemed to know how effective shields are made, and how best to drive a horse team in order to win a chariot race, for example. But what may strike one most with the Iliad, despite the fury and violence of the Trojan War which is, of course, its essential theme, is a form of poetic, moral code and justice that finally prevails.

In the 12th and 13th centuries, over 2000 years later, during the 'Holy Wars', when the Crusaders fought the Muslim 'Saracens', each side was convinced that it had the firm support of God. Heathens against Infidels. But the Greek religion/mythology was more, insular, patriarchal, philosophical, poetical and thus nuanced. The Greek gods of which Zeus is the most powerful, consist of a large family. Members even represent the elements, rivers, woods and human sentiments that weigh one way or the other according to their individual preferences. They also determine circumstances.
Like humans, they sometimes argue amongst themselves, but never too seriously. After all, they are immortal. They set the stage uniquely for Greek triumphs and tragedies. For them their various and incidental influences regarding the destiny of the ancient Greek mortal heros seem comparable to a casual yet fatal game of chess. A murderous game arbitrated finally by Zeus.

There are gods like Poseidon, god of the sea, the god of earthquakes, and brother of Zeus, son of Kronos. He is against the Trojans. The goddess Hera, wife and sister of Zeus also supports the Achaians against Troy. The same applies to goddess Athene, daughter of Zeus. Whilst Apollo, son of Zeus and Leto, favours the Trojans, as does the goddess Aphrodite daughter of Zeus and Dione, etc.
Zeus is the god of weather, the power of thunder and lightening. He is the punisher of injustice and expulser of gods such as Ate and Hephaistos from Olympos (a form of Heaven of the ancient Greeks, whereas Hades personifies the underworld or a form of Hell). And as with all the Greek gods, even Zeus can be temperamental.

For those unfamiliar with the epic poem, very basically it's theme is part of the Trojan War. The war is in its tenth year. Achilleus, handsome, powerful demi-god leader and warrior, mortal son of the goddess Thetis, argues with Agamemnon who unreasonably refuses to concede to certain requirements despite a most generous offer.
Zeus favouring Achilleus' argument decrees that Agamemnon should be punished. The punishment first comes swiftly in the form of a plague brought about by Apollo reducing the power of the Achaian army. Nevertheless Agamemnon, strong king and leader, decides to continue the war against Troy with his armies and allies, still determined to sack the city, as the Trojans refuse to return Helen, the wife of Agamemnon's brother Menelaos, king of Sparta. Helen was seduced and abducted by the Trojan, Paris.

Because of his anger against Agamemnon however, Achilleus refuses to join him in battle. As Achilleus is the most feared of the Achaians, his refusal initiates a chain of consequences. Even powerful Agamemnon, Odysseus and Diomedes eventually have to withdraw wounded, while their armies suffer terrible losses due to the mighty fighting power of Hektor, of the glinting helmet. Gradually the Trojans, led by godlike Hektor', push the Achaians back towards their black, beaked and balanced fast ships with the objective to burn the fleet.

Achilleus is still adamant about not fighting, but he agrees that his dear friend Patroklos (also favoured by Zeus) should wear his personal and magnificent bronze armour and take his bronze tipped ash spears, to help push back the Trojans. This Patroklos does with great success, but he goes too far. Apollo deprives him of some of his armour and subsequently he is killed by Hektor who then takes Achilleus' glorious armour from Patroklos, and puts in on.

When Achilleus learns of the death of his friend, he is heart broken. The Achaians eventually succeed in retrieving Patroklos' body despite the Trojans trying to possess it. Achilleus asks his goddess mother Thetis to persuade the god Hephaistos, a cripple capable of forging miracles, to make him a new set of armour, which he agrees to, and accomplishes superbly.

Achilleus and Agamemnon finally reconcile with each other. Agamemnon, admitting to his previous stubborn blindness, offers once more the gifts he offered before to persuade Achilleus to forgive him. He also returns the woman (Briseïs) he previously took from Achilleus.

Achilleus is now determined to avenge the death of Patroklos and kill Hektor. He slaughters his way through the lines of the Trojans who retreat in terror of him. Godlike Achilleus is then tricked by Apollo intent on leading him away from the walls of Troy.  When Achilleus realises this he quickly returns, and Hektor is waiting for him outside the walls of the city. Before Achilleus however, Hektor's nerve finally breaks and he runs away. He is chased three times round the city walls.

At this stage Zeus is uncertain about saving Hektor, but Athene, taking the form of Hektor's brother, tricks Hektor into thinking that Deïphobos (his brother) has come to help him fight Achilleus. When his brother is no longer beside him he realises that he's been tricked by the gods and will lose his life. The fight begins. He runs at Achilleus who sees where he can thrust his spear, and Hektor is killed. Before he dies however he begs Achilleus to allow his body to be returned to Troy for a proper burial ceremony. Achilleus, full of hate, promises him that his body will be eaten by dogs and birds. Hektor then makes the prophesy regarding Achilleus' own death (by Paris before the walls of Troy) before he finally dies. Such prophesies of the dying heros are also among the repeated themes of the Iliad.

Achilleus then drags Hektor by his feet behind his chariot. Hector's parents see all this, and when Hektor's wife Andromache, who was preparing for his return, learns of it, she collapses in grief.

Despite Achilleus' terrible sadness, he organises games in honour of Patroklos. After the games, still bitter and heart broken, Achilleus drags the body of Hektor each day, three times round the tomb of Patroklos. This lasts for eleven days. The gods become increasingly angry with this, for Hektor was also loved by Zeus.
Thetis is sent to warn her son and request that he release the body that the gods have beautifully preserved in spite of Achilleus' cruel treatment. At the same time Iris (another goddess) visits Priam, Hektor's father in Troy, to tell him to prepare a ransom to buy back his son's body, which he does.

Thus Priam goes to the fast ships of the Achaians with a generous ransom. He is protected by the gods enabling him to arrive before Achilleus. Although the powerful Achaian has slaughtered many of his sons, he kisses his murderous hands in supplication to release Hektor's body which Achilleus finally agrees to do.

Nine days are spent (also allowed by Achilleus before the war is resumed) in preparation of the funeral ceremony. (The same amount of time devoted to the burial ceremony of Patroklos).

Thus ends The Iliad. One might be left with a philosophical sentiment of poetic (or divine) justice that often seems to correspond with that of real life, when one's sense of judgement and discernment are undermined by immoderate ambition, vanity and short-sightedness. The same blind vanity and stupidity that incites rebellion and war even today, because almost 3,000 years later, human nature hasn't change.

Here's a short, typical, excerpt from book 11 of the Iliad. It depicts a scene of battle before Agamemnon is wounded. (Homer refers to the Greeks as Achaians, but also as Argives and Danaans, without any particular differentiation. Please note that this is a reference to the new prose translation by Martin Hammond. The names of the Greek heros in his version don't correspond with the names as already generally established in 'Romanised English', eg. Hector, Achilles, etc.,). 

'So he spoke, and knocked Peisandros out of the chariot to the ground with a spear-blow to his chest: he crashed to the earth on his back and lay still. Hippolochos jumped down, and this one he killed on the ground: he sliced off arms and head with his sword, and sent the trunk rolling log-like through the mass of men. He let them lie, and leapt on to where the enemy ranks swarmed thickest, taking the other well-greaved Achaians with him. Then there was massacre and hacking bronze as soldiers cut down soldiers beaten into flight, and chariots fell on chariots- a cloud of dust rose under them from the plain, kicked high by the thundering hooves of horses. And lord Agamemnon drove on in pursuit, shouting to the Argives and killing all the time. As when an annihilating fire falls on a thick forest scrub, and the wind carries it billowing all over, and the bushes are brought down headlong in the flames' overwhelming onslaught, so the fleeing Trojans went down under Agamemnon, son of Atreus, and many strong-necked horses rattled empty chariots along the avenues of battle, missing the noble charioteers they knew: but they lay dead on the ground, a sight now to gladden the vultures, not their wives (...)'
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Text. Intro © Mirino. Source- Homer. The Iliad. A new prose translation by Martin Hammond. With thanks. Top image-Achilles tending Patroclus (attributed to Sosias (potter, signed). Painting also attributed to Sosias 'or the Kleophrades painter or Euthymides'. Vase decoration. Tondo of an Attic red-figure kylix, ca 500 BC. From Vulci. Wikimedia Commons, with many thanks. January, 2011

Insomnia





















A line of red herrings filing by,
One by one, the sound of thunderous wind
Provoking her murmurs somewhat unkind,
Such is Nature as together we lie,
Trusting to be in Morpheus' arms soon;
 Cool, smooth, white nates caressed by the full moon
Staring at nothing in the blue, grey light
Sensuous aims are now inopportune
But such reveries always bring delight;
Thus fully up gathered, lusty awake:
Great Scot! No doubt there is no sleep for me,
So might I standing, early breakfast make,
But first me thinks I should go for a pee,
For this night Death's brother cannot me take.

With apologies to Wordsworth,  
Sleep   .   The World
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Parody and photo-montage © Mirino. January 2012

Le choix



Pendant quelques années on m'a commissionné pour faire des affiches pour le Cirque de Monte Carlo. A l'époque il fallait faire deux alternatives finies, et c'était le Prince Rainier lui-même qui choisissait finalement celle des deux qu'il voulait utiliser, ou qu'il pensait être la plus appropriée selon le programme et les critères du cirque de l'année.

Bien entendu le Cirque de Monte Carlo était l'enfant chéri du Prince, et naturellement il connaissait bien son affaire. Il avait aussi un goût fin et expérimenté à cet égard. 

Mais à cause de sa santé déclinante, le Prince Rainier avait déjà décidé de déléguer la responsabilité du cirque à sa fille Stéphanie. Pour les toutes dernières affiches pour le 29ème Festival International du Cirque que l'on m'a commissionné de faire donc, Il avait l'intention de lui donner aussi la responsabilité du choix à ce moment là.
L'agence longtemps spécialisée dans ce domaine avait déjà déterminé laquelle des deux œuvres était selon eux la meilleure. Leur préférence correspondait aussi avec la mienne. D'ailleurs le choix était assez évident, bien qu'il ait toujours fallu que les deux alternatives finales soient diverses, mais également appropriées selon le goût et la préférence de celui- ou celle- qui allait faire le choix final.

Malgré avoir accordé le droit du choix à sa fille, le Prince ne pouvait pas s'empêcher de faire remarquer que lui aussi, il aimait bien celle que nous avons tous préféré (l'éléphante).
Mais la nouvelle directrice n'était pas d'accord. De plus elle voulait certains changements sur la deuxième alternative qui, selon moi, n'ont rien fait pour l'améliorer non plus. Au contraire.


Il parait que les raisons pour lesquelles elle a fait son choix, étaient liées au fait qu'elle n'aimait pas que les animaux soient habillés.  Cela m'a paru une raison curieuse pour quelqu'un censé être formé pour bien connaître et apprécier le cirque, car évidemment la fantaisie et le spectacle y font partie essentielles. De plus mon éléphante était bien évidemment une parodie (car les éléphants ne peuvent pas faire le mono-cycle ni jongler non plus). On pourrait autant affirmer que l'on n'aime pas que les animaux sauvages soient dressé pour faire leur numéro selon les exigences humaines, ou que les clowns ne devraient pas s'habiller de manière aussi ridicule portant les nez rouges et ayant un maquillage criard, etc. Bref, qu'il devrait y avoir davantage de retenue générale.


Pour ce que ça vaut, je fais allusion à cette petite anecdote maintenant car c'est encore l'époque du Cirque de Monte Carlo, et parfois je pense que c'est dommage que peut-être l'on n'ait pas compris à ce moment là. N'aurait-il pas été plus élégant et correct alors de s'incliner devant le choix du Prince Rainier, de lui accorder le droit de faire son tout dernier choix, pour son tout dernier Cirque de Monté Carlo?


Après cinq ans il est souvent recommandé de changer de style pour un tel événement. Mais même si on avait décidé autrement et voulait que je fasse un sixième- ce qui veut dire un 12ème- effort, à partir de là j'avais en tous cas déjà décidé de ne plus continuer.
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Text and illustrations © Mirino (et le Cirque de Monte Carlo) January, 2012

Scottish myths 11


The Fairy Flag

Although no one knows for sure whether it was the Scots or the Irish who invented whisky, it dates back long enough to perhaps have had an inspiring effect regarding myths and legends of the Highlands and the Emerald Isles.
It's written that Henry II, after a brief, surprise (thus uninvited) visit to Ireland in 1174, alluded to aquae vitae (Uisge beatha in Gaelic). Many minds must have been blissfully numbed since then, thus helping to account for the wealth of tales of leprechauns, fairies, loch monsters, seal-people and dragons. But who knows? Sometimes there's a very thin line between myths and reality..

















The MacLeod clan had lived in the area of Dunvegan since the 13th century. The keep of the Dunvegan Castle was built in the 14th century, the tower, the 15th century, and the castle's main hall was finished in the 17th century.
It's said that the Fairy Flag was first given to a certain MacLeod by his wife who also happened to be a fairy.
After twenty years of marriage she had to return to Fairy Land, and the flag was her parting gift. The couple bid their last farewells not far from Dunvegan, at a place still known as Fairy Bridge.

The power of the flag was such that whenever the MacLeods were in danger during a battle, and they unfurled the Fairy Flag, its magic would ensure their success in conquering the enemy.
Its power however, was limited. It could only be used three times in this way. It has already been used twice. The first time was at the Battle of Glendale (1490). The second time was at Trumpan (1580). On both occasions the MacLeods were victorious.
The flag was also supposed to make marriages fruitful, and it was said that its enchantment could bring large shoals of herring into the loch to be easily caught.

The Dunvegan Lullaby is a song directly associated with the Fairy Flag.
The wife of a MacLeod chieftain known as Surly John, gave birth to a son. Soon afterwards it's said that a fairy came in search for the baby. When she found him, she carefully took him from his cradle, placed him on her lap, and then sang the Dunvegan Lullaby to him of which this is supposed to be a verse:

Ho-ro weel-avok, bone and flesh of me,
Ho-ro veel-a-vok, blood and pith of me;
Skin like falling snow, green thy mail coat,
Live thy steeds be, dauntless thy following.

Afterwards she wrapped the baby in the Fairy Flag and gently replaced him in his cradle.
The baby's nurse had followed the whole scene in amazement. So impressed was she that she remembered the melody and all the words of the lullaby. Whenever the baby was distraught his nurse would calm him by singing the Dunvegan Lullaby which always had its magic effect.

Ever since then tradition required that only qualified women who knew the Dunvegan Lullaby would be employed to care for the MacLeod bairns.
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Scottish myths 12
 Scottish myths 10 

Retelling and top image (Isle of Skye) © Mirino. Sources include Scotland, myths and legends, Beryl Beare). Image de Dunvegan Castle © Subichan, (with many thanks for this use also to Wikipédia Commons). January, 2012

Altruisme


'La droite vende des promesses et ne les tient pas, la gauche vend de l'espoir et le brise.'

Dans son The Soul of Man Under Socialism Oscar Wilde soutenait- de sa manière succincte et inimitable- que l'altruisme ne soigne pas la maladie, (la pauvreté) il la perpétue. En effet il devient même partie de la maladie. Selon lui l'objectif d'un système social et politique devrait être de faire en sorte que la pauvreté ne peut plus exister.

Le Secours Catholique est en principe apolitique, bien que certains toujours influencés par des vestiges des idéologies françaises datant de la fin du dix-huitième siècle pourraient le considérer plus 'anti-social' que Les Restaurants du Cœur, par exemple. Même si la première institution est beaucoup plus ancienne et moins soutenue par les media, donc par le public, que la deuxième.

Mais pour bénéficier du premier, normalement il faut être dans le besoin, tandis que pour profiter du deuxième, ce critère semble devenir de moins en moins important. D'ailleurs en regardant la publicité toujours généreuse des media télévisés annuellement pour Les Restaurants du Cœur, il est rare d'y voir quelqu'un qui manifestement n'a rien d'autre que les vêtements et les chaussures qu'il porte sur lui. La plupart des gens qui y vont, ont même l'air d'être déjà assez bien nourris. Parfois ceci pourrait susciter des sentiments troublants lorsqu'on compare cet élan enthousiaste de soutien pour ces dépourvus, avec celui comparativement moins suivi pour les Somalis dont quasi 500,000 enfants risquent actuellement de mourir de faim en Somalie du sud.

Mais ceci n'est point une attaque contre Les Restos du Cœur. Au contraire. Coluche voulait faire quelque chose de bien, et il a réussi, à condition, bien entendu, que l'on n'abuse pas de cette idée généreuse. Mais le génie de Coluche était aussi sa capacité de faire rire en faisant valoir la vérité. Il détestait l'hypocrisie et il avait le don pour pouvoir la dévoiler de façon hilare.

Il a eu ses propres sympathies politiques, mais il aimait bien Thierry le Luron qui lui-aussi a eu les siennes. Ce dernier, autant que Coluche, avait un don remarquable de faire valoir l'hypocrisie tartuffienne du mitterandisme, par exemple. Ses sketchs de Mitterand sont des classiques sur lequel la télévision française semble préférer tourner la page, sinon oublier- selon la vogue de pensée 'politiquement correcte'. Car aujourd'hui c'est probable que pour les media ce qui était le mytherandisme est toujours préférable que ce qui était la mitteréalité.  

Il n'est point nécessaire donc d'être en train de mourir de faim pour pouvoir manger gratuitement chez Les Restos du Cœur. Ce qui semble souhaitable cependant, c'est d'avoir les 'justes sympathies politiques'. D'être donc membre du club particulier.
Si, par exemple on 'n'aime pas les riches,' (malgré le fait que l'on possède au moins trois maisons dont deux très sous évaluées, pour cause) on pourrait y aller manger même en vedette, et gagner davantage de soutien pour les prochaines élections en plus.

Par contre, il y a des vrais pauvres en France qui refusent d'y aller. Non pas pour des raison politiques. Ils s'en moquent de la politique. Ils n'y vont pas pour des raisons personnelles. Eux ils préfèrent donner davantage de priorité à leur amour propre au lieu de s'attendrir sur eux-mêmes et sur leur sort. Ils préfèrent jouir de ce qui reste de leur liberté.
Pour eux, mendier, faire face à l'indifférence des passants, représentent un défi, donc un travail réel. Arriver à racler quelques sous pour pouvoir manger et boire après une telle journée difficile est quand même un accomplissement considérable qui va de pair avec cette fierté. Ce sont ces gens là qui préfèrent risquer de mourir de froid en dormant dehors la nuit, enveloppés de journaux dans des boîtes en carton, sous les ponts ou quasi cachés ailleurs, en plein hiver, au lieu de se confier aux soins sociaux, et donc de transiger sur cette liberté et indépendance qui leur sont si chères.

C'est pourtant la même liberté défendue par Oscar Wilde lui-même. Wilde aussi a préféré mourir plutôt que se rabaisser, de transiger sur sa liberté d'expression, sur son art, et enfin sur lui-même. Et c'est justement ce qu'il a fait, et ce qui sans doute fait partie essentielle de sa grandeur immortelle.
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N.B. Malgré le fait que j'ai arrangé l'image de Coluche et modifié le logo des Restos du Cœur, leur emploi pourrait toujours être considéré comme une infraction de ©.
Je justifie cet emploi sur le fait qu'ils sont utilisés en contexte direct avec Coluche et son initiative. Aussi en faisant valoir le risque d'exploitation (y compris celle politique) je défends son initiative généralement.
Si cependant l'emploi de ces images est toujours estimé comme une infraction, naturellement ils seront retirés. S'il s'avère que ceci n'est pas nécessaire, j'offre mes remerciements aux concernés pour m'avoir donc permis de les utiliser comme tels.
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Text © Mirino. Images modified (Coluche and logo RdC) with grateful thanks. January, 2012

Europensées























Il est bien entendu que la richesse de l'Europe est sa diversité, mais ironiquement cette diversité fait partie du problème actuel. C'est évident que le grand problème de l'Europe, de la zone euro, est la disparité entre les cultures, les valeurs, et la manière de vivre des pays européens.

Il y a bien des années j'ai vécu pour une période en Hollande. Assez longtemps pour constater que si on y fait la grève, il faut avoir une très bonne raison. D'ailleurs il n'y en avait jamais eu pendant les années où j'y vivais.
Les Pays-Bas prônait alors une monnaie toujours forte et stable- le gulden. A l'époque, pour la forme, il y avait toujours quelques vestiges d'animosité entre les hollandais et les allemands, mais malgré cela, comme la plupart des pays nordiques, la mentalité de ces peuples quand même se ressemble dans certains égards pragmatiques. Bref, quoi qu'il arrive on l'assume, pas nécessairement avec un esprit fataliste, mais plutôt avec une stoïque détermination de passer le cap du mieux possible.

Vers le sud cette mentalité change, certainement en France. Toujours marquée par la Révolution Française et l'injustice sociale sempiternelle, on semble vouloir aussi perpétuer le manque de confiance caricaturale et donc l'abysse mythique entre 'travailleurs' et 'patronnat'. La justice sociale a donc toujours sa raison d'être, malgré tous les droits acquis et toutes les manifestations incitées par les syndicats, eux aussi orientés par leur volonté de maintenir le plus de pouvoir possible.  

L'Allemagne, malgré la crise, s'en sort quand même mieux. Bien entendu la Banque Centrale Européenne y est établie, et bien entendu elle est aussi gérée selon les intérêts classiques de l'Allemagne.
Là aussi on assume. Et on ne fait pas la grève pour un oui ou pour un non.

En Italie c'est plus nuancé, mais les italiens travaillent mieux que les français. Sans doute ceci est aussi à cause de leur histoire, et la différence culturelle. Vue cette différence, et malgré l'ampleur de leur problème économique, il est raisonnable de croire que les italiens soient plus capables d'absorber leur dette plus rapidement que les français.

En Espagne et au Portugal, manifestement trop de social a miné leurs économies pendant la crise, et ces pays doivent faire face aux conséquences très difficiles.

En Grèce, aidée- parait-il- à être acceptée de manière frauduleuse dans la zone euro par Goldman Sachs, le problème est énorme, car il y avait un laisser aller social et fiscal quasi total. Déjà certains des grecs très riches sont en train d'acheter en Grande Bretagne et ailleurs (hors de la zone euro) pour essayer d'éviter les inévitables rattrapages tardifs fiscaux.

Mais retournons en France.
Les entreprises sont surchargées par le social. Si on réduit ces charges on doit augmenter la TVA. C'est logique de croire que les résultats financiers seront donc les mêmes. Ajoutons à cela le coût énorme des grèves françaises et un euro fort, sinon sur-évalué, prôné en principe par l'Allemagne. Conséquence: les entreprises françaises n'arrivent plus à être compétitives. Elles sont obligées de réduire leur personnel ou de s'installer ailleurs hors de la zone euro où les charges sont plus légères et le coût du travail est moindre. Résultat en France: davantage de chômage, de charges sociales, et évidemment moins de revenus fiscaux.

Pourtant la France produit des choses de grande qualité. Leurs voitures, par exemple, sont très bien construites et très fiables. On dit aux français, déjà sous pression considérable financière, achetez les produits made in France, mais si on peut acheter une bonne voiture japonaise, américaine ou même italienne pour moins, logiquement on ne va pas se priver. D'ailleurs parfois on n'a pas le choix.

Gérer un pays comme la France sous de telles circonstances est un casse tête monumental. Que les socialistes prétendent être en mesure de le faire semble un mensonge grossier, car manifestement ils sont incapables de changer leur idéologie sociale sans se trahir, sans saboter leur propre raison d'être. Inutile à ajouter que leur idéologie va totalement à l'encontre des besoins urgents actuels de la France, de l'Europe, donc même du monde.

Le Président n'a pas encore présenté sa candidature pour les prochaines élections présidentielles. Mais une pensée vient à l'esprit que si après tant d'efforts et d'engagements souvent personnels, épuisé et désabusé par le traitement négatif et lassant orchestré par les media, et l'attitude ingrate de trop de français, il décide finalement de ne pas se présenter, la France aurait un problème de taille. Elle aurait en somme ce qu'elle mérite, car il est tristement évident qu'il n'y a personne d'autre vraiment motivée, préparée, qualifiée et capable d'assumer cette responsabilité extrêmement lourde de gérer le pays à une époque aussi critique et difficile.
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Text and image © Mirino (PW). January, 2012

Alter argumentum


An Alternative Argument of his weblog

    
I sing of buttocks, breasts, bliss and beauty:
Of every moment of sublime duty.
I write of warm grass perfumed by the sun,
Where often blessed deeds are gladly done.
I sing of Life, of Love, and have access
 By these, to treasured thoughts of each caress.
 I sing of storms, of snow and of sweet nights
 Of perfumed pillows, sheets, warmest delights.
 I sing of Time and of Time's sifting sand,
               How timeless dreams live on within dreamland.              
 I write of sunsets, seas and in praise sing
 To all that is beauteous, and everything.
                 I write not of Hell, for what Hell is worth,               
 But of Heaven, or Paradise on Earth.

With apologies to Robert Herrick
The Argument of his Book
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As Sonata in Praes o Molli (decipit frons prima)

Mollis abutti,
Has an acuti
No lasso finis;
Molli dii vinis
 O mi de armistris,
Imi na Dis tres;
Cantu disco ver
Meas alo ver.

Jonathan Swift
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Parody and image © Mirino (PW). Swift Sonata- The Chatto Book of Love Poetry.
With thanks. January, 2012