Loin de moi d'être un rabat joie, si joie il y a, car franchement on n'a pas l'impression qu'en France il y ait une ambiance effervescente d'extase béate, comme si enfin le Sauveur est revenu.
Les média essaient sans conviction de justifier leur choix, mais ce choix n'était il pas plutôt fondé sur le devoir absolu de ne pas laisser passer MLP? Evidemment. A cet égard l'établissement était uni et indivisé, et c'est exactement pour cela que Macron, petit protégé de Hollande, a été programmé de gagner.
D'ailleurs rien ne pouvait être plus simple. Une fois Fillon (qui avait le meilleur programme) écarté, politiquement massacré par la justice partisane, les socialistes, et même bien entendu les bien pensants Républicains qui ont vendu leur âme, on savait pertinemment bien que ceci déterminera les deux finalistes Macron/Le Pen. Le choix final des français après tant d'années de conditionnement contre le FN, ne l'était point. Ce résultat souligne aussi l'erreur importante de MLP de n'avoir pas changé le nom du parti, aussi pour justifier son désaccord avec son père, celui qui après tout avait fondé le FN. Un nouveau parti bien avant les élections aurait clarifié la situation, indiqué une direction politique propre à MLP, peut-être même établi une véritable opposition, et ôté davantage le prétexte facile de l'établissement de brandir le vieil épouvantail.
Sans doute le résultat aurait été plus favorable pour MLP, mais Macron aurait toujours gagné, car le programme est ainsi. Les socialistes n'avaient même pas besoin de déchirer des millions de MLP bulletins ou d'encourager d'autres irrégularités frauduleuses en faveur de Macron. Et même si MLP avait gagné, Hollande aurait trouvé un moyen pour rendre sa victoire nulle et non avenue. Il l'avait dit quasi publiquement pour rassurer Macron. Encore une démonstration de son respect sans faille pour la démocratie, et pour le peuple qu'il est censé représenter.
Ce qui se clarifie donc c'est la priorité que l'établissement donne à l'idéologie folle appliquée servilement par Merkel et l'EU. C'est une folie rendue saine dans l'esprit tordu des vendus, justement à cause du pouvoir de l'argent, argent de ceux qui regardent la scène de leur cachette dans les coulisses en se frottant les mains. C'est le club des grands banquiers, les Rothschild (banque pour laquelle Macron avait travaillé), et les multimillionnaires comme G. Soros et leurs acolytes. Ils possèdent bien de quoi pour faire en sorte que la mauvais pièce de théâtre continue sans relâche, et ceci malgré la désapprobation de l'audience dont la plupart semble avoir préférée s'endormir en pleine séance.
Ce qui se clarifie aussi est l'identité de ceux qui appartiennent à cet établissement. Evidemment tous ceux qui soutenaient Macron en font parti. Les partis politiques n'ont plus rien à y voir.
C'est donc pour cela que ce Monsieur ambiguë, pas net, sinon aussi carrément faux qu'Obama, arrive de manière sacro sainte sur l'esplanade du Louvre portant l'expression choisie pour l'occasion d'humilité divine, pendant qu'on joue l'hymne de l'EU, et point la Marseillaise, et sur la Tour Eiffel on ne voit point le drapeau de la France, on voit le symbole bien moins historique et donc moins signifiant de l'UE. Voilà alors où en est la France.
Si c'est vrai que le nouveau Président a dit que la France n'est pas une culture, si c'est vrai que selon lui les nations et donc leur identité et leur histoire appartiennent bel et bien à une époque périmée, et n'ont plus rien à voir avec l'avenir, qu'est ce que Macron représente au juste? Une idéologie monoculturelle, une illusion globaliste fondée sur l'imposition de l'Islam qui ne peut qu'aboutir à une conséquence néfaste? Une conséquence négative provoquée par un conflit inévitable entre les valeurs démocratiques et les valeurs régressives, totalitaires et idéologiques? Si c'est vrai qu'il ne représente que cela, les français vont rapidement se rendre compte de leur erreur monumentale.
Mais si, malgré ces réservations bien préoccupantes et justifiées, le nouveau President français a sincèrement l'intention d'utiliser son influence et sa position pour essayer de remettre l'UE institution sur la bonne voie, pour le bien des nations Européennes, et par extension le monde entier, on ne peut que lui souhaiter bon courage et bonne chance, et lui donnons tout notre soutien pour qu'il réussisse. Si...
Text © Mirino (with thanks in advance for the use of the images). May, 2017