Piccolo pensiero primaverile




Questo luogo ha l’aria di una specie di 'Hobbit Shire'. Un piccolo paradiso nascosto dove tutti si conoscono e si apprezzano. Ognuno ha il suo pezzettino di terra che coltiva con cura ed amore.
Essere accettati qui è quindi un privilegio, che manifesta oltretutto l'intelligenza, l’autentica generosità e magnanimità dei locali.
Essendo accolti in maniera così gentile, non ci si può che sentire 'a casa', felici.



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Text and photos © Mirino (with thanks to Rob). April, 2015

Little Miss Muffet
























Little Miss Muffet
She sat on a tuffet
Eating of curds and whey

There came a great spider
Who sat down beside her
              Then formally bid her good-day.          

Little Miss Muffet
Rose up from the tuffet
And asked the spider to go

                 The spider replied                
 (In a form of aside)
 Of things Miss Muffet should know

'A King was inspired
 By the efforts untired
    Of a brainless ancestor °

A thread was spun,
Then a battle was won:
    Web of circumstantial law'. 

Little Miss Muffet
Grew hot in a huffet
                 Having no time for history                

With a fatal spoon gest
     She then flattened the pest.  
  Scoring irony's victory. 



° Whimsical allusion to the legend of Robert the Bruce
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Parody and drawing © Mirino. April, 2015

Mightier than the sword


Les suffisants, bien pensants, donc politiquement correct, étaient aussi ceux qui tondaient les filles prétendues collaboratrices après la fin de la deuxième guerre mondiale et l'occupation de la France. Il n'y a pas de différence entre assumer le rôle de ce genre de justicier frustré, revanchard, cruel et mesquin, et être le premier à jeter la pierre de lapidation.

Les vrais héros ne jugent pas la faiblesse des autres, car ils sont les premiers à savoir que les moments de faiblesse peuvent parfois engendrer par la suite des moments d'héroïsme.
Mais les vrais lâches affichent toujours leur lâcheté de manière claire et nette, qu'ils soient les justiciers hypocrites tondeurs de filles prétendues égarées, ou ceux qui tuent des innocents au nom de Dieu.

On peut approuver ou non les idées de certains, mais aujourd'hui avoir le courage de ses convictions et de les exprimer, est devenu quand même rare dans une société conditionnée à suivre la foule qui, elle aussi, est formatée par les média.

La société française politiquement correcte continue alors à renier Jean-Marie Le Pen. Quasi tout ce qu'il dit est donc systématiquement interprété pour correspondre avec l'image d'ogre fabriquée par les média depuis des lustres.
Par conséquence, pour faire plaisir au beau monde, ce monsieur notoire lâche parfois des déclarations de poids assez ambiguës pour permettre à ses détracteurs de sauter facilmente aux interprétations qui leur conviennent le mieux. Qu'importe si essentiellement les déclarations de JMLP sont assez lucides et reflètent quand même une certaine vérité lorsqu'elles sont interprétées intelligemment, car c'est le politiquement correct qui doit toujours prévaloir et l'emporter.

Plus raffiné et intelligent que sa fille, n'est ce pas une erreur grave de jugement de réduire systématiquement cet homme au rôle de 'court jester',  fou de l'établissement politique, (forcément politiquement correct) l'avocat du diable du milieu politicien? Certes ce rôle est important, peut-être plus important que celui joué maladroitement par sa fille, mais ne peut on pas avancer que s'il avait été pris un peu plus au sérieux pendant ses meilleures années, peut-être ce scénario politique répétitif et lassant n'aurait jamais eu lieu? Peut-être cet homme bien rodé, lucide et expérimenté, ce fameux révélateur d'hypocrisie qui joue toujours le rôle que l'on attend de lui, aurait pu contribuer de manière plus constructive et positive aux affaires politiques françaises.

Malgré les opinions des uns et des autres, à tort ou à raison à son égard, une chose semble certaine, que lorsqu'on est capable de renier publiquement son propre père, on est capable de renier sa patrie.

Pour terminer ces observations sans doute contestables, considérons un peu le sens du mot 'laïque'. Dans la défense d'une idée qui aura des connotations religieuses, on ne cherchera jamais le soutien d'un personnage comme Jean-Marie Le Pen. Mais ça importe peu. Au sens de ce mot, qui depuis l'élection de F. Hollande semble avoir été attribué un pouvoir sectaire ou religieux en soi, est simple. Il s'agit de la non gérance de l'Etat dans les affaires religieuses, et de la non gérance de l'Eglise dans les affaires de l'Etat. C'est clair et sans ambiguïté.
Mais malheureusement l'Etat semble avoir oublié ce principe ainsi que le sens du mot 'laïque'. Lorsque en hommage à la mémoire de Jean-Paul II on projète de nommer le parvis de la Cathédrale Saint-Sernin (Toulouse) 'Parvis Saint Jean-Paul II', François Briançon du PS dénonce cette décision comme "inopportune" et "inutile". Selon Monsieur Briançon, "Jean-Paul II n'est pas une personnalité qui rassemble, mais une personnalité qui divise". (...).
Cette affirmation incroyable de la part de ce membre peu connu du PS est sans doute fondée sur le fait que le Saint homme n'aurait pas été tout à fait d'accord avec certaines lubies prétentieuses qui défient l'ordre naturel des choses et provoquent bien plus de scission sociale que jamais Jean-Paul II aurait pu faire pendant toute sa vie, en pleine connaissance de cause ou non.

Mais plus important encore, voilà un exemple flagrant de l'ingérence de l'Etat dans les affaires qui ne le regardent aucunement. Puis où est la cohérence de renier un projet louable et honorable soutenu par ceux directement concernés, tout en donnant un soutien tacite sinon carrément une promotion gratuite et sans vergogne pour multiplier par deux la quantité de mosquées à construire en France? Où est la pratique de la soi-disant laïcité de la part de l'Etat à cet égard? Ne peut-on pas conclure que 'la laïcité' selon les socialistes, représente un prétexte de plus, donc un moyen d'exploitation afin de perpétuer le socialisme? Mais ironiquement, et bien plus sérieusement, les socialistes ne se rendent pas encore compte à quel point ils ont tort.


Text and image © Mirino. April, 2015