L'emploi du 'Rain-man' comme épithète, est plutôt personnelle, bien que ce ne soit pas difficile de faire une corrélation entre Monsieur Hollande et la pluie dépressive et interminable.
Le manque de stature de F. Hollande est encore plus accablant que l'on avait d'abord cru, et ce n'est pas comme si sa toute première mesquinerie en tant que Président, de ne pas raccompagner son prédécesseur et son épouse à leur voiture lors de leur départ de l'Elysée n'a pas été déjà assez grossière.
Rigidement résolu donc, derrière sa façade d'autorité et de froideur devant ses vrais faux acolytes et les journalistes, il n'y avait aucune possibilité accordée à qui que ce soit pour poser quoi que ce soit comme question pertinente en ce qui concerne sa "vie privée". Mais même pour un homme normal, sans considérer un Président prétendu normal, la vie privée commence chez soi, et jamais en cachette chez les autres.
Lors de cette conférence de presse du 14 janvier, F. Hollande a été tellement catégorique à ce sujet, évidemment sans aucune justification morale, qu'on avait la nette impression qu'il voulait congédier "la femme de sa vie" autant que toutes références à sa soi-disant "vie privée".
Avec un aplomb aussi forcé, il a donné priorité à sa nouvelle formule, son "Pacte de Responsabilité". Mais ceci ne veut rien dire à part d'essayer de passer la responsabilité du casse tête du chômage aux entreprises. C'est essentiellement du pur socialisme, bien que certains esprits naïfs de ce qui reste de l'opposition, aient été dupés à croire que Hollande devienne quasi libéral.
Rien de tel. Conscient après presque deux ans que son idéologie préférée ne procure pas les résultats si nécessaires, il a conçu un projet fondé sur le même genre d'illogisme des 35 heures pour passer la responsabilité du problème majeur directement aux entreprises. Les socialistes raisonnent ainsi, que si on allège enfin les charges qui pèsent sur les entreprises, en contrepartie les entreprises allègeront les charges qui pèsent sur le gouvernement: voire le financement des chômeurs.
Seulement un fonctionnaire qui n'a jamais investi un centime dans sa vie pour lancer une affaire serait capable de concevoir un tel projet. Mais comme il s'agit d'un tout petit pas dans une direction moins négative, on ne veut pas faire trop de vagues.
Une entreprise moyenne cependant, à besoin d'investir pour pouvoir être compétitive. Les résultats de son investissement doivent être payants. Plus que jamais dans le monde d'aujourd'hui rien n'est sûr à cet égard. On peut gagner aussi bien que perdre. Mais disons que tout marche mieux que l'on n'a jamais anticipé, et l'entreprise fictive qu'on utilise comme exemple, libérée enfin des charges qui l'étouffaient, fait un bénéfice miraculeux. Comme ce bénéfice va être absorbé par les salariés ex-chômeurs dont l'entreprise n'avait jamais eu besoin, mais a été contrainte d'embaucher pour obtenir des allègements des charges lui permettant de réinvestir, il n'y aura aucun bénéfice à déclarer, donc aucun revenu pour l'Etat.
Bref en essayant de passer la responsabilité des résultats négatifs que le gouvernement a rendu pire que jamais en donnant priorité aux considérations sociales d'une importance relativement nulle, on ne résoudra pas grand chose.
Dès avril 2012, si F. Hollande avait été inspiré par disons Abraham Lincoln ou Ronald Regan, ou Bill Clinton ou Tony Blair (pour la cause de parité politique) il aurait compris que pour obtenir le meilleur des entreprises, et même pour encourager l'esprit d'entreprendre et de réussir, il faut faire confiance à ceux qui savent mieux. Il faut être respectueux envers eux en leur donnant la liberté d'indépendance et en leur laissant les moyens financiers nécessaires pour qu'ils puissent avancer et réussir. Car si on fait le contraire, en étalant publiquement son mépris, son manque de confiance et de respect pour les entrepreneurs, en créant un climat de méfiance entre le patronat et les salariés, et en taxant outre mesure les entreprises, on doit assumer les conséquences.
F. Hollande et son gouvernement sont responsables pour la dégradation économique de la France, et on dirait que c'est déjà trop tard pour essayer de remédier à la situation efficacement sans carrément changer le gouvernement et un Président qui n'a rien contribué de positif au pays depuis son élection.
Le Président a été élu par défaut et de piètre justesse. Il a commencé son mandat sous la pluie, et il semble avoir passé la plupart de son temps en tant que 'Rain-man' submergé par une responsabilité qu'il n'avait jamais eu la taille d'assumer.
Le produit de son règne jusqu'à maintenant est une France plus divisée que jamais, des faillites beaucoup trop nombreuses, un niveau de chômage de plus en plus déconcertant, une taxation trop importante, une inutile réforme extravagante de l'éducation nationale qui ne peut qu'engendrer davantage de médiocrité, des impositions des lois sociales populistes et irréfléchies qui en fin de compte pourraient provoquer plus de mal que de bien, une augmentation évidente de criminalité et d'insécurité, et un climat de dépression générale.
Et pour le comble, à cause de ses petites sorties nocturnes en scooter, et ceci malgré l'imposition d'une "Première Dame" dont le statut très contestable a été accordé peut-être même après le début des rapports avec la "deuxième dame", l'homme auto-proclamé irréprochable, est aussi devenu la risée du monde entier, en tirant la France forcément vers le bas avec lui.
La France a besoin de liberté, de respirer et d'espérer. Elle a besoin de beaux temps, de retrouver sa dignité, sa confiance et de realiser ses aspirations. Chez un chef d'Etat elle a besoin d'un exemple d'intégrité, de fidélité, d'honneur, de convictions personnelles, de courage et de stature véritable. Elle n'a aucun besoin d'un 'Rain-man' ou d'un Tartuffe. Et malgré les efforts lamentables de la part de certains média télévisés pour continuer à soutenir F. Hollande, malgré des sondages absurdement faux, la majorité des français est arrivée à la conclusion que finalement la France n'avait jamais eu besoin de lui.
Text (and modifications de logo and d'image, with thanks, and apologies) © Mirino. January, 2014
1 comment:
Avec une autorité pompeuse et une froideur glaciale, Monsieur Hollande a fait savoir hier soir: "J'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler".
Si on voulait répudier ou congédier une femme quelconque, on ne pouvait pas faire mieux. D'abord on est donc choqué par un tel manque d'élégance et de considération à l'égard d'une femme qui non seulement a eu le statut de Première Dame, mais a été publiquement louée par F. Hollande en tant que : 'femme de ma vie'.
C'est vrai que le Président a essayé de se rattraper plus tard en regrettant de l'avoir dit par égard pour la mère de ses enfants, et pourquoi pas aussi par égard pour Julie Gayet, et toutes autres possibilités futures lors de son quinquennat?
Mais alors on se pose des questions. Comme on imagine que cette décision à été quand même jointe, n'aurait-il pas été plus élégant et honnête de la part du Président (aussi par égard des français) de faire une annonce publique telle que: "Ayant discuté de la question de notre vie commune avec toute la considération qu'un sujet aussi important mérite, nous avons finalement abouti à la décision jointe qu'il vaut mieux pour tous concernés que l'on mette fin à cette vie commune".
Au lieu de lui accorder la considération que toute femme intelligente mérite, sans considérer son statut attribué payé par les contribuables français, F. Hollande l'a répudiée sans façons. On dirait même qu'il a utilisé l'occasion pour se poser comme 'homme fort' sinon une espèce de 'divinité qui décide et dispose de la vie des autres'.
Par contre si VT n'était pas au courant de la décision de Monsieur Hollande, ne serait-il pas honteusement lâche de la part du Président d'attendre que 'la femme de (quelque temps) de sa vie' et loin de la France (en Inde) avant de faire sa déclaration autoritaire, froide et dépourvu de tout sentiment ?
Comme il est difficile de croire qu'une femme telle que Valérie Trierweiler accepterait d'être congédiée de façon aussi arbitraire, il se peut que le feuilleton ne soit pas encore terminé.
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