Bien des années auparavant, le petit mot 'media' suscitait un sentiment plutôt positif, car on le voyait comme une grande fenêtre qui donnait sur le monde entier. Il représentait donc de l'espoir. Naïvement on croyait que la vérité l'emporterait toujours, car grâce à l'accès énorme d'informations, rien ne pouvait nous échapper ou être caché indéfiniment.
Néanmoins, se référant encore aux pensées d'Oscar Wilde dans son 'The Soul of Man under Socialism' (l'âme de l'homme sous le socialisme) il fait référence à Burke à l'égard du journalisme. Apparemment Burke traitait le journalisme comme 'le quatrième Etat'.
Wilde alors avance dans sa thèse que l'observation de Burke fut peut-être exacte à son époque, mais depuis, et au moment où Wilde écrivait, selon lui le journalisme était devenu le seul Etat, ayant mangé les trois autres.
Déjà vers la fin du 19° siècle donc, Wilde discernait ce pouvoir journalistique comme hors de proportion. Aucun besoin de se rappeler alors que la TV n'existait pas, ni Internet, ni smartphones, etc. Il n'y avait pas constamment des sondages montés pour obtenir un résultat prédéterminé non plus. Et évidemment le téléphone alors n'était pas encore au point.
Le pouvoir des media aujourd'hui est donc astronomiquement plus élevé et assez abusif. Tout dépend sur ce que l'on appelle 'politiquement correct', ou ce que les média courants devraient promouvoir comme manière acceptée de voir, de penser et d'interpréter les choses. Pour y arriver on dirait que quasi tout est permis.
Aujourd'hui cet abus est une insulte perpétuelle à l'intelligence de la plupart des gens. Afin que les 'élites' puissent poursuivre un projet fou et irresponsable sur lequel dépend aussi l'immigration incontrôlée, on se borne à trouver des excuses pour la nette hausse de criminalité. Un migrant Musulman coupable d'avoir violé une femme ou un enfant, par exemple, serait signalé préférablement d'abord comme européen, (canadien, australien ou américain). Si ce n'est pas possible même sous une identité de double nationalité, alors le criminel serait présenté comme un individu handicapé par des problèmes mentaux, etc.
A l'égard des politiques, on utilise les mêmes tactiques. Les media ont pu démontrer leur pouvoir en fabricant et en lançant F. Hollande, par exemple. La France a payé très cher le prix de cette lubie mal inspirée. En même temps que Hollande était haussé aux nues, son prédécesseur était systématiquement miné par certains média. Et aujourd'hui on attend un petit peu en surveillant le terrain avant de continuer le jeu de plus belle.
Aux Etats Unis l'argent voltige partout. Même un débat entre des candidats présidentiels a été truqué, car une chaîne comme CNN aurait sa préférence politique en fonction de ses intérêts. Intérêts toujours à court terme, comme une carotte dont l'intérieur est pourri, pendue devant l'âne.
Aujourd'hui, le candidat des présidentielles promu par les media français, celui qui incarne au mieux la médiocrité tant préféré par ces derniers, est Juppé. C'est programmé, tout comme l'élection de F. Hollande l'a été.
N. Sarkozy, clairement le genre de personnage que la France a besoin pour la sortir de la boue infecte socialiste, sera autant que possible, mis hors jeu. Si par miracle et force de volonté, l'ancien Président est quand même capable de surmonter le fort courant contre lui, il méritera d'autant plus d'être élu.
Et peut-être pourrait-t-on dire la même chose aujourd'hui à l'égard de Marine Le Pen.
Mais aujourd'hui certains media ont cédé leur place privilégiée à un autre 'Etat', celui de l'argent. Actuellement il y a un pouvoir d'argent quasi illimité chez certains mégalomanes. Ces personnages qui se prennent littéralement pour des dieux, essaient de le démontrer en achetant les politiciens et en plaçant stratégiquement leurs pions dépourvus d'intégrité où il peuvent pour arriver à réaliser leurs objectifs. A l'heure actuelle ce qui se passe à ce sujet est très préoccupant. C'est aussi pour cette raison que les élections américaines n'ont jamais été autant cruciales et déterminantes.
Certains ne peuvent pas s'empêcher de se vendre pour de l'argent, y compris bien entendu certains media. Aujourd'hui tout peut être acheté impunément, même, il semble, la vie d'un individu estimé trop gênant. Si une candidate des présidentielles est programmée pour gagner, il faut que ce soit le cas. Aujourd'hui les media, si assez persuadés, ne vont pas crier sur les toits pour exiger des enquêtes pour élucider de tels assassinats.
De nos jours on est porté à avoir relativement si peu de confiance envers les media, que l'on cherche à s'informer ailleurs, en échangeant des informations que l'on trouve. Ironiquement Facebook est devenu une plateforme pour cet échange d'info. Informations souvent bien documentées avec des vidéos et des photos témoignant leur exactitude. Et rarement on trouvera ces informations publiées dans les média courants qui normalement les auraient jugées trop crues, dérangeantes, et surtout trop politiquement incorrectes. Mais même Facebook est sous pression de censurer ceux qui osent traverser certaines bornes établies, et de toute façon, il faut toujours être discernant et selectif.
Poutine n'a-t-il pas raison lorsqu'il affirme que la démocratie n'existe plus à l'Occident? C'est l'argent et le politiquement correct qui comptent. Ce sont ces deux faux prophètes qui règnent au dessus de tout, et les media croient devoir en être assujettis, eux aussi. C'est un cercle vicieux et empoisonné.
La question ultime est: qu'est ce que l'on serait prêt à vendre pour de l'argent? Son identité culturelle, son pays, sa raison d'être, son âme?
Un vrai philanthrope peut faire énormément de bien, même parfois des miracles, avec peu d'argent, sinon rien. On l'a déjà vu assez de fois. Un faux philanthrope multi-milliardaire, celui qui se prend pour Dieu, peut faire énormément de mal, si on lui laisse la liberté de le faire. D'ailleurs on est justement en train de voir à quel point.
Tout dépend sur ce que l'on veut, y compris quel avenir pour le monde on aimerait contribuer à déterminer.
Les media, eux aussi, ne devraient-ils pas commencer à se poser la même question, au lieu de ne voir que leurs intérêts à court terme? Car en fin du compte, une mauvaise décision, un choix mal inspiré, n'arrangent jamais rien pour personne, comme on a pu le constater avec l'Express, pour citer seulement un exemple français.
Les meilleurs journaux anglais ont perdu toute leur valeur pour avoir donné priorité au pouvoir de l'argent au lieu de leur identité, intégrité et réputation.
La responsabilité des media est énorme. Il va sans dire que ceux qui les gèrent doivent assumer cette responsabilité de manière à répondre pleinement aux conséquences des informations vraies ou fausses, qu'ils choisirent de publier.
La BBC, autrefois une référence d'excellence internationale, est devenue plutôt une référence de médiocrité, et de partialité honteuse. D'ailleurs on dirait que sans aucun état d'âme, les responsables et les media anglais se sont vendus aux plus payants, comme les Saoudiens, par exemple. Par conséquence en relativement peu de temps la GB risque de devenir passivement un Etat Islamique. En effet on peut bruler l'Union-Jack impunément en Angleterre, mais gare aux anglais qui veulent brûler le drapeau d'ISIS, dans ce cas liberté d'expression oblige..
Le drame qui se déroule dans le monde aujourd'hui est bien trop sérieux pour permettre aux média de continuer à abuser de leurs lecteurs. Il est trop grave pour que l'on continue à laisser jouer très mal aux échecs géopolitiques les cyniques mégalomanes, les lucifériens. Ces piètres profiteurs parasites et leurs acolytes, tous ceux qui croient être les seuls privilégiés à bien gagner sur les tragédies des autres, ne gagnent strictement rien, lorsque c'est au détriment du monde entier.
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Text and image (Silver Jubilee Victorian Crown 1887-1892, showing St. George slaying the dragon.
On the face side figures a profile of Queen Victoria).
© Mirino. October, 2016
On the face side figures a profile of Queen Victoria).
© Mirino. October, 2016