Le Traité



Nous savons plus ou moins pourquoi 'la guerre à terminer toutes les guerres' a éclaté. Le conflit d'intérêts coloniaux des européens, ambitions expansionnistes, rivalité économique, inquiétude à propos du développement économique de l'Allemagne, l'affaiblissement de L'Empire Ottoman etc.
L'assassinat de l'Archiduc François Ferdinand, héritier du trône Autriche-Hongrie, et de son épouse la duchesse de Hohenberg, à Sarajevo le 28 juin, 1914 ne fut que le catalyseur.

Le 11 novembre, 2008, un des derniers 'poilus' avait déclaré "Cette guerre ne valait même pas la mort d'un seul soldat". Il y avait plus de neuf millions de morts, environ 6000 par jour.

Parfois l'humanité avance quasi aveuglement, surtout lorsque la puissance et les implications de la nouvelle technologie qu'elle est capable de créer, semblent devancer sa capacité de raisonner.

La Grande Guerre.
La plupart des soldats sont entrés dans cette guerre avec l'esprit exalté et une fierté chevaleresque. Les soldats français portaient même les pantalons rouge au début. Mais en réalité c'était un engrenage de mort. Un vortex infernal irréversible, où, pour gagner ou 'libérer' une centaine de mètres de boue infecte, voulait dire mourir et en devenir une partie. Un enfer de tonnerre assourdissant et du choc de l'artillerie, où l'odeur de l'obus, le gaz moutarde, la stagnation, les rats et la mort étaient omniprésent.

Si on ne connaît pas l'histoire de cette guerre cauchemardesque, ce n'est pas difficile de s'en informer. Ce qui semble souvent troublant cependant, et peut-être encore plus aujourd'hui, quelques jours après l'Armistice du 11 novembre que l'on célèbre toujours, cette fois 90 années après la fin des guerres à terminer toutes les guerres, est cette pensée:

Avec la même injustice militaire et sociale qui a déclenché la Révolution d'Octobre en Russie mené par Lenine, lui permettant de fonder l'URSS et de mettre en pratique le marxisme. Cet esprit cavalier des classes privilégiées de donner les ordres qui représentaient la mort certaine pour des milliers de soldats. L'arrogance de supériorité officieuse de ceux qui commandaient de leurs bureaux en disposant des vies de ces innombrables sans nom dans la boue d'enfer, en faisant fusiller ceux qui refusaient de tels sacrifices inutiles, ou en commandant l'exécution de centaines d'autres pour 'faire l'exemple'.
On dirait alors qu'avec ce même esprit myope, le Traité de Versailles fut rédigé et imposé.

L'article 231 du traité décrète que la totale responsabilité de la guerre est celle de l'Allemagne. Elle devait donc assumer seule toutes les réparations à la population civile des alliés. La somme totale de réparations exigée à l'Allemagne était d'abord 226 billion Reichsmarks en or. Une dette impossible qui avait largement aidé a provoquer l'hyperinflation de l'Allemagne des années 20-30.
Les articles 227, 228-230 décrètent que Wilhelm II et certains commandants allemands soient jugés comme criminels de guerre.
Il y eu des restrictions militaires très importantes. L'Allemagne était obligée de céder le contrôle de ses colonies et certains territoires européens. L'Alsace et la Lorraine cédées à l'Allemagne en 1871 étaient reprises à la date de l'armistice du 11 novembre 1918, sans plébiscite. Il y avait beaucoup d'autres décrets aussi exigeants dont ensemble ne pouvaient que souffler sur les flammes de la haine.

Ulrich Graf von Brockdorff-Rantzau, parlant de la clause de responsabilité unique de la guerre, avait répondu à Clémenceau, Wilson et Lloyd George: 'Nous savons combien de haine nous confronte ici. Vous nous demandez d'avouer d'être le seul parti coupable de la guerre; une telle confession de ma part serait un mensonge'.

Le traité, exigé par les hommes qui n'avaient jamais connu la réalité atroce de cette guerre, fut signé le 28 juin, 1919 dans la galerie des Glaces du château de Versailles en France. Cette 'paix' trompe l'oeil, ne pouvant qu'aggraver la haine et l'isolement de l'Allemagne, aidait à constituer toutes les conditions nécessaires pour donner l'élan au phénomène monstrueusement réactionnaire du nom de Hitler, et pour poser la mine pour faire éclater la deuxième guerre vendetta. La guerre holocauste encore plus épouvantable dont le résultat a re-dessiné fatalement la carte du monde.

De cette Grande Guerre à terminer toutes les guerres, on a donc contribué à fabriquer une bombe à retardement avec le Traité de Versailles. Peut-être l'histoire de tout le continent européen et russe, et ainsi du monde entier, aurait été bien différente si certains officiers, et même quelques soldats simples, tous ceux qui savaient ce que c'était cette guerre, avaient ensemble rédigé un traité, un vrai traité de paix, juste et applicable, mais c'est une autre histoire.

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(C'est à noter en ce qui concerne les Etats Unis, que malgré le fait que le traité ne correspondait pas avec les idées et les aspirations de Président Woodrow Wilson, il l'a signé, mais le Congres ainsi que le Sénat refusaient de le ratifier, le considérant trop sévère et non représentatif des intérêts américains, surtout ceux de souche allemande, Italienne, irlandaise, etc. En plus les Etats Unis qui veillaient alors à consolider leur identité nationale, et pour cette fin préféraient s'isoler davantage des affaires européennes, ne voulaient pas faire partie de La League de Nations, ce qui l'a vouée, aussi fatalement, à l'échec).

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Il Trattato

S
appiamo più o meno perché 'la guerra per terminare tutte le guerre' è scoppiata. Il conflitto di interessi coloniali degli europei, ambizioni espansionistiche, rivalità economica, preoccupazione a proposito dello sviluppo economico della Germania, l'indebolimento dell'Impero Ottomano ecc.
L'assassinio dell'Arciduca Franz Ferdinand, erede del trono austrio-ungherio, e della sua moglie la duchessa di Hohenberg, a Sarajevo il 28 giugno, 1914 non fu che il catalizzatore.

L'11 novembre, 2008, uno degli ultimi 'poilus' aveva dichiarato "Questa guerra non valeva neppure la morte di un solo soldato". Ci furono più di nove milioni di morti, circa 6000 al giorno.

A volte l'umanità avanza quasi ciecamente, soprattutto quando la potenza e le implicazioni della nuova tecnologia che è capace di creare, semblano precederer la sua capacità di ragionare.

La Grande Guerra.
La maggior parte dei soldati è entrata in questa guerra con lo spirito esaltato ed un orgoglio cavalleresco. I soldati francesi portavano perfino i pantaloni rosso all'inizio. Ma in realtà era un ingranaggio di morte. Un vortice infernale irreversibile, dove, per guadagnare o 'liberare 'un centinaio di metri di fango ripugnante, voleva dire morire e diventarne una parte. Un inferno di tuono assordante e della scossa dell'artiglieria, dove l'odore della granata, l'iprite, il ristagno, i ratti e la morte, erano onnipresenti.

Se non si conosce la storia di questa guerra da incubo, non è difficile informarsene. Ciò che sembra spesso inquietante tuttavia, e forse ancora più oggi, alcuni giorni dopo l'armistizio dell'11 novembre che si celebri sempre, questa volta 90 anni dopo la fine della guerre per terminare tutte le guerre, è questo pensiero:

Con la stessa ingiustizia militare e sociale che ha iniziato la rivoluzione d'ottobre in Russia condotto da Lenin, permettendogli di fondare l'URSS e di mettere in pratica il marxismo. Questo spirito cavaliere delle classi privilegiate di dare gli ordini che rappresentavano la morte certa per migliaia di soldati. L'arroganza di superiorità ufficiosa di quelli che comandavano dei loro uffici disponendo delle vite di quelli innumerevoli senza nome nel fango d'inferno, facendo fucilare coloro che rifiutavano tali sacrifici inutili, od ordinando l'esecuzione di centinaia di altre 'per dare l'esempio'.
Si direbbe allora che con questo stesso spirito miope, il Trattato di Versailles fu redatto ed imposto.

L'articolo 231 del trattato decreta che la responsabilità totale della guerra è quella della Germania. Doveva dunque assumere da sola tutte le riparazioni alla popolazione civile degli alleati. La somma totale delle riparazioni imposta alla Germania era inizialmente 226 miliardi Reichsmarks in oro. Un debito impossibile che aveva in gran parte aiutato a provocare l'iperinflazione della Germania degli anni 20-30.
Gli articoli 227, 228-230 decretano che Wilhelm II ed altri comandanti tedeschi siano giudicati come criminali di guerra.
C'erano delle restrizioni militari molto importanti. La Germania era obbligata a cedere il controllo delle sue colonie ed alcuni territori europei. Alsazia e la Lorena cedute alla Germania in 1871 erano ripresi alla data dell'armistizio dell'11 novembre, senza plebiscito. C'erano molti altri decreti così esigenti di cui insieme potevano soltanto soffiare sulle fiamme del odio.

Ulrich Graf von Brockdorff-Rantzau, parlando della clausola di responsabilità unica della guerra, aveva risposto a Clémenceau, Wilson e Lloyd George: 'Sappiamo quanto odio ci stiamo affrontando qui.' Ci chiedete di riconoscere di essere la sola parte colpevole della guerra; tale confessione da parte mia sarebbe una menzogna'.

Il trattato, imposto dagli uomini che non avevano mai conosciuto la realtà atroce di questa guerra, fu firmato il 28 giugno, 1919 nella 'Galerie des Glaces du château' di Versailles in Francia. Questa 'pace' trompe l'oeil, potendo soltanto aggravare odio e l'isolamento della Germania, aiutava a costituire tutte le condizioni necessarie per dare l'impeto al fenomeno mostruosamente reazionario del nome di Hitler, e posare la mina per fare scoppiare la seconda guerra 'vendetta'. La guerra olocausto ancora più spaventosa il cui risultato ha ridisegnato fatalmente la carta del mondo.

Da questa grande guerra per terminare tutte le guerre, si è dunque contribuito a fabbricare una bomba a orologeria con il Trattato di Versailles. Forse la storia di tutto il continente europeo e russo, e così del mondo intero, sarebbe stata ben altra se certi ufficiali, e perfino alcuni soldati semplici, tutti coloro che sapevano ciò che fosse questa guerra, avessero insieme redatto un trattato, un vero trattato di pace, giusto ed applicabile, ma questo è un'altra storia.



Text and Image with water-colour and montage of poppy © Mirino. (Frame from actual footage of the battle of Verdun. The longest single battle in human history- 21 February to 18th December 1916- causing a quarter of a million deaths and at least a million wounded).                                                November, 2008
 

The Pine-tree


The storm swept over the pine forest and the trees swayed wildly in the wind.
Their wet trunks glistened as lightning flashed across the sky.
Branches creaked and groaned whilst pine-cones were torn loose or were forced to release their seeds.
One seed was blown high above the forest then out towards the sea, but the sea winds met those of the mainland and the seed fell on the edge of a cliff where it took root.

The little tree grew with difficulty for the sea winds were strong and the cliff top was stony. Yet throughout the seasons the little pine-tree grew its roots a little further into the pebbly earth and tried to stretch a little straighter and a little higher towards the sun.
The winds and the thin, stony soil had made the tree stunted and twisted, but it never lost heart. One day it would be big enough to bear cones that would ripen. The sun would rise each day, even if there were grey clouds.

And the sun rose each day. But the winds and the driving rains often came too. Yet the little pine-tree never lost heart.
Slowly and with great effort the pine-tree grew just big enough to bear its first little cone which it proudly held to the sun. And the cone grew bigger and seeds began to form.

But the sea is relentless.
With the help of the winds and the rain, the waves had eroded away the base of the cliffs. The cliff tops began to fall.

The little pine-tree hung on with every root it had, but it was no use. Still clutching its meagre clump of stones and soil, the little tree fell into the sea below.
The strong currents dragged the tree far out to the middle of the ocean where there was no hope for it. But the tree still held its pine-cone above the waves.

One day a skylark flying northwards saw the floating pine-tree below. The bird was very tired but she was able to rest on a branch of the tree clear of the waves. After a while the skylark noticed the pine-cone. She was curious to see if it contained anything to eat for she had flown a long way and was hungry. In the pine-cone there was just one seed.
The skylark took the seed in her beek, but instead of eating it she suddenly cocked her head then flew off.

The sun shone through the clouds as the skylark reached the mainland. The bird was so content that she began to sing, and the seed fell from her beek.
Gliding gently down, spiralling gracefully and guided by the sea breeze, it finally settled in the heart of the pine-forest.

And there the seed took root and grew into the finest, tallest and most noble pine-tree of them all.

From the Rainbow Series
Liaisons

Tout est lié.
En quelques semaines le phénomène domino de l'économie mondiale souligne de manière ultra accélérée les leçons que l'on peut tirer aussi de l'histoire. Cette énorme toile de circonstances menues, jeu kaléidoscopique infini de causes et effets, et miracles qui déterminent notre existence.

L'histoire semble se répéter inlassablement à travers la vie de famille. Les chaînes d'amour, si non de l'indifférence. L'héritage de nos parents et donc aussi leur histoire, celle de leurs parents et ainsi de suite dans le jeu infini des reflets, des miroirs du passé.

Si cette perfection, l'idéal, n'existe pas, comme la beauté véritable, la vie elle-même qui dépend sur ses imperfections et sur sa durée relativement éphémère; alors on n'a pas le droit de considérer telles circonstances de la vie comme des erreurs. Le hasard n'existe pas, et chacun de nous et chacun de nos parents avant nous, en est la preuve essentielle.

Notre conception de l'amour est aussi liée à cet héritage, l'histoire parentale autant que l'héritage génétique.
Pour fuir, trouver la sécurité, vouloir aller trop vite, chercher l'impossible, on imagine ou veut imaginer qu'on est amoureux, ou dans le dernier cas, le contraire. Puis lorsqu'on est jeune et romantique on peut facilement tomber amoureux d'une idée de quelqu'un. On projette cette idée comme la réflexion de soi-même, de ce que l'on veut voir chez son compagnon. Chacun essaie d'interpréter son rôle, sans trop le savoir, ce rôle de personnage que l'autre aime tant. Parfois on peut ainsi vivre un bel mensonge pour un temps indéfini.

Sinon on veut croire à sa propre illusion, à ce qui en fait n'existe pas chez son épouse ou époux, et patiemment on attend qu'un beau jour cette fleur interne va faire sa belle et généreuse apparition, le rêve imaginé chez l'autre va enfin se réaliser.

Mais l'amour n'est-il pas aussi tout cela? N'est-il pas la réflexion projetée de nos propres désirs? La passion de nos belles fantaisies renforcées par l'espoir?

Quoi qu'il en soit, ces raisons pour lesquelles on tombe amoureux, si bien après ces premiers moments fougueux ou magiques de passion, si à travers les longues années on apprend vraiment à aimer, alors on constate encore mieux à quel point nos trajets divers sont aussi partie essentielle de nos vies, comme sont évidemment l'existence de nos enfants. Alors la vie nous sourit. Nous la trouvons d'autant plus belle, et nous sommes heureux.
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Concatenazioni

Tutto è legato. In alcune settimane il fenomeno domino dell'economia mondiale sottolinea in modo ultra accelerato le lezioni che si possono trarre anche della storia. Questo tessuto enorme di circostanze piccole, gioco caleidoscopico infinito di cause ed effetti, e miracoli che determinano la nostra esistenza.

La storia sembra ripetersi instancabilmente attraverso la vita di famiglia. Le catene d'amore, se non dell'indifferenza. L'eredità dei nostri genitori e dunque anche la loro storia, quella dei loro genitori e così via nel gioco infinito di riflessi, degli specchi del passato.

Se questa perfezione, l'ideale, non esiste, come la vera bellezza, la vita stessa che dipende dalle sue imperfezioni e dalla sua durata relativamente transitoria; allora non si ha il diritto di considerare tali circostanze della vita come degli errori. L'azzardo non esiste, e ciascuno di noi e ciascuno dei nostri genitori prima di noi, è la prova essenziale.

La nostra concezione dell'amore è anche legata a quest'eredità, la storia parentale quanto l'eredità genetica. Per fuggire, trovare la sicurezza, volere andare troppo rapidamente, cercare l'impossibile, si immagina o si vuole immaginare che si sia innamorati o, nell'ultimo caso, l'opposto. Poi quando si è giovani e romantici si può facilmente cadere innamorati di un'idea di qualcuno. Si proietta quest'idea come la riflessione di sé, di ciò che si vuole vedere nel suo compagno. Ciascuno prova ad interpretare il suo ruolo, senza troppo conoscerlo, questo ruolo di personaggio che l'altro gradisce tanto. A volte si può così vivere una tal bella menzogna per un tempo indefinito.

Se non si vuole credere alla propria illusione, a ciò che in fatti non esiste nel suo sposo o sua sposa, e con pazienza si attende che un bel giorno questo fiore interno faccia la sua bella e generosa apparizione, che il sogno immaginato dell'altro infine si realizzerà.

Ma l'amore non è anche tutto quello? Non è la riflessione proiettata dei nostri propri desideri? La passione delle nostre belle fantasie rafforzate dalla speranza?

Qualsiasi siano, queste ragioni per le quali si cade innamorati, se più tardi dopo questi primi momenti focosi o magici di passione, se attraverso i lunghi anni si apprende realmente ad amare, allora si constata ancora meglio a quale punto i nostri tragitti diversi sono così parte essenziale delle nostre vite, poiché sono ovviamente l'esistenza dei nostri bambini. Allora la vita ci sorride. La troviamo tanto più bella, e siamo felici.
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Text and Image © Mirino (PW) November, 2008